Déclaration de l’Union Départementale CGT 13

mardi 7 janvier 2020
par  ANC 13 - Rouge Vif
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Une déclaration que l’ANC 13 partage en tous points alors que pour l’instant nous n’avons pas reçu de réponse à notre lettre du 10 décembre aux organisations du 13...

Marseille, le 6 janvier 2020

Déclaration de l’Union Départementale CGT 13

Depuis des décennies, les politiques nationales menées par les gouvernements successifs ont fortement impacté les travailleurs et les couches populaires de Marseille, comme de tout le département des Bouches du Rhône.
Les politiques locales menées par la municipalité de Marseille n’a eu de cesse d’aggraver cette situation, faisant de la deuxième ville de France le territoire où se côtoient les plus grandes inégalités.

Cette situation nécessite un changement urgent et impératif de politique afin de mettre un terme à la paupérisation des populations, à la casse de notre tissu industriel, de nos services publics et de nos emplois.
Dans la perspective des prochaines élections municipales, l’idée de construire un rassemblement des forces politiques, associatives et syndicales progressistes doit incarner ce changement.

Les Marseillaises et les Marseillais ont besoin d’un véritable changement à partir d’un projet politique qui prenne en compte les besoins et intérêts des travailleurs et de la population et qui porte clairement une rupture avec ce qui se fait depuis 25 ans à Marseille.

Dans ces conditions, ce projet ne peut en aucun cas être porté par une tête de liste dont le parti aurait contribué à mettre le pays et la ville dans l’état que nous connaissons.
S’il ne s’agit en aucun cas de sectarisme de notre part, nous considérons que l’éventualité de désigner une tête de liste issue du Parti Socialiste pour porter la liste du Printemps Marseillais est une remise en cause des principes qui nous ont conduits à nous y engager, mais surtout cela fait planer le risque d’un échec cinglant car les travailleurs, non seulement ont de la mémoire, mais ils ne sont surtout pas dupes des renoncement et « trahisons » jalonnant l’histoire du Parti Socialiste.

Dans ces conditions, et parce que nous considérons qu’il est possible de faire autrement, l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône prend la décision de se retirer du Printemps Marseillais.
Aujourd’hui, nous considérons qu’il revient à la France Insoumise et au Parti Communiste Français de créer les conditions du rassemblement de tous les camps progressistes, sur la base d’un programme clairement en rupture avec les politiques à l’oeuvre actuellement et dans lequel toutes celles et ceux qui ont intérêt à ce que les choses changent pourront se retrouver.

L’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône, à partir de là, s’engagera totalement à la place qui est la sienne pour qu’enfin, à Marseille, les choses changent dans le sens du progrès social.



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