Bien au-delà de la question des retraites, cristallisant à juste titre les colères, il s’agit bien en effet de combattre la fascisation violente étatisée. Quand je désignais la bande au pouvoir (sur le blog : « Sors d’ici Jean Moulin ») comme étant les « nouveaux collabos » de la nouvelle « souveraineté européenne » je devais traîner encore quelques brins d’optimisme. Je pense bien saisir -de « Front syndical » en « Rouge midi »,...— les difficultés que rencontrent nombre de militants contraints de mener un combat au sein de leurs organisations, trop souvent à l’encontre même de leurs propres directions. Aussi, après des décennies de soumission idéologique et de renoncement des dirigeants politiques et syndicaux, peut-on envisager autre chose que la naissance parmi les gilets...multicolores d’un puissant mouvement de véritable Résistance essayant, à partir d’assemblées populaires, de constituer une structure ressemblant au CNR et se dotant d’un programme actualisé plus radical ? Sous ce fascisme s’installant clairement quand on prend conscience du redécoupage du pays en « grandes régions » (lands ?) bientôt mises en concurrence et de l’offrande par décret d’une « zone transfrontalière » à l’Allemagne, on peut comprendre que c’est bien l’existence même de la nation et de son peuple qui est en cause. Quelques vieux-cons, comme moi, de CECA en UE en passant par CEE, n’ont pas attendu cette année pour comprendre le but essentiel de cette Europe : imposer le droit des actionnaires à disposer des peuples. Ce qui implique de mettre à la poubelle souverainetés populaire et nationale, indépendance, liberté et débris de démocratie...
Méc-créant.
(Blog : « Immondialisation : peuples en solde ! » )