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jeudi 30 avril 2020
par  Charles Hoareau

Lettre à mes camarades

Nous sommes dans une période particulière qu’aucun d’entre nous n’avait imaginé… Nous étions en plein combat contre Macron et son monde, nous résistions pied à pied à ses projets de foutre en l’air nos valeurs de solidarité nationale et de sécurité sociale et puis d’un seul coup, depuis le 15 mars, nous (...)

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jeudi 30 avril 2020 à 08h43 - par  Jean-Pierre Tricaud

"Je reviens sur la question du 1er Mai.

L’idée de manifester en dépit du confinement pour montrer notre colère et notre exigence d’une rupture radicale peut s’avérer possible.
À condition qu’elle soit largement relayée par de nombreuses forces politiques, associatives et syndicales, au premier rang desquelles nombre d’organisations de la CGT, à commencer par sa CONFEDERATION, dont je ne sais si ce sujet a été débattu. Cela me surprendrait beaucoup que ce soit le cas.
J’ai lu « qu’il ne fallait pas se laisser voler le 1er mai ».
Je pense que de tels rassemblements, en prenant quelques précautions (type masques…), pourraient fort bien se tenir (à 5 ou 6 sur une largeur de rue, en file distante de 1m/2m...).
Je suis conscient aussi du risque de contribuer à diffuser le virus et à faire repartir la pandémie, notamment dans les régions où elle fait de gros dégâts.
Je mesure aussi la responsabilité qu’aurait prise, dans ce cas là, la CGT et le jour d’après pourrait nous être difficile à assumer…
Mais ne rien faire n’est-il pas aussi préjudiciable ?
Entrons nous dans une résistance passive (pour rester en terme poli) ou nous engageons-nous dans une (des) action (s) de Résistance et prenons nous un risque ou pas ?
Toute proportion gardée, en 1940, les citoyens se sont trouver à faire un choix, celui d’un choix de société, subir ou résister, et celles et ceux qui ont l’on fait ne connaissaient pas la fin de l’Histoire (leur histoire), et savaient qu’ils prenaient un risque et ils l’assumaient.
Il a peut être moyen de chercher comment les « héros » d’aujourd’hui (personnels de santé, pompiers, ambulanciers, salariés des commerces, agents des services publics et de propreté...) pourraient être mis en avant ce jour là, au delà ou en plus des concerts quotidien de 20h, de tout autre acte de soutien.
Nous n’allons pas attendre le 14 juillet où MACRON les fera défiler sur les Champs Elysées.
Je ne sais qui aurait assez d’autorité, de pouvoir, d’écoute pour interpeller la Confédération CGT, et lancer le débat.
A méditer, mais il faut faire mûrir rapidement le fruit ! Il ne reste bas beaucoup de temps.
Pour moi, passer un blanc sur ce 1er mai, ce serait ne pas préparer les mobilisations, les combats futurs.
Nous devons « quoi qu’il en coûte ?? », nous permettre de mesurer l’état du rapport de forces, de lutter contre l’esprit de résignation, prendre le pouls de nos syndiqués-es, anticiper sur le comportement et l’état moral des travailleurs.
Quoi de mieux que de se remettre « en marche » pour des syndicalistes révolutionnaires."

Jean-Pierre TRICAUD,
Secrétaire USR CGT 24"

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