NON A LA FERMETURE DE LA SAMARITAINE

dimanche 19 juin 2005
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La Samaritaine serait fermée le 15 Juin pour une longue période !

La décision de la Direction relayée par les médias est tombée comme un couperet pour le personnel mais aussi pour les salariés , les habitants de la Capitale...qui ne se souvient pas de ce slogan « on trouve tout à la Samaritaine » mis à mal par le groupe LVMH.
La Direction se réfugie derrière le rapport de la Commission de sécurité de la Préfecture de Police pour accélérer la fermeture du magasin.

Pourquoi LVMH a investi 40 millions d’euros pour des travaux d’embellissement du magasin, alors qu’au moment du rachat en 2001 l’obligation de remise aux normes du magasin. lui avait été notifiée.

Depuis des mois les syndicats représentant le personnel ont souffert d’une rétention d’information de la part de la Direction sur les suites à donner au rapport de la commission sécurité de la Préfecture de Police.

Le Groupe LVMH, qui a fait main basse sur la Samaritaine, pour spéculer sur le patrimoine immobilier, supprimer des activités et des emplois, ne peut se targuer aujourd’hui d’être guidé par le seul souci d’assurer la sécurité des personnels et des clients.

Le personnel et leurs représentants syndicaux ont leur mot à dire, car ils sont plus soucieux que quiconque de la sécurité ! En proposant des travaux par phase, ils entendent défendre l’outil de travail , leur emploi, la pérennité du magasin.

Ils savent ce que valent les « assurances » de la Direction, qui depuis des années imposent flexibilité, bas salaires, et qui n’ose exposer la réalité de son projet. Celui-ci ne peut voir le jour sans le concours des Banques mais aussi de la Ville de Paris intéressées par les réalisations luxueuses destinées à attirer le tourisme à l’horizon 2012.

Quel est l’avenir pour les salariés de la Samaritaine, mais aussi pour les démonstrateurs fournisseurs, qui quoi qu’en pense LVMH font partie intégrante de la communauté de travail ?
Face à toutes ces incertitudes pour l’avenir, la résistance collective s’impose.

Nous voyons bien que dans ce Pays nous n’en avons pas fini du règne de ceux qui ont le pouvoir de l’argent, et tout simplement le pouvoir pour imposer leur choix, avec l’aval des politiques..

Ce qui se passe à la Samaritaine n’est pas un fait isolé, rappelons-nous Marks & Spencer, ce qui arrive aux salariés de la Samaritaine aujourd’hui est le produit des politiques qui le 29 Mai ont été vivement condamnées par le vote NON des électeurs, et électrices de ce Pays.

Rouges-Vifs Paris I et II
Paris le 14 Juin 2005



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