L’Insee dresse un bilan mitigé de l’année 2004

dimanche 13 novembre 2005
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En demi-teinte. Tel est le bilan de l’année 2004 dressé par l’Insee dans son « Portrait social » annuel. Sur le front de l’emploi tout d’abord : « Après une baisse en 2003, l’emploi diminue à nouveau », constate l’Insee, en dépit de la reprise de l’activité économique. L’année dernière, le PIB a progressé de 2,3 % en volume, contre une hausse de 0,8 % l’année précédente. Fin 2004, la France comptait 15.000 postes de moins qu’un an plus tôt, les créations d’emplois dans le secteur tertiaire (+ 0,7 %) et dans la construction (+ 1,9 %) ne suffisant pas à compenser les suppressions de postes dans l’industrie pour la quatrième année consécutive (- 2,3 %).

Mais cette morosité sur le marché de l’emploi - qui s’est traduite par une stabilité du taux de chômage à 10 % de la population active en 2004 - s’est accompagnée d’un léger rebond des revenus. Le salaire mensuel de base dans les entreprises du secteur privé de plus de dix salariés a progressé de 2,5 % en euros courant. Le contexte économique a été « légèrement plus favorable aux augmentations salariales qu’en 2003 et, surtout, les fortes revalorisations des salaires minimaux de juillet 2003 à juillet 2005 ont eu un effet positif sur l’évolution des salaires », note l’institut.

Sur le plan social, l’Insee constate une réduction des inégalités de niveau de vie par le système redistributif, une augmentation progressive du niveau d’éducation et un accroissement naturel record en 2004. Avec 387.000 personnes de plus qu’en 2003, la France comptait 62,4 millions d’habitants à la fin de l’année dernière. Enfin, l’Insee constate un impact positif de la naturalisation française sur la situation des immigrés sur le marché du travail. Devenir Français élargirait l’éventail des professions qu’ils peuvent exercer et lèverait certaines barrières discriminatoires, notamment pour les immigrés qui s’intègrent plus difficilement sur le marché du travail.



Nous on n’a pas vu ni la « réduction des inégalités » ni le « léger rebond des revenus » par contre on peut parler de la flambée du prix des loyers, des carburants....mais c’est vrai que l’on n’est pas des spécialistes !



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