Revendiquer est un droit !

Soutien au camarade Alain Lacan, de Voreux-Armentières
jeudi 11 juin 2009
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Qu’elle soit grande ou petite, multinationale ou régionale, l’entreprise demeure l’entreprise. L’histoire est toujours la même : des ouvriers qui luttent pour leurs justes revendications. Le scénario du patronat est toujours le même : intimidation et répression. Il n’y a que le lieu qui change. Cette fois cela se passe à Armentières dans l’entreprise VOREUX, une petite SARL d’une quinzaine de salariés.

Miroiterie à l’origine, cette entreprise s’est aujourd’hui reconvertie dans la pose de châssis en PVC. Mais si l’entreprise s’est reconvertie, son gérant s’est bien gardé d’en faire de même avec la convention collective. Voici donc une entreprise du BTP qui applique à ses salariés la convention collective d’un autre secteur. Une convention bien sûr moins avantageuse.

C’est pourquoi les travailleurs ont constitué un syndicat CGT et ont établi un cahier de revendications, signé par 9 salariés sur 15, qu’ils ont déposé auprés de la direction. Que contient ce cahier de revendications ?

• La tenue d’élections de délégué du personnel comme la loi oblige l’entreprise à le faire
• La reconnaissance de la convention collective du bâtiment et des travaux publics, domaine actuel de l’entreprise
• Une prime de vacances de 500 euros

La réaction de la direction ne s’est pas faite attendre. Le vendredi les deux salariés à l’origine du cahier de revendications reçoivent un recommandé. Pour l’un deux il s’agit d’ une mise à pied à titre conservatoire et d’une convocation à un entretien préalable à licenciement. Au retour de week-end, dès le lundi matin, le patron convoque l’ensemble des salariés, à l’exception du camarade mis à pied, afin de leur faire une leçon de morale et d’instiller la peur. C’est la phase d’intimidation.

La répression, quant à elle, se cristallise sur un seul : notre camarade Alain Lacan contre qui la direction utilise le faux-nez de la faute professionnelle. C’est une méthode bien connue de la répression patronale : frapper un salarié pour briser la résistance de tous et utiliser le prétexte pervers de la faute professionnelle pour masquer la répression syndicale.

Une fois de plus, ici comme ailleurs, comme chez Faurécia ou comme chez Akébono, la situation démontre que les luttes ne doivent pas rester isolées, que la solidarité et l’union doivent jouer à plein. L’union et la solidarité sont des armes essentielles et efficaces de la lutte des travailleurs.

C’est pourquoi la Coordination Communiste 59/62 assure les travailleurs de chez VOREUX de son total soutien. Elle demande qu’Alain Lacan soit réintégré sans condition et que les justes et légitimes revendications des salariés soient satisfaites. Avec eux, elle exige que la loi soit respectée et que les élections de délégué du personnel se tiennent dans les meilleurs délais. Avec les travailleurs, la Coordination communiste 59/62 refuse l’état de droit divin que les directions privées et publiques cherchent à instaurer dans les entreprises et les services en s’appuyant sur la répression syndicale. Revendiquer est un droit.

Vive les travailleurs en lutte !
Vive les travailleurs de chez VOREUX !

10 juin 2009




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samedi 13 juin 2009 à 23h49 - par  Camarade lacan alain

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