Le chef d’Etat a demandé instamment aux partis de gauche du monde de créer un forum socialiste de gauche véritable, disposé a faire front à l’impérialisme. Il a exposé la création d’un comité préparatoire pour faire formellement la convocation de la Cinquième Internationale. “J’assume la responsabilité devant le monde”, a-t-il jugé.

Le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, a affirmé qu’est venu le moment de créer une Cinquième Internationale qui regroupe le mouvement progressiste, pour faire face au défi que pose l’actuelle “crise mondiale”.

“Je crois qu’est venue l’heure de convoquer la Cinquième Internationale, et j’ose la convoquer, je crois que c’est une nécessité et j’ose demander que nous la créons, je le propose : je crois que c’est décidé” [1], a dit Chavez lors de la clôture de la Rencontre Mondiale de Partis et de Mouvements de Gauche.

Le chef d’état a invité les représentants des pays présents à la rencontre à participer à un projet vraiment nouveau, inédit, “cette rencontre socialiste doit être celle de la gauche véritable, disposée à faire front à l’impérialisme et au capitalisme”, a-t-il souligné.

Il a affirmé que la convocation de cette réunion de mouvements ouvriers mondiaux, qui suivra la Quatrième Internationale établie à Paris en 1938, “est ce que clame le monde, il nous faut un changement”.

Il a demandé aux représentants de gauche de manifester s’ils sont disposés à participer à la Cinquième Internationale, pour commencer à donner forme au projet d’organisation.

Chavez a expliqué que “certains représentants des partis doivent faire des appels et réfléchir un peu avant d’approuver le document final de création. Prenez votre temps, demain nous devons encore discuter, faites les appels que vous devez faire, mais laissez-moi convoquer la création de l’organisme socialiste, j’assume la responsabilité devant le monde” a-t-il jugé.

Le président vénézuélien a également proposé qu’avec la liste des partis membres soit créé un comité préparatoire, pour faire formellement la convocation de la Cinquième Internationale.

“La constitution de ce comité préparatoire pourra être une des conclusions de cette Première Rencontre de Partis de Gauche”, a-t-il soutenu.

“Il n’y a pas de temps à perdre. S’il revient au PSUV et à un autre parti de ce monde de constituer le premier noyau, nous le ferons. Mais je suis sûr que seront plus nombreux ceux disposés à la tâche, qui est d’une extrême urgence, parce que la crise mondiale s’accélère”, a alerté Chavez.

Dans cette rencontre internationale qui s’est déroulée du jeudi 19 au samedi 21 novembre, participaient aussi la vice-présidente du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), Cilia Flores, et le vice-président de la Région Sud, Nicolas Maduro.

Durant cette importante rencontre politique à laquelle ont participé plus de 150 délégués et 40 groupes de diverses parties du monde. Ceux-ci ont débattu sur les menaces de l’empire, l’installation de sept bases militaires étasuniennes en territoire colombien, le coup d’Etat au Honduras, la chute du capitalisme, et le Socialisme du XXI^e siècle.

Parmi les autres leaders du PSUV présents à l’événement se trouvaient : le vice-président de la région Occidentale, Rafael Ramirez, de la région des Llanos, Elias Jaua, de la région Orientale, Aristobulo Isturiz, de la région Centrale, Diosdado Cabello, de la région Centre Occidentale, Francisco Ameliach, et le directeur national de l’Organisation Politique, Jorge Rodriguez.

Etaient présents à cette rencontre 26 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, 7 d’Europe, et 6 d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.

Cette rencontre a été conçue comme plate-forme pour élaborer des propositions démocratiques à partir d’une vision socialiste impliquant les peuples du monde.

Ont participé à la rencontre, notamment : le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) et diverses organisations alliées au PSUV, le Parti Communiste du Venezuela (PCV), le parti Patrie Pour Tous (PPT), les Partis Communistes de Cuba, de France, d’Italie, de Grèce, de Chine et du Vietnam, le Mouvement Vers le Socialisme (MAS, Bolivie), le Parti des Travailleurs (PT, Brésil), le Front Farabundo Marti pour la Libération Nationale (FMLN, Salvador), le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI, Mexique), le Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN, Nicaragua).

Source : Venezolana de Television (www.vtv.gob.ve)