200 ans après il y a encore des privilèges à abolir

lundi 9 août 2010
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On le sait la nuit du 4 août 1789 fut celle de l’abolition des privilèges marquant en France le passage de la monarchie à la république.

200 ans plus tard l’actualité montre tous les jours que ceux-ci non seulement n’ont pas totalement disparu, mais reviennent en force servis par une justice aux ordres du pouvoir.

Non seulement, la régression sociale pour la majorité du peuple d’un côté et les cadeaux aux plus riches de l’autre s’accentuent loi après loi, mais en plus les affaires qui se succèdent au sommet de l’Etat font passer les républiques dites bananières comme des modèles de vertu comparées à notre gouvernement...

Pour protester contre cette volonté de retour à l’ancien régime, pour dire que celui qui pioche dans les caisses ou abuse de son pouvoir doit être démis de ses fonctions et condamné, pour refuser les « cadeaux pour la France d’en haut et les coups bas pour la France d’en bas », avait lieu à Marseille en cette nuit du 4 août 2010 une manifestation aux flambeaux qui a suscité un intérêt certain.

Initiée au départ par l’UGICT [1] CGT des Bouches du Rhône, cette manifestation a rapidement reçu le soutien du collectif retraites 13 comprenant syndicats, partis et associations engagés dans la bataille contre le projet de casse de notre système de retraites.

Une action (originale dans sa forme et dans son fond) de plus à mettre au crédit de la mobilisation estivale qui ne se dément pas, à Marseille comme ailleurs, contre les attaques gouvernementales.


[1Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT



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