POUR UN COMMUNISME DU FUTUR" (II)

samedi 15 janvier 2011
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JEAN-PAUL LEGRAND : En réponse à notre amie qui nous interroge sur les forces productives.

La phrase où j’évoque l’explosion des forces productives est un condensé imagé de l’observation que Karl Marx fait de la contradiction entre ces forces et le régime de la propriété privée des moyens de production dans le capitalisme.

Il me semble que Marx est clair concernant les forces productives, il les définit historiquement d’ailleurs dans le « Manifeste », quand il écrit : « La bourgeoisie, au cours de sa domination de classe à peine séculaire, a créé des forces productives plus nombreuses ; et plus colossales que l’avaient fait toutes les générations passées prises ensemble. La domestication des forces de la nature, les machines, l’application de la chimie à l’industrie et à l’agriculture, la navigation à vapeur, les chemins de fer, les télégraphes électriques, le défrichement de continents entiers, la régularisation des fleuves, des populations entières jaillies du sol - quel siècle antérieur aurait soupçonné que de pareilles forces productives dorment au sein du travail social ? »

Il s’agit bien de l’évolution de l’outillage matériel et conceptuel des sociétés humaines, de leurs sciences et techniques à une époque donnée qui entrent effectivement en contradiction avec l’organisation de la société à un moment donné. C’est cette contradiction interne à la société, caractérisée par la lutte de classes, qui la meut et appelle une nouvelle organisation de la société.

Il me semble que l’évolution de ces sciences et techniques, des connaissances et de leur mise en œuvre dans le travail social, ont connu un bond qualitatif et quantitatif phénoménal durant les deux derniers siècles, un essor que jamais l’humanité n’a connu en terme spatio-temporel et que Marx avait prévu comme constitutif du développement capitaliste.

C’est en ce sens que je parle d’explosion des forces productives. C’est en ce sens qu’il s’agit d’une révolution inédite sans doute d’une immense portée historique, comme fut celle du néolithique pour l’humanité. Marx ne pouvait pas évoquer l’intelligence artificielle, les ordinateurs, l’internet, appliqués à l’agriculture, l’industrie, au commerce et à la finance ou encore les nano-technologies, les bio-technologies, etc....

Ces outils, la bourgeoisie les voit principalement et d’abord sous l’angle de leur valeur marchande, pour elle ils n’existent que pour produire du capital, et si elle y trouve une valeur d’usage c’est soit pour le compte de sa propre domination politique soit sous l’angle du cycle Argent-Marchandise-Argent.

Or ces outils qui sont le produit d’un immense travail social accumulé en eux, détiennent lors de leur mise en œuvre par le travail vivant de prodigieuses capacités de transformation de la matière ; ils révèlent leur puissance sociale dès lors qu’ils sont utilisés, non plus sous l’angle unique de leur valeur marchande mais sous celui de leur valeur d’usage et de plus en plus d’usage social.

Ils se révèlent, avec leur mise en mouvement par la classe laborieuse, comme de puissantes forces productives qui si elles étaient totalement socialisées, en devenant propriété de la société toute entière, pourraient être orientés vers la satisfaction des besoins de l’immense majorité.

Ainsi l’augmentation de la productivité est une donnée majeure de la période capitaliste, elle se manifeste par la tendance à la baisse du taux de profit. En effet Marx fait cette découverte fondamentale selon laquelle plus la masse de travail vivant diminue pour mettre en oeuvre la masse de travail matérialisé (ou travail passé incorporé dans les machines par exemple) plus le taux de profit baisse .

C’est parce qu’il a mis en évidence la composition organique du capital que Marx démontre ce qui était un mystère pour les économistes bourgeois jusqu’alors qui ne trouvaient pas l’explication de cette tendance à la baisse générale du taux de profit alors que le capital général s’accroit.

Le dilemme dès lors pour les capitalistes est comment assurer un taux de profit constant ou en augmentation alors qu’il y a de plus en plus de capital accumulé et qu’au sein de ce capital la proportion de travail vivant est en baisse relative, et que c’est sur le travail vivant que se réalise la plus-value capitaliste.

Sans rentrer dans les détails, Marx apporte la démonstration de cette loi dans le « Capital » ( chapitre XIII - Troisième section du - Livre 3 - Edition du Progrès - Moscou 1986).

Mon hypothèse pour les années à venir : Si les outils du néolithique ont permis le développement de l’agriculture et de l’artisanat conduisant l’humanité à passer de l’ère de la prédation à l’ère de la production , les outils de notre époque intégrant l’intelligence artificielle peuvent permettre à l’humanité de passer de l’ère de la production ouvrière à celle de la cyber-automation autrement dit de la production intégralement pilotée par des machines programmées selon les besoins de la société et qui ne peut se concevoir que par une révolution consistant pour les prolétaires à s’approprier les moyens de production ,à ’utiliser ceux-ci dans le but de satisfaire leurs besoins dans une phase de transition remettant l’économie sur ses pieds avec le cycle Marchandise-Argent-Marchandise, puis à terme dans des transactions sans argent et à chacun selon ses besoins.

En bref, émanciper le prolétariat du salariat et par conséquent passer de l’ère du travail à l’ère de l’activité et de la créativité libre de tous les individus.

A contrario la classe dominante utilise déjà ces outils pour surexploiter les prolétaires et pourrait maîtriser de plus en plus leur puissance pour organiser une transition vers une techno-barbarie, une forme de cyber-esclavage post-capitaliste, une forme de solution à l’envers qui résoudrait la contradiction capital/travail par une régression de civilisation phénoménale, un retour à une société fondée sur l’esclavage mais avec des moyens de coercition autrement plus précis et massifs que jadis.

Je ne crois pas à la linéarité de l’Histoire, au contraire, l’histoire est le produit de la lutte des classes qui elle-même n’est pas prédéterminée mais s’affirme en tendance des possibles. D’où (pour faire vite) la nécessité d’une organisation révolutionnaire de la classe en classe consciente de ses capacités historiques.

C’est ainsi que j’interprète ce que j’ai lu de Marx tout en donnant un prolongement à mon interprétation puisque Marx ne pouvait pas connaître les propriétés des nouveaux outils que l’humanité a créé ces dernières décennies ;

N.B : les pages du Manifeste me semblent tout à fait éclairantes concernant les forces productives, je cite :

« Les conditions bourgeoises de production et d’échange, le régime bourgeois de la propriété, la société bourgeoise moderne, qui a fait surgir de si puissants moyens de production et d’échange, ressemblent au magicien qui ne sait plus dominer les puissances infernales qu’il a invoquées. »Depuis des dizaines d’années, l’histoire de l’industrie et du commerce n’est autre chose que l’histoire de la révolte des forces productives modernes contre les rapports modernes de production, contre le régime de propriété qui conditionnent l’existence de la bourgeoisie et sa domination.

« Il suffit de mentionner les crises commerciales qui, par leur retour périodique, menacent de plus en plus l’existence de la société bourgeoise. Chaque crise détruit régulièrement non seulement une masse de produits déjà créés, mais encore une grande partie des forces productives déjà existantes elles-mêmes. Une épidémie qui, à toute autre époque, eût semblé une absurdité, s’abat sur la société, - l’épidémie de la surproduction. »La société se trouve subitement ramenée à un état de barbarie momentanée ; on dirait qu’une famine, une guerre d’extermination lui ont coupé tous ses moyens de subsistance ; l’industrie et le commerce semblent anéantis.

« Et pourquoi ? Parce que la société a trop de civilisation, trop de moyens de subsistance, trop d’industrie, trop de commerce. Les forces productives dont elle dispose ne favorisent plus le régime de la propriété bourgeoise ; au contraire, elles sont devenues trop puissantes pour ce régime qui alors leur fait obstacle ; et toutes les fois que les forces productives sociales triomphent de cet obstacle, elles précipitent dans le désordre la société bourgeoise tout entière et menacent l’existence de la propriété bourgeoise. »Le système bourgeois est devenu trop étroit pour contenir les richesses créées dans son sein.

« - Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives ; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens. »A quoi cela aboutit-il ? A préparer des crises plus générales et plus formidables et à diminuer les moyens de les prévenir. Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même."

MICHEL PEYRET : QUI PARTAGE QUOI ? [1]

« La société de consommation est un dictat du capitalisme, et bien rejetons-là, tout simplement », dis-tu.

Bien évidemment, je suis prêt à te suivre.

Oui, rejetons la société capitaliste et tout ce qu’elle représente !

Mais il ne suffit pas, à supposer que que cela soit possible, de la rejeter seulement de nos esprits, elle serait toujours là, et avec ses réalités !

Tant qu’elle sera là, elle conditionnera les individus, les individus sont conditionnés idéologiquement par cette société, ils ne sont pas seulement exploités, ils sont aussi dominés, ils sont aussi aliénés, ils sont aussi « expropriés » de leur personnalité d’êtres humains.

Mais parce que ils sont exploités, dominés, aliénés, expropriés, ils peuvent trouver, et ils trouvent, le chemin de la révolte, le chemin d la révolution, le chemin de leur émancipation et de la suppression des trois réalités qui les emprisonnent :
- Le travail salarié
- La propriété privée
- L’Etat.

Et c’est Marx, et seulement Marx, qui propose historiquement les trois solutions correspondantes :
- La suppression du travail salarié
- L’appropriation sociale qui supprime l’appropriation privée des moyens de production, d’échanges, des banques et établissements financiers, assurances...
- Le dépérissement de l’Etat.

Comment faire cela ?
Je ne le sais trop exactement, précisément !
Et je ne peux le savoir
Cela doit résulter de décisions collectives : ce sont les masses qui font l’histoire, j’y reviens !

Et c’est pour cela qu’elles doivent s’organiser indépendamment des forces politiques, syndicales, plus ou moins intégrées au système.

Et s’il en est qui ne sont pas intégrées, ce n’est pas moi qui m’en plaindrait !

Et, comme en d’autres temps de révolutions, où par exemple le peuple s’est organisé pour rédiger les Cahiers de doléances, que le peuple s’organise sur les lieux de travail, les quartiers, les villages, pour concrétiser ses espérances et ses besoins, et prendre les mesures pour les réaliser !

Alors, là, oui, on va pouvoir commencer à parler partage ou répartition des richesses produites. Et je ne pense pas que cela sera simple...

Les conditionnements issus de la société capitaliste ne vont pas disparaître comme par enchantement. Je crois qu’il va falloir du temps, qu’il va falloir faire des expériences, qu’il va falloir en tirer les leçons, il va falloir apprendre à vivre autrement...

Mais tant qu’il y a la propriété et l’Etat, il y a le pouvoir de ceux qui détiennent la propriété. Et les idées dominantes sont les idées de la classe dominante.

Voilà comment je vois les choses, même si cela est encore très schématique, pour changer fondamentalement la société et de société !

Mais d’ici là, on ne va pas rester sans rien faire. Il y a déjà eu des luttes, elles ont eu des effets, mais le capitalisme est toujours là, et on voit bien qu’il remet toujours tout en cause, tous les acquis...
Tant qu’il est là, rien n’est définitif, et c’est pourquoi Quiniou a tort !
 
 

MICHEL PEYRET : CEUX QUI ATTENDENT LES PRESIDENTIELLES ONT DES ILLUSIONS, NE VEULENT RIEN CHANGER !

Merci sur tout ce que tu me dis sur toi et tes conceptions, je ne conçois pas un parti de communistes qui seraient sortis du même moule, je suis pour la diversité, laquelle est selon moi une richesse pour l’élaboration...

Pour ma part, j’ai aussi ma personnalité avec ses qualités et ses défauts, et aussi des vues personnelles sur pas mal de questions, cela résulte de mon expérience, des réflexions qu’elle m’a permises.

Bien évidemment j’ai aussi beaucoup bossé...dans ce qui a été l’essentiel de ma vie, ces 53 années dont je suis resté membre du PCF...

Je pense qu’aujourd’hui, en revenant à Marx, notamment, m’être construit une nouvelle identité communiste, bien différente de ma précédente, notamment dans ma conception de ce que peut être une société communiste, en n’oubliant pas que ce sont les masses qui font l’histoire et non les Dieux, ni les César, ni les Tribuns, ni même les partis. C’est aussi un appel, sinon un rappel de modestie.

Bien évidemment, il y a bien des choses à changer au PCF, qui est resté par bien des aspects un parti stalinien, et est devenu social-démocrate sur bien d’autres.

Le débat sur ce qui s’est passé à l’Est n’a pas eu lieu pour l’essentiel, et pourtant que de leçons à tirer de tout cela !

Le débat n’a pas eu lieu non plus sur le bilan de la participation de ministres communistes aux gouvernements qui ont bien géré le capitalisme !

Au total, le PCF a perdu beaucoup d’électeurs, des millions, et des centaines de milliers d’adhérents, et j’espère que tu ne me diras pas, comme je l’ai entendu, que c’est parce que ces gens sont trop « cons ».

Bien évidemment, je n’ai pas attendu non plus que le capitalisme disparaisse pour essayer de commencer à changer la société, en attendant de changer de société. Dans mes différentes responsabilités, j’ai essayé de faire vivre des propositions communistes, progressistes, et qui justifiaient l’existence du PCF.

Cela s’est perdu dans le mouvement, dans l’évolution plus générale du parti que j’ai donc quitté finalement à l’automne 2006 tellement je pressentais fortement la catastrophe qui venait avec le résultat des présidentielles, le plus mauvais de toute l’histoire du PCF.

Je n’ai pas voulu cautionner ! C’était le sabotage de la victoire de 2005, et donc le sabotage d’une victoire possible. Je dis bien la victoire de 2005 : on a alors, et on a toujours, foutu l’Europe en l’air, elle n’a plus aujourd’hui d’existence légale ! Et il a fallu un coup d’Etat de Sarko, accepté et cautionné par toutes les forces politiques, pour nous voler cette victoire.

Reste que la décision du peuple français de 2005 demeure : un coup d’Etat ne s’accepte pas ( sur le coup d’Etat, mettre « Anne-Marie Le Pourhiet, le coup d’Etat » dans ton moteur de recherche )

« Enorme tâche à accomplir », dis-tu. Bien sûr.

Mais voyons aussi le chemin parcouru, et les atouts dont on dispose, dont le mouvement populaire dispose. Pour moi, il est à l’offensive, il a repris l’offensive depuis 1992 et Maastricht .

Je t’ai déjà parlé de l’évolution du rapport des forces. Ce qui nous reste à gagner, c’est cette organisation indépendante dont je parle, mais tout peut aller vite, il n’est pas besoin d’attendre l’échéance des présidentielles. Ceux qui attendent les présidentielles, ce sont ceux qui ont des illusions, ou qui ne veulent rien changer, ne croient pas au changement possible.
J’ai déjà écrit à propos de tout cela.
 
MICHEL PEYRET : LE SOCIALISME, C’EST BOURGEOIS !

Je viens de feuilleter ce que l’on appelle « Critique du programme de Gotha », et effectivement Marx distingue deux « phases » dans la société communiste, mais en aucune façon, il n’utilise le concept de socialisme pour caractériser la première.

Marx et Engels ont qualifié et utilisé « communiste » dans le Manifeste (1848), et seulement « communisme ». C’est un choix politique. Engels s’en explique dans la préface à l’édition de 1888 (je ne vérifie pas la date), « socialisme », c’est bourgeois, résume-t-il.

Donc, construction de la société communiste comme processus, avec deux phases, mais je n’ai pas trouvé chez Marx, et pour cause, d’appellation de « socialisme » pour « qualifier » la société qu’il propose.

Ce n’aurait guère été dialectique et m’aurait étonné venant de Marx.

MICHEL PEYRET : LE TRAVAIL SALARIE EST CONSTITUTIF DU CAPITALISME, ET DU CAPITALISME SEULEMENT !

C’était assez tard quand j’ai pris connaissance de ton dernier message, je suis allé dormir, avec le sentiment que l’on avance quelque peu...

Il est vrai que si l’on veut être révolutionnaire, il faut apprendre les longues patiences et aller à beaucoup d’enterrements, les enterrements des impatients, ceux qui ne comprennent pas que tous n’avancent pas au même pas, ceux qui ne comprennent pas qu’il peut y avoir des différences d’approches et qu’au demeurant elles sont positives, ceux qui n’ont pas fait d’expériences et donc n’ont pas eu à en tirer les leçons...

Le travail et le travail salarié, Marx est clair là-dessus. Le travail salarié, c’est la reproduction du capital avec la plus-value, voir ce qu’il appelle une tautologie, voir aussi l’URSS...

J’ai dit qu’il y aurait besoin d’activités humaines, il y a toujours eu des activités humaines, il y en aura toujours, je préférerai qu’elles soient choisies et multiples.

Le travail salarié, c’est autre chose, constitutive du capitalisme, et du capitalisme seulement. Il n’existait pas avant le capitalisme, et il n’existera pas après, sinon ce sera toujours le capitalisme. Il y a déjà bien des travaux sur d’autres formes de revenus, dont certaines existent déjà d’ailleurs...

Et je crois qu’en plus les activités qui demeureront nécessaires auront un autre contenu.
Par exemple, et entre autres, bon gré mal gré, il faudra bien prendre en compte quelques considérations.

Par exemple, au-dessous de l’agglomération bordelaise, la nappe éocène, une eau très précieuse qui met des siècles pour venir des Pyrénées et du Massif central, a baissé de plus de 50 m ces dernières années. Si cela continue, le pompage, il y aura un « appel d’eau », et ce sont les eaux saumâtres de l’océan qui pénètreront dans la nappe... et il n’y aura plus de nappe, ses eaux seront devenues impropres...

On peut multiplier les exemples de ce productivisme capitaliste.

On ne pourra plus vivre et fabriquer comme avant.

Aussi, comme d’autres, je ne parle pas seulement de changer de société, mais d’une autre civilisation. Il faut mettre la barre haut, elle s’y met d’elle-même d’ailleurs. Et il faudra également faire vite, et même très vite en certains domaines, les urgences apparaissent partout.

Donc, il n’y aura pas le choix, ou on avancera, et vite en certains domaines, ou il n’y aura pas de suite...

De même qu’il n’y aura pas de suite si les capitalistes continuent à occuper des positions dominantes, continuent à posséder. « Là où est la propriété, là est le pouvoir », a l’habitude de dire Anicet Le Pors que j’approuve en cette circonstance.

On le sait quand même, ce ne sont pas les assemblées élues qui prennent les décisions principales mais les conseils d’administration, donc il ne faut plus qu’il y ait de représentants de la classe capitaliste dans les conseils d’administration, ou seulement une part résiduelle...Et cela le plus rapidement possible pour les secteurs essentiels. Sinon...la Restauration a suivi les premières Républiques.

Il y a encore au moins deux grandes questions que j’aborde dans mes articles et qui demandent de plus amples développements :
- 1) l’organisation indépendante des salariés, s’ils veulent cesser d’être « baladés ».
- 2) l’évolution du rapport des forces politiques et idéologiques au bénéfice du mouvement populaire...
J’ai aussi écrit là-dessus...
 
MICHEL PEYRET : CE QUIL FAUT, C’EST EN FINIR AVEC LE CAPITALISME, QUIL SOIT GERE PAR LA DROITE OU PAR LA GAUCHE !

Je te le dis, je le redis pour d’autres, je ne suis pas de gauche ! Je suis communiste !

La gauche, cela a été toujours « ce qui sent mauvais » pour le peuple, à l’égal de ce qu’a fait la droite, quand elles ne l’ont pas fait ensemble, les cohabitations cela existe !

Ce qu’il faut, c’est en finir avec le capitalisme, qu’il soit géré par la droite ou par la gauche !

Et ce qu’il faut unir et rassembler, c’est le peuple ! Rassembler le peuple sur des objectifs de changement de la société, ce peut être que cela l’objectif.

Et c’est ce que le peuple est en train de réaliser contre, je dis bien contre parce que cela ne peut être autrement, la très grande majorité des forces politiques !

Quand 60% des inscrits boycottent un scrutin, qu’est-ce qu’ils disent aux forces politiques ?

Et quand toutes les forces politiques vont discuter le projet de Sarko à l’Assemblée, alors que 70% du peuple demandent le retrait du projet, qu’est-ce qu’il pense le peuple de la droite et de la gauche ?


[1mes textes sont des réponses à plusieurs de mes correspondants et non à Jean-Paul Legrand.



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