Anselm Jappe a lu Moishe Postone et Isaac I. Roubine

samedi 4 juin 2011
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« Avec Marx, contre le travail », titre l’article d’Anselm Jappe qui nous présente deux livres, celui de l’américain Moishe Postone, « Temps, travail et domination sociale. Une réinterprétation de la théorie critique de Marx », et celui du russe Isaac I. Roubine, « Essais sur la théorie de la valeur de Marx ». [1]
« Ainsi, dit Anselm Jappe, le public francophone a tout d’un coup à sa disposition deux des jalons les plus importants – on pourrait même dire le point de départ et le point d’arrivée provisoire – d’une relecture de Marx basée sur la critique du travail abstrait et du fétichisme de la marchandise. »

DES VIES DISSEMBLABLES

« On ne saurait imaginer, dit Anselm Jappe, vies aussi dissemblables que celles de ces deux auteurs. »L’américain Postone, après des études de philosophie en Allemagne auprès des héritiers d’Adorno, coule des jours paisibles comme professeur à Chicago, participe à de nombreux colloques sur Marx, et voit son livre traduit en plusieurs langues.

La vie du russe Roubine a, elle, été dramatique. Né en 1885, il adhère à la Révolution et devient professeur d’économie à Moscou. Arrêté en 1930 et condamné comme « menchevik » à cinq ans de déportation, il est arrêté à nouveau en 1937, quand la terreur stalinienne est à son comble, et disparaît – on ne sait pas exactement où, quand, ni comment. Il était alors inconnu en Occident. Par les mystérieux chemins de l’histoire, un exemplaire de son oeuvre principale arriva trente ans pus tard dans les mains du militant d’extrême gauche américain Freddy Perlman, qui le traduisit en anglais et le publia en 1969 chez sa fameuse maison d’édition, Black and Red.

Cette traduction servit de base aux éditions publiées ensuite dans plusieurs langues européennes, et quelques autres livres de Roubine furent même par la suite dénichés et traduits. Cependant, avec la baisse générale d’intérêt pour une lecture rigoureuse de l’oeuvre de Marx après les années 1970, il tomba à nouveau dans l’oubli.

UNE ETONNANTE RESURRECTION

« Trente ans plus tard, dit Anselm Jappe, tous les médias sont d’accord : Marx est de retour. Sa « mort », programmée vers 1989, ne fut qu’une hibernation qui n’a duré guère plus d’une décennie.

Aujourd’hui, Marx est de nouveau à l’honneur dans les colloques : il a été élu « plus grand philosophe de l’histoire » par les auditeurs de la BBC, le pape le cite et des millions d’électeurs votent pour des partis qui se réclament de lui. »

Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette étonnante résurrection, inexplicable pour les suiveurs de Popper, de Havek et de Furet ?

Pour Anselm Jappe, la réponse semble évidente : « Les ravages que produit le marché déchaîné, le clivage entre les riches et les pauvres qui croît à nouveau, la crise économique qui menace de nombreuses existences, même dans les pays développés. »

Aussi, Marx apparaît alors comme celui qui l’avait toujours dit : « La société moderne n’est absolument pas harmonieuse, mais se fonde sur l’antagonisme de classe, le travail est toujours exploité par le capital, et ceux qui ne possèdent que leur force de travail ne peuvent résister qu’en s’associant en vue d’obtenir une régulation politique du marché. »

UN, OU PLUSIEURS RETOURS ?

Mais une telle critique du capitalisme ne peut aboutir qu’à appeler de ses voeux un nouveau modèle de régulation de type social démocrate et keynésien (dont la réalisation reste assez improbable). La critique du capitalisme se fait le plus souvent au nom du travail : il faut surtout que ceux qui travaillent reçoivent en échange une juste somme d’argent.

« Ce « retour de Marx », estime Anselm Jappe, sur la scène médiatique et électorale s’est donc révélé être surtout un retour du marxisme le plus traditionnel, à peine reverni.

« Mais d’autres formes de critique sociale inspirées par la pensée de Marx se développent également.

« Depuis vingt ans, on assiste à l’élaboration d’une critique du capitalisme centrée sur les concepts de marchandise, de travail abstrait et du fétichisme qui en résulte. »

LA MOUVANCE « CRITIQUE DE LA VALEUR »

En Allemagne, la mouvance de la « critique de la valeur » s’est formée à partir des revues Krisis (depuis1988) et Exit (depuis 2004). Son auteur le plus connu est Robert Kurz. Moishe Postone a développé dans les mêmes années, et pour son propre compte, une lecture de Marx souvent similaire.

Les 600 pages denses de « Temps, travail et domination sociale » représentent visiblement la réalisation d’une vie, une oeuvre à laquelle l’auteur a consacré deux décennies de réflexion.

« Peu soucieux de la joliesse de ses formules, estime Anselm Jappe, il est toujours d’une clarté parfaite et n’escamote aucun des problèmes qu’il soulève...Son objet apparaît restreint : la réinterprétation de la théorie de Marx, mais elle a des conséquences plus vastes...

Il est déjà devenu une référence incontournable, surtout dans le monde anglo-saxon : les marxistes « traditionnels », pris à partie presque à chaque page de son livre, se sont vus obligés de discuter longuement ses thèse et tenter de les réfuter. »

LE SCANDALUM DU LIVRE DE POSTONE

Où est le scandalum [2]du livre de Postone ?

Son interprétation de Marx est souvent à l’exact opposé de celles proposées pendant plus d’un siècle par presque tous les marxismes.

Sa « reconstruction » du « coeur » de la critique marxienne du capitalisme se fonde sur cette thèse : pour Marx, le travail ne constitue pas le point de vue à partir duquel critiquer le capitalisme : il est lui-même l’objet de la critique !

Postone affirme que Marx n’a pas tenté d’établir des lois générales du devenir historiques. Ses analyses ne se référent qu’au seul mode de production capitaliste.

« L’idée que le travail constitue la société et qu’il est la source de toute richesse ne se réfère pas à la société en général, mais à la seule société capitaliste (ou moderne). Ce n’est que dans la société capitaliste que le travail devient la médiation sociale générale, parce que ce n’est qu’en elle que le travail possède une double nature, à la fois travail concret et travail abstrait. »

LE TRAVAIL CONCRET ET LE TRAVAIL ABSTRAIT

Anselm Jappe poursuit : le travail abstrait et le travail concret ne sont pas deux genres de travail distinct, ni deux phases du même travail.

Dans le capitalisme, tout travail a deux aspects : d’un côté, il est l’un des nombreux travaux concrets, qui produisent une des nombreuses valeurs d’usage, chacune différente des autres.

Mais tout travail est en même temps une simple dépense de temps de travail, d’énergie humaine.

Ce temps dépensé ne connaît que des différences quantitatives : tantôt on a travaillé une heure, tantôt trois heures.

C’est cette dépense de temps qui détermine la valeur d’une marchandise.
La valeur se présente sous la forme d’une certaine quantité d’argent.
Le côté purement temporel, abstrait du travail, n’est donc pas une simple opération mentale, mais devient réel dans le prix qui décide finalement du destin d’une marchandise.

Dans la société capitaliste, le côté abstrait, et donc monétaire, prévaut entièrement sur le côté concret, comme l’utilité ou la beauté d’un objet, ce qui signifie aussi que c’est l’aspect temporel du travail qui domine.
Dans la société capitaliste, les hommes sont dominés par des abstractions.
Selon Postone, Marx avait conçu son analyse du travail abstrait, de la marchandise, de la valeur et de l’argent comme une vigoureuse critique de ces catégories qui constituent la base du capitalisme – et de lui seul.

Cependant, les marxistes traditionnels ont cru voir là la description d’un fait transhistorique, valable universellement, et ne se sont dès lors plus intéressés qu’à la distribution de ces catégories, et donc à la répartition de la survaleur.

Le marché et la propriété juridique de moyens de production, avec la structure de classe inégale qui en découle, représentent pour le marxisme traditionnel le niveau le plus profond du système capitaliste, un niveau qui se cacherait derrière l’égalité apparente qui règne dans l’échange des marchandises.

SEUL LE TRAVAIL ABSTRAIT CREE DE LA VALEUR

Pour Anselm Jappe, « la critique de Marx, selon Postone, est bien plus radicale : pour Marx, le marché et la propriété juridique des moyens de production sont des phénomènes relevant de la sphère de la production.

La caractéristique principale de la production dans le régime capitaliste est d’être structurée par la double nature du travail.
« La critique marxienne vise donc à dépasser le rôle même du travail dans la société moderne.

« Dans les sociétés pré-capitalistes, le travail est création de richesse matérielle par l’action de l’homme sur la nature, et cette richesse est ensuite redistribuée selon des relations sociales établies sur d’autres bases que le travail (ces bases n’étant pas nécessairement justes, ou rationnelles : elles peuvent par exemple être issues de la tradition ou de hiérarchies établies elles-mêmes par la force).
« La richesse matérielle prise en elle-même, « ne constitue pas les rapports entre les hommes ni ne détermine sa propre distribution. L’existence de la richesse matérielle en tant que forme dominante de richesse sociale suppose l’existence de formes non déguisées pour les rapports sociaux qui la médiatisent. »

« Dans le capitalisme, poursuit Anselm Jappe, le travail est en plus créateur de valeur, donc d’une manière de mesurer les apports des producteurs particuliers.

« La valeur est un rapport social exprimé à travers les marchandises, et les relations entre les marchandises dépendent du rapport social qu’elles incarnent.
« C’est ce que Marx appelle le « fétichisme de la marchandise ».
« La production de richesse matérielle et de valeur ne coïncident pas tout à fait : les augmentations de la productivité dues à la technique font qu’une quantité croissante de richesse matérielle est produite en moins de temps.

« Elle contient donc moins de valeur, parce que celle-ci est déterminée exclusivement en fonction du temps dépensé, et elle contient donc aussi moins de survaleur et moins de profit. »

Dans une société postcapitaliste, le travail ne serait plus la mesure de la richesse sociale, donc ne structurerait plus les rapports sociaux.

Une telle révolution est effectivement rendue possible aujourd’hui, selon Postone, par le remplacement du travail humain par les machines, qui fait que désormais la richesse matérielle n’est produite qu’en partie par le temps de travail direct.

LE CAPITALISME ANACHRONIQUE

Cet écart toujours plus large entre production de richesse matérielle et production de valeur est la cause profonde de la crise du capitalisme.

Celui-ci devient simplement anachronique quand sa base, le travail qui crée la valeur, perd son importance.

« En d’autres termes, dit Postone, le dépassement du travail concret effectué par la prolétariat » de façon que « le surproduit n’est plus créé d’abord par le travail humain immédiat. »

Pour le marxisme traditionnel, au contraire, le travail est toujours, dans toute société, le principe qui structure la vie sociale.
Dans le capitalisme ce rôle du travail serait occulté, tandis qu’il appartiendrait au socialisme de le dévoiler.

Il s’agirait donc, dans cette vision, de faire triompher le travail, conçu comme éternel rapport du travailleur avec la nature, sur ceux qui parasitent de l’extérieur, en tant que propriétaires des moyens de production.

Dès lors, on a pu en venir à penser que la collaboration mise en place dans les usines constituait un modèle pour la société communiste, et qu’il s’agissait simplement d’affranchir le travail de son exploitation par les capitalistes...

Ce n’est que dans le capitalisme qu’un seul principe homogène – le travail, non comme ensemble des travaux concrets, mais en tant que masse globale du travail sans qualité – régit toute la vie sociale, en se posant comme objectif naturel et éternel.

Dans les autres sociétés, les différentes sphères de la vie obéissent à des logiques différentes, et les rapports n’y « peuvent pas être déployés à partir d’un unique principe structurant, et n’affichent aucune logique historique nécessaire immanente. »

Il existe toujours quelque forme de « travail » comme production de richesse matérielle, mais ce n’est que dans le capitalisme qu’on trouve un travail qui se fonde et se médiatise lui-même, constituant ainsi une forme totale de médiation sociale...

ABOLIR LE TRAVAIL

Il n’est pas « naturel » au travail de produire de la valeur, ce n’est que le travail abstrait qui le fait, et celui-ci, en tant qu’« abstraction réelle », et non comme simple généralisation mentale, n’existe que dans le capitalisme.

Pour Postone, la caractéristique du travail, et de lui seul, est d’avoir une substance homogène, une totalité, à savoir le travail.

Cette totalité est donc à abolir, et non à réaliser.
Le véritable « sujet » dans le capitalisme n’est ni l’humanité, ni le prolétariat, mais la forme objectivée du travail : le capital.

Il s’agit donc de dépasser ce sujet, et non de le faire triompher : « L’appel à la pleine réalisation du « sujet » ne signifie que la pleine réalisation d’une forme sociale aliénée. »

Ce n’est pas la théorie de la « mort du sujet », mais l’affirmation qu’une véritable subjectivité ne peut se constituer qu’en dépassant la forme-sujet engendrée par le travail en tant que médiation sociale objectivée.

Dépasser alors l’aliénation ne signifie pas restaurer un « sujet » déjà existant derrière les mystifications, un « sujet » qui, même opprimé et caché, se situerait, par essence, au-delà du rapport capitaliste.
Pour le marxisme traditionnel, le prolétariat était un tel « sujet ».

DEPASSER L’ALIENATION

Pour le Marx de Postone, « dépasser l’aliénation signifie abolir le « sujet » qui se meut et se fonde lui-même (le capital) et la forme de travail qui constitue et est constituée par les structures de l’aliénation.

« Cela permettrait à l’humanité de s’approprier ce qui a été créé sous une forme aliénée.

« Dépasser le « sujet » historique permettrait pour la première fois aux hommes de devenir les « sujets » de leurs pratiques sociales. »

Il faut reconnaître que c’est le travail lui-même qui est aliéné quand il n’est pas seulement un rapport avec la nature, mais aussi une médiation sociale objectivée : « Toute théorie qui pose le prolétariat en tant que « sujet » implique que l’activité constituant le « sujet » soit à réaliser, et non à abolir.

« D’où il découle que l’activité elle-même ne peut être vue comme aliénée.
« Dans la critique fondée sur le « travail », l’aliénation s’enracine nécessairement hors du travail, dans son contrôle par un autre concret : la classe capitaliste... »

« On peut se demander, conclut Anselm Jappe, pourquoi Postone veut absolument présenter son interprétation de Marx comme une restauration du « vrai Marx », plutôt que d’admettre l’ambiguïté du discours marxien original : si, avec sa critique des catégories fondamentales de la socialisation marchande, Marx a effectivement été en avance sur son temps – à l’époque, ces catégories étaient encore largement mélangées à des éléments féodaux – il reste que, avec une autre partie de son oeuvre, Marx a également constitué les bases du « marxisme traditionnel. »

LE CAS DE ROUBINE

Aussi, pour Anselm Jappe, le cas de Roubine est d’autant plus remarquable, car lui a travaillé en solitaire et fait figure de précurseur presque inexplicable.

« Lorsque l’on considère le peu de clarté, déjà mentionné, qui règne aujourd’hui parmi les marxistes autour de notions comme le « travail abstrait » et le « fétichisme de la marchandise », on ne peut que rester ébahi devant la précision de certaines analyses de Roubine, encore plus étonnantes si l’on considère qu’il ne semble pas avoir connu le « marxisme occidental » qui lui était contemporain...

« Roubine commence en disant que la théorie du fétichisme n’est pas bizarrerie métaphysique de Marx, pas plus qu’elle ne désigne une mystification de l’exploitation, mais qu’elle constitue plutôt une théorie générale des rapports de production de l’économie capitaliste.

« Elle se trouverait même à la base de tout le « système économique » de Marx, et surtout de sa théorie de la valeur. »

LE FETICHISME DE LA MARCHANDISE

Le fétichisme n’est pas seulement un phénomène de conscience sociale, mais de l’être social lui-même, dit Roubine : aucun marxiste de son époque n’y était arrivé, et il faut connaître l’indifférence et la confusion même des meilleurs d’entre-eux face à cette question pour apprécier l’acuité de Roubine.

La valeur, l’argent et le capital ne « voilent » pas les rapports sociaux de production : ils les organisent et deviennent le véritable lien social.
Roubine montre également que « l’échange » n’est pas une réalité transhistorique, mais caractérise le seul capitalisme .

Entre les ateliers d’une fabrique, ainsi que dans les modes de production pré – ou postcapitalistes, il n’y a pas « d’échanges » basé sur une équivalence de valeur des produits échangés. L’objet y circule sur la base de rapports que les hommes ont déjà bâtis – ce n’est pas l’échange qui crée ces rapports.

Les rapports de production entre les personnes s’établissent sur la base de la distribution sociale des choses et en référence à elles, mais non à travers les choses elles-mêmes.

Dans le capitalisme, c’est au contraire le mouvement des choses (des facteurs de production) qui établit les rapports entre les hommes.
Roubine annonce donc clairement qu’une société basée sur la valeur, l’argent et le capital est nécessairement fétichiste, dans le sens où l’homme y est dominé par ses propres produits.

Il souligne le rôle central qu’a pour Marx, et surtout pour sa théorie de la valeur, la distinction entre le procès technico-matériel et sa base sociale.
Il rappelle que ce n’est pas le travail en tant que tel qui crée la valeur, mais seulement le travail organisé dans une certaine forme sociale : le travail abstrait.

ENCORE ET TOUJOURS LE TRAVAIL ABSTRAIT

Dans le procès de production, le travail du producteur de marchandises est privé, concret, qualifié et individuel, mais dans sa valeur d’échange, ce travail devient social, abstrait, simple et socialement nécessaire.

Entre ces quatre déterminations, c’est le travail abstrait qui joue le rôle central, parce que ce n’est qu’ainsi que le travail devient social...Mais il n’en va ainsi que dans le capitalisme.

Dans les sociétés précapitalistes, au contraire, les travaux sont sociaux dans leur forme naturelle et particulière, comme élément nécessaire d’un tout, et non en tant que parties équivalentes d’une masse de travail social indifférencié.

Cette attention au caractère abstrait et anonyme de la coercition exercée par la valeur – dans une époque où le prolétariat au sens classique était à son apogée, en Union soviétique comme ailleurs – amène Roubine à voir dans l’inégalité des classes la conséquence plutôt que la cause de la valeur marchande.

Il affirme que la théorie marxienne de la valeur ne néglige pas totalement les classes, mais qu’elle les traite à partir de l’égalité des parties prenantes de l’échange.

La théorie de la valeur, dont le point de départ est l’égalité des marchandises échangées, est indispensable, assure-t-il, pour expliquer la société capitaliste et l’inégalité qui y règne.

Ainsi, dans les années 1970 encore, on a vu des préfaciers du livre de Roubine sentir la nécessité de prendre leurs distances vis à vis de telles « hérésies ».

|Anselm Jappe enseigne la philosophie. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont le dernier, « Crédit à mort. La décomposition du capitalisme et ses critiques », est paru en janvier dernier.|


[1L’intégralité de cet article se retrouve dans la Revue internationale des livres et des idées (Rili), n°13, septembre-octobre 2009.

[2l’objet placé sur le chemin pour faire trébucher



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