LE CAPITALISME accélère ses expériences de laboratoire avant exportation MASSIVE du POISON

lundi 5 mars 2012
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On reproche parfois aux communistes de raisonner avec une grille de lecture de l’affrontement de classes où tout ne serait que « complot » , « coordination dans des cabinets secrets » de sales coups contre les peuples, préparés par des équipes à la solde de nos adversaires..
Je ne vais pas jusqu’à imaginer que les PDG des grands groupes multinationaux, leur personnel de de domesticité politicienne (de droites et de Gôôche) et les patrons des grands médias sont en vidéo –conférence permanente.

Il n’en reste pas moins que le CAPITAL, -et de façon ô combien plus organisée que notre camp, surtout depuis que des partis se disant communistes ont rayé de leurs actes l’internationalisme qui fut un sacré atout du mouvement ouvrier-avec les contradictions que nous connaissons, sait coordonner la lutte de classes , tant il est vrai que sa CRISE GLOBALE et systémique, impose plus que jamais de ne laisser aucun espace à de la résistance contagieuse.
Les plus jeunes de nos lecteurs ignorent pour certains ce que fut, dans les années73, la création de la TRILATERALE
Je les invite à s’approprier ce qu’apporte d’informations et d’analyses cet article d’Olivier BORAL dans le Monde Diplomatique

Qu’on m’autorise ses deux citations

Il y a trente ans, en juillet 1973, à l’initiative de M. David Rockefeller, figure de proue du capitalisme américain, naissait la Commission trilatérale. Cénacle de l’élite politique et économique internationale, ce club très fermé et toujours actif de hauts dirigeants a suscité nombre de controverses, surtout à ses débuts [1]. La Commission entend alors devenir un organe privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des pays de la triade (Etats-Unis, Europe, Japon). Sa charte fondatrice résume : « Centrée sur l’analyse des enjeux majeurs auxquels font face l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest et le Japon, la Commission s’attache à développer des propositions pratiques pour une action conjointe. Les membres de la Commission regroupent plus de 200 distingués citoyens provenant des trois régions et engagés dans différents domaines [2]. »

La création de cette organisation opaque, où se côtoient à huis clos et à l’abri de toute compromission médiatique des dirigeants de multinationales, des banquiers, des hommes politiques, des experts de la politique internationale, ou encore des universitaires, coïncide à ce moment avec une période d’incertitude et de turbulence dans la politique mondiale
(fin de citation)

Et Boiral de rappeler :
« Le cadre national serait trop étroit pour traiter des grands enjeux mondiaux dont la « complexité » et l’« interdépendance » sont sans cesse réaffirmées. Une telle analyse justifie et légitime les activités de la Commission, à la fois observatoire privilégié et contremaître de cette nouvelle architecture internationale. » [3]

Quand on relie ce rappel d’informations à la situation politique sur ce continent, on peut-certes en prenant le risque de se tromper, s’interroger :
Et si la fameuse crise dite des "subprimes " qui a dès 2077 déclenché le tintamarre visant à faire de la CRISE dite « financière »un espèce de virus mortel, amenant les dirigeants à sortir des muscles à la Popeye contre les fameux « banquiers –voyous » qu’on se promettrait de mettre au pas, en « moralisant » leurs activités folles qui seraient régulés …tout en demandant aux peuples, avec la larme à l’œil sur le sort des plus « exposés » , de comprendre que le choix se résumait ,hélas ,à une seule alternative.
« OU je te coupe une jambe aujourd’hui, ou demain je serai contraint de t’amputer des deux, puisque « nous » avons contracté une gangrène inguérissable, en raison de notre habitude catastrophique qui consiste à nous empiffrer, à vivre comme des nababs, au-dessus de nos moyens. »
L’ennui, mais simple détail c’est que les peuples ne sont pas atteint de gangrène !

C’est le Capitalisme qui frappe, saigne, tue, pourrit tout !
Dès lors, est il ridicule d’imaginer ce que peuvent se dire nos « experts » de Trilatérale 2012.
« Si nous faisions en sorte que l’obsession de la « dette » ( ??) des déficits publics, soit pour les peuples ce qu’était l’orage pour les gaulois : la peur de l’imminence de voir le ciel leur tomber sur la tête ?
Si nous testions cela à doses différentes selon les peuples, leur HISTOIRE, le contexte géopolitique ?
Si nous ciblions avec dose massive un pays, la GRECE, afin de mesurer avant extension massive PARTOUT….ce que nous pouvons infliger qui soit qualifié certes d’"insupportable "...mais en définitive supporté (aux deux sens du terme) par les travailleurs, la jeunesse, les couches populaires déjà en souffrance

Ce qui ne conduit pas forcément à la REVOLTE
Parfois à la résignation, aux recettes d’individualisme, au pire (pour le Capital) de simple "indignation "

Cette dernière est certes plus « porteuse » que le suicide collectif mais tant que la RESISTANCE ne se traduit pas par la contre-offensive en terme de luttes de classes et d’e recherche d’Alternative politique de radicalité, de construction d’OUTILS réellement « communistes » (utiles donc à « l’en commun »…, les bourgeoisies européennes peuvent supporter les "sit-in" de places publiques à Barcelone et demain à Paris.
Par contre si, en GRECE, et c’est le cas, le peuple commence à prendre la rue, s’organise, lutte, rien n’est joué pour la suite.
En Grèce certes mais aussi…chez nous !
Car le venin « AUSTERITE » suppose d’être administré avec comme antidote… les piètres répliques made in CES de Bruxelles avec du syndicalisme d’accompagnement et des traductions politiques de rapports de forces qui n’alimentent pas le besoin de passer à la vitesse supérieure, de ce côté-ci de la Barricade où nous sommes, n’en déplaise à certains, déterminés et nombreux !
Partout, on le voit, la « démocratie élective » conduit à ce que les équipes de saigneurs soient fessées dans les urnes afin que les remplaçants continuent avec un peu d’état de grâce, de répit momentané salvateur, le sale boulot des prédécesseurs.

GRECS Italiens espagnols ont obtenu que les « politiciens » qui les conduisaient dans le mur, -socialiste comme Papandréou et Zapatero, de droite populiste comme Berlusconi -soient « virés ».
Remplacés par de chefs d’ETATS choisis par la BCE et Mme MERKEL (Grèce et Italie) ou héritier "dé diabolisé" du franquisme d’avant hier

Comme aurait pu le dire en 2012, un pâtissier célèbre du Grand sud-ouest, candidat du PCF en 69 aux présidentielles (avec 22 pour cent…), reprenant pour la moderniser sa célèbre formule concernant le choix entre Poher et POMPIDOU...

"Maintenant, ils te soignent la PESTE en t’inoculant le CHOLERA. »

On voudra bien m’excuser d’évoquer les « grandes questions POLITIQUES qui tiennent le chômeur des quartiers NORD en éveil devant sa télé jusqu’aux dernières infos de la nuit.
Capitales pour lui !
J’en cite deux ou trois ;.
« Est-ce que la courbe de Sarko , dans les sondages, croise celle de Hollande ou bien le futur Président qui va changer ma vie et celle de ma famille , de mes copains, est-il encore en tête ? »
« Mélenchon a t-il encore mieux fait briller le regard de ceux qui pensent voir sur scène Lénine, Jaurès voire un Georges Marchais sorti de sa tombe de Chantilly pour redonner des « peps » aux masses ?
« Poutou ne devrait-il pas passer en bleu de travail à la télé puisque le NPA m’explique que c’est sa nature d’ouvrier de chez FORD qui est la garantie qu’enfin le monde va changer de base ?

Bref…je sens bien que mon roman d’espionnage sur le complot du capital n’est vraiment pas à la hauteur des grands problèmes du moment. !

ROUGE MIDI publiera ce papier par gentillesse et souci de pluralisme, car en approuver quelques termes serait donner dans le panneau que la bourgeoisie et ses partis ont décidé de nous éviter !

Nous y cognerions nos petites têtes, de petites gens !
Chacun à sa place, bon sang !

Sinon, le peuple va faire comme ses hooligans qui envahissent le terrain de foot réservé aux joueurs et aux arbitres.

« Nous mêler de ce qui NOUS regarde, réfléchir ensemble, ne pas subir, s’épauler, faire face, s’unir, lutter ?
Mais, ma chère, ou irions-nous ?
Et pourquoi pas le Communisme, tant qu’on y est !! »

Alain Chancogne

Sur le même sujet on lira dans la même rubrique l’article Au comme en semant était le mot


[1Le Monde diplomatique a consacré plusieurs articles au sujet dans les années 1970. Lire en particulier Claude Julien, « Les sociétés libérales victimes d’elles-mêmes », et Diana Johnstone, « Une stratégie trilatérale », respectivement mars 1976 et novembre 1976. Lire aussi l’article de Georges-Albert Astre, « Le nouveau capitalisme », in Manière de voir, n° 72, en vente le 15 novembre.

[2depuis cet article de Boiral datant de 2003 le groupe s’est notablement élargi

[3Pour illustrer cette vision quoi de mieux que cette déclaration qu’il faudrait diffuser largement :
« Nous sommes reconnaissants envers le Washington Post, le New York Times, Times Magazine et d’autres grands journaux, leurs directeurs ayant participé à nos rencontres et ayant respecté la promesse de discrétion pendant près de 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre Plan pour le monde toutes ces années durant si les projecteurs avaient été braqués sur nos activités. Le monde est maintenant plus sophistiqué et plus préparé à accepter un Gouvernement Mondial. La Souveraineté Supra-Nationale d’une Elite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable au principe d’Autodétermination Nationale des peuples, pratiquée tout au long de ces derniers siècles ».
David Rockefeller (Discours à la Commission Trilatérale en 1991). NDR



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