Assises du communisme : c’est parti !

vendredi 21 septembre 2012
par  Charles Hoareau
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Le stand de la fête de l’Huma placé sous le signe des assises, a été de l’avis de toutes celles tous ceux qui ont eu la chance d’y participer, a été une grande réussite. Réussite par le nombre des participants, par la qualité des débats, par l’ambiance enthousiaste qui régnait.

Aux 3 débats qui se sont succédé l’assistance nombreuse et attentive débordait largement sur l’avenue.

- Celui organisé par la Polex, a porté sur la situation en Syrie, en Afrique et le rôle des puissances occidentales dans les conflits en cours. Il a permis de souligner l’enjeu de refuser le retour aux guerres coloniales que les pays impérialistes, dont la France, veulent imposer. Un syrien, présent dans l’assistance, souligna avec force et de multiples exemples le rôle des médias pour pousser à l’intervention internationale et empêcher les syriens de décider par eux-mêmes de leur avenir. Le débat s’est conclu par le vote, à l’unanimité des présents, d’une lettre ouverte à Fabius, pour dire non à la guerre, aux livraisons d’armes et ces opérations de déstabilisation qui transforment le monde en poudrière.

- Celui sur les luttes et le rôle des politiques a tenu lui aussi l’essentiel de ses promesses. A Olivier et Taëb de Continental Nutrition parlant de leur emploi comme un emploi d’utilité publique, un membre de l’assistance donnera son accord en donnant un exemple éclairant, celui de la multinationale taïwanaise Foxcom. Ce groupe, voulait fermer son usine au Brésil. Dilma Russef, la présidente brésilienne a alors convoqué le PDG et lui a tenu en substance le propos suivant : « Je ne peux pas vous empêcher de partir du Brésil mais si vous le faites plus aucun de vos produits ne rentrera ici. ». Le propos a été efficace : non seulement le groupe n’a pas fermé l’usine brésilienne, mais il en a ouvert une deuxième.
Quand le politique veut il peut.
On est là devant un protectionnisme au service du peuple.

Répondant à une question, Gérard de Fralib détaillera comment toute l’action syndicale a une portée politique ce que démentiront pas les Véninov présents. Ce sont bien les questions de l’appropriation des usines par les ouvriers, de la nécessité de sortir des règles imposées par l’UE au nom de la concurrence libre et non faussée qui ont été au cœur de ce débat. Avec les exemples d’engagements de campagne du candidat Montebourg et non tenus pour l’instant par le ministre (réquisition de la marque…) Olivier de Fralib résumait l’esprit des syndicalistes participant au débat : les politiques peuvent faire et s’ils ne font pas, nos luttes les contraindront.

- Le dernier débat portait sur les Assises. Il était bien dans le prolongement des rencontres de Marseille. Dans la filiation du texte initial de 2008 (4 ans déjà !) a été réaffirmée la volonté de rassemblement des communistes, d’approfondissement de ce que peut être le communisme du 21e siècle et la nécessité de faire connaître notre point de vue afin de peser dans le débat politique national.

A l’issue de ce dernier débat, et ce n’est pas la moindre des annonces, la date des assises a été fixée : elles auront lieu, les 28, 29, 30 juin 2013.
C’est donc parti !



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