Les brèves de janvier 2013 (I)

lundi 14 janvier 2013
popularité : 3%

En deux parties pour cette reprise de notre rubrique.

Afghanistan : Un attentat tue quatre chefs tribaux en Afghanistan.
Les autorités afghanes ont fait part dimanche 6 janvier de la mort de deux kamikazes qui se sont fait exploser au milieu d’une réunion de chefs tribaux dimanche à Spin Boldak, dans le sud de l’Afghanistan, tuant quatre chefs et faisant au moins 15 blessés. Des témoins ont fait état de deux explosions suivies par des tirs d’armes de petit calibre. Le bâtiment du conseil de la ville a été gravement endommagé et des personnes ont pu être ensevelies dans les décombres, faisant craindre un bilan plus lourd. Les forces occidentales ont chassé du pouvoir les talibans fin 2001, mais n’ont pas réussi à mater leur insurrection. Depuis une décennie, les talibans luttent contre les forces nationales afghanes et leurs alliés occidentaux dans l’espoir de reprendre le pouvoir à Kaboul.

Afrique du sud : les mines menacent de licencier en cas de nouvelles taxes
Si les nationalisations réclamées par son aile gauche ne semblent pas à l’ordre du jour, le Congrès national africain pourrait préconiser l’adoption de nouvelles taxes sur les résultats des mines lors de son congrès qui a débuté dimanche 16 décembre à Mangaung (Bloemfontein, Centre). "Cela signifiera que beaucoup de mines marginales devront être fermées, et, en termes de pertes d’emplois, la probabilité est qu’il y en aurait des dizaines de milliers", a menacé le directeur général de la Chambre des mines (patronat).

Allemagne :L’autorité financière allemande soupçonnée de violer les règles du marché unique.
L’union européenne examine actuellement si l’autorité allemande de contrôle des marchés financiers, le BaFin, a violé les règles du marché unique en limitant la liberté de circulation des capitaux vers l’étranger. Le BaFin, soupçonné d’avoir favorisé indirectement les banques allemandes en interdisant aux filiales de banques étrangères basées en Allemagne de transférer de fortes sommes à leur maison mère. La limitation des transferts importants de capitaux rend plus difficile pour une banque étrangère la rentabilité dans certaines activités en Allemagne, comme la collecte d’épargne par exemple. l’objectif de l’autorité financière allemande serait d’éviter que les difficultés d’une maison mère à l’étranger puisse entraîner une contagion à une banque qu’elle supervise. Interrogé lors d’un point presse, Stefaan De Rynck, porte-parole de Michel Barnier, n’a pas souhaité confirmer ces informations.

Arabie saoudite : Un tiers des Saoudiens sont pauvres.
Les autorités de Riyad n’apprécient pas beaucoup qu’on parle de la pauvreté dans le pays. Pourtant, c’est la réalité du quotidien de la population. On a du mal à imaginer qu’il y a des familles qui se limitent au strict nécessaire pour manger et boire, les trois quarts de leur revenu étant absorbés par le loyer. Des familles vivent au-dessous du seuil de pauvreté, les hommes ne gagnent pas plus de 50 dollars par mois. L’économie saoudienne souffre de l’arrimage de la monnaie nationale –le riyal– au dollar américain. Cet arrimage a provoqué une inflation considérable et donc un recul du pouvoir d’achat. A cela s’ajoute la crise du logement. Entre 70 et 90% des Saoudiens ne sont pas propriétaires de leur logement et ne peuvent que rêver de posséder un jour leur propre maison,[L’accaparement de terrains puis le fait de bénéficier de travaux publics sont une des sources d’enrichissement des membres de la famille royale.]

Argentine : Des dizaines de milliers d’Argentins défilent contre Cristina Kirchner.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mercredi 19 décembre dans les rues du centre-ville de Buenos Aires à l’appel de syndicats opposés à la présidente argentine Cristina Kirchner, notamment pour protester contre l’impôt sur le revenu qui, selon eux, frappe de plus en plus les salariés.
"Non à l’impôt sur le travail ! Oui aux allocations familiales pour tous !", résumaient plusieurs banderoles et pancartes sur le parcours de la manifestation, à laquelle ont participé un grand nombre de chauffeurs routiers. Convoquée par la CTA dissidente et par la CGT dissidente de Hugo Moyano, le puissant dirigeant des camionneurs, ex-allié de la présidente Kirchner jusqu’à 2011, la manifestation n’a toutefois pas mobilisé les classes moyennes, qui avaient mené une grande marche début novembre autour des mêmes revendications.

Autriche : Nouvelle hausse du chômage en décembre à 8,6% .
Le taux de chômage en Autriche a grimpé à 8,6% de la population active en décembre, contre 8,2% un mois plus tôt, en raison de la dégradation des conditions économiques en zone euro, a annoncé mercredi le ministère autrichien du Travail et des Affaires sociales.

Bahreïn :Interdiction de toute forme de manifestation.
Alors que le pays connaît des affrontements quotidiens avec les forces de l’ordre dans les villages chiites, l’opposition légale organisait jusqu’à présent régulièrement des rassemblements afin de canaliser la colère. Leur interdiction en dit long sur le sérieux de la volonté de dialogue récemment affichée par le régime.

Bangladesh : Nouveaux heurts entre ouvriers du textile et police.
De nouveaux heurts ont opposé au Bangladesh la police à quelque 10 000 ouvriers du textile manifestant pour de meilleures conditions de travail, après l’incendie dans l’usine Tazreen Fashion, à Ashulia, qui a fait 110 morts, dont de nombreuses femmes, parmi les ouvriers qui travaillaient pour des marques occidentales et dont le revenu minimum mensuel est de 28 euros. Depuis le drame, des militants pour le droit du travail et des ouvriers manifestent presque quotidiennement à Ashulia et à Dacca. Dans certaines usines, les ouvriers reçoivent des formations pour donner les "bonnes" réponses aux auditeurs envoyés par les grandes marques et des registres de présence factices sont présentés pour cacher le nombre réel d’heures de travail. Dans un pays où les syndicats indépendants sont inexistants, les associations bangladeshies et internationales tentent de convaincre les marques étrangères d’accepter la création de comités indépendants, qui puissent mettre en place des programmes de sécurité et améliorer les conditions de travail des ouvriers dans les usines. Ces comités, présents sur chaque site industriel, regrouperaient des représentants du management et des ouvriers, ainsi que de leurs clients. Mais seuls deux grands groupes occidentaux – Tchibo et Philips Van Heusen – ont accepté leur création. Dans un rapport, publié en avril, le cabinet de conseil McKinsey estimait que le Bangladesh est en passe de devenir "la deuxième Chine", avec des exportations de textile qui devraient tripler d’ici à 2020. De nombreuses sociétés chinoises ont commencé à y délocaliser leurs usines.

Bolivie : La Bolivie nationalise des compagnies d’électricité appartenant à l’espagnol Berdella.
Le président bolivien Evo Morales a annoncé samedi 29 décembre la nationalisation des compagnies d’électricité Électrophone, installée à La Paz, et Elfe, située à Dorure, détenues par le groupe énergétique espagnol Berdella. Ces deux dernières nationalisations interviennent après une série de mesures semblables prises par le président bolivien. Déjà en mai dernier, l’État avait décidé d’exproprier la filiale du groupe espagnol Red Electrica Corporacion (REE) Cette fois, Evo Morales a indiqué qu’il avait agi parce que Iberdrola faisait payer son électricité plus cher dans les zones rurales que dans les villes et que le service était inégal. "Nous sommes contraints de prendre cette mesure afin que les tarifs de l’électricité soient uniformes", a précisé le président bolivien. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2006, Evo Morales a déjà nationalisé les richesses pétrolières du pays, des fonderies, ainsi que des compagnies d’électricité. Il a aussi nationalisé des raffineries et des compagnies de télécommunication.

Centrafrique : Toujours plus d’enfants soldats dans les milices rebelles et gouvernementales.
Un nombre croissant d’enfants sont recrutés par les rebelles mais aussi par les milices pro gouvernementales en Centrafrique. Environ 2500 enfants– filles et garçons– se retrouvaient déjà dans des groupes armés, y compris des groupes d’autodéfense. Ces jeunes, notamment ceux séparés de leurs familles, peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures. Un certain nombre de groupes rebelles et plusieurs milices pro-gouvernement sont devenus plus actifs ces dernières semaines dans la capitale Bangui et à travers le pays. Sur le terrain, la coalition rebelle Séléka a arrêté son offensive lancée le 10 décembre dans l’attente de négociations à Libreville, à une date encore incertaine.

Chine :Les investissements étrangers autorisés pourraient décupler.
La Chine pourrait décupler le montant autorisé d’investissements d’institutions financières étrangères, en actions, obligations et dépôts bancaires, aujourd’hui fixé à 80 milliards de dollars. Alors que les personnes physiques étrangères n’ont pas accès au marché boursier chinois, les institutions étrangères doivent au préalable être reconnues en tant qu’investisseur institutionnel étranger qualifié (QFII).
Or l’investissement étranger dans le cadre du programme QFII ne compte aujourd’hui que pour 1,6% de la capitalisation totale des Bourses chinoises et la Chine, deuxième économie mondiale, souhaite l’augmenter afin de stimuler ses marchés financiers. Le plafond total autorisé pour l’ensemble des investisseurs étrangers avait déjà été porté en avril dernier de 30 à 80 milliards de dollars. Quelque 169 institutions étrangères avaient ainsi injecté 37 mds USD à la fin 2012 au titre du QFII, selon des statistiques officielles. En juillet, la CRSC avait par ailleurs porté la part que les institutions étrangères peuvent détenir dans les sociétés chinoises cotées en Bourse de 20% à 30%.Les investissements étrangers dans les banques et sur les marchés financiers chinois sont réservés à certaines institutions financières, sous réserve d’une approbation du QFII, créé il y a dix ans pour promouvoir l’internationalisation de la devise chinoise, le yuan.

Chypre : Pas de plan de sauvetage avant mars.
Victime de l’importante exposition de ses banques à la crise grecque, Chypre, l’une des plus petites économies de la zone euro, a demandé en juin une aide à l’Union européenne et au Fonds monétaire international qui pourrait atteindre 17,5 milliards d’euros. les ministres des finances de la zone euro souhaitent attendre l’issue du scrutin des 17 et 24 février pour négocier avec le successeur du président communiste. La presse allemande a, par le passé, critiqué le statut de Chypre, connu pour être un paradis fiscal pour Russes fortunés, et exprimé son malaise vis-à-vis d’un éventuel plan de sauvetage. Chypre, de son côté, se défend en expliquant que son système est conforme au droit international en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Corée du Nord :Pyongyang prône la fin de l’affrontement avec la Corée du Sud.
Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un,a appelé de ses vœux, mardi 1er janvier, la fin de la confrontation avec la Corée du Sud et un "virage radical" permettant l’émergence d’un "géant économique", tout en réaffirmant les ambitions militaires du régime communiste. Ces déclarations surviennent quelques semaines seulement après l’élection à la présidence sud-coréenne du conservateur Park Geun-hye et alors que le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies envisage de nouvelles sanctions contre Pyongyang en raison de son dernier tir de fusée.

Corée du Sud : Des tracts largués par des militants sud-coréens.
Des Sud-Coréens militant pour la démocratie ont envoyé mardi 1er décembre par ballon des tracts politiques de l’autre côté de la ligne de démarcation, en Corée du Nord. Ils exhortaient les Nord-Coréens à se soulever contre Kim Jong-un.
Ils avaient notamment envoyé l’an dernier des textes faisant référence aux révolutions du "printemps arabe". Interrompus pendant onze ans, ces envois avaient repris à la fin de 2010, après le bombardement par le Nord d’une petite île sud-coréenne située près de la ligne de démarcation maritime.

Côte d’Ivoire : Les leçons du procès Mahé.
Le procès de l’affaire Mahé, du nom de ce civil ivoirien tué par des soldats français de la force Licorne en 2005, s’est conclu Le 7 décembre par la condamnation de trois anciens militaires et l’acquittement d’un quatrième. Les débats ont passé au scanner la mécanique des ordres et l’éthique du soldat. La cour d’assises de Paris n’a trouvé aucune excuse aux accusés, car "rien", selon elle, ni leur soumission à la hiérarchie, ni l’impératif qu’avaient alors les militaires de protéger les populations des exactions des "coupeurs de route" locaux tels que Mahé, "ne pouvait justifier qu’un homme blessé et ligoté soit étouffé avec un sac-poubelle".Mais alors que le parquet avait requis de l’emprisonnement ferme, le jury a choisi le sursis, en le motivant par des "circonstances exceptionnelles". L’audience s’est ainsi achevée sur un coup de projecteur aussi inattendu que peu flatteur pour l’opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci), sous mandat de laquelle l’armée française agissait.

Égypte : La rue gronde.
Depuis le vendredi 23 novembre, manifestations et sit-in des opposants au régime islamiste ont repris sur la place Tahrir. La Coalition nationale des forces de l’opposition, qui réunit plusieurs organisations progressistes, a publié un texte annonçant que le sit-in de la place Tahrir continuerait jusqu’à ce que les décrets “inconstitutionnels” et “dictatoriaux”de Morsi soient annulés. Signée par plus de 35 mouvements et partis politiques, cette déclaration exige la dissolution de l’Assemblée constituante, qui est en train d’élaborer la Constitution du pays, le licenciement du ministre de l’Intérieur et un remaniement ministériel. Elle dénonce l’“entêtement” du président et reproche au ministère de l’Intérieur de faire un usage excessif de la force contre les manifestants. Les militants égyptiens ont annoncé qu’ils resteraient place Tahrir jusqu’à ce que le président Morsi retire le décret qui lui accorde officiellement des pouvoirs illimités.

Espagne : Le chômage espagnol amorce une légère décrue.
Le chômage en Espagne a diminué en décembre par rapport au mois précédent, mais il reste toutefois en hausse sur un an et termine l’année au niveau très élevé de 4,85 millions de demandeurs d’emploi. La secrétaire d’État à l’emploi, Engracia Hidalgo, a toutefois attiré l’attention sur le caractère en partie saisonnier de cette évolution. Selon l’Institut national de la statistique (INE), le taux de chômage a franchi au troisième trimestre 2012 la barre historique de 25 %, à 25,02 % de la population active, soit le niveau le plus élevé, après la Grèce, dans l’ensemble du monde industrialisé.

États-Unis : Le président des États-Unis Barack Obama va participer à une conférence de presse lundi à 11H30 durant laquelle il évoquera le relèvement du plafond de la dette, énième sujet d’affrontement avec les républicains du Congrès, a-t-on appris auprès de la Maison-Blanche. Selon un haut responsable de la présidence s’exprimant sous couvert d’anonymat, M. Obama veut parler du relèvement du plafond légal de la dette, prérogative du Congrès partiellement aux mains de ses adversaires républicains, que le dirigeant démocrate a déjà affrontés sur les questions budgétaires pendant le Nouvel An. Après des négociations de dernière minute, les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, avaient fini par céder sur une hausse d’impôts pour les contribuables les plus aisés, afin de ne pas être tenus responsables du "mur budgétaire", un choc d’austérité qui se serait automatiquement enclenché faute d’accord .Mais cette bataille en annonçait une autre, celle du relèvement du plafond de la dette, mesure nécessaire au premier trimestre faute de quoi les États-Unis se retrouveraient techniquement en cessation de paiements. Si le Congrès refuse d’autoriser les États-Unis à régler ses factures à temps, les conséquences pour l’économie mondiale pourraient être catastrophiques", avait-il dit le 5 janvier. Le précédent affrontement sur le relèvement du plafond de la dette, feuilleton en forme de psychodrame lors de l’été 2011, avait déjà débouché sur un accord de dernière minute, mais l’agence de notation Standard and Poor’s avait tout de même dégradé la note de la dette souveraine des États-Unis. La conférence de presse de lundi intervient aussi un mois tout juste après la tuerie dans l’école primaire Sandy Hook de Newtown, dans le Connecticut, qui a relancé l’éternel débat sur le contrôle de la circulation des armes aux États-Unis.

France : La chasse aux Roms ne mène à rien.
Chose promise, chose due. Après avoir proposé la suppression de l’aide au retour des Roms dans leur pays d’origine, le ministre de l’Intérieur l’a mise en œuvre le 19 décembre dernier. Mais le problème des Roms est-il pour autant résolu ? Il y a deux ans, la décision de la France (réitérée depuis chaque année) d’expulser collectivement plusieurs communautés de Roms originaires de Roumanie a fait des vagues en Europe. En effet, la liberté de circulation est l’une des valeurs fondamentales de l’Union européenne : n’importe quel citoyen d’un État membre a le droit d’aller et de s’installer où il veut. Le gouvernement de Paris a dû donner des explications, affirmant alors qu’il ne s’agissait pas d’"expulsions collectives" mais de "rapatriements individuels", "à la demande", et que, en fait, on proposait aux familles de Roms de rentrer chez elles en échange de sommes avancées par l’État français. Les mesures de ce type n’étaient pas une nouveauté ; elles ont déjà été appliquées par le passé avec le même franc (in)succès. Cette fois-ci, néanmoins, les expulsions (ou rapatriements) ont été plus visibles car elles concernaient des centaines de personnes, dans un délai relativement court. Finalement, la communauté internationale a condamné le gouvernement français pour ses mesures abusives, et cette méthode pour "se débarrasser" des Roms s’est avérée, de toute manière, un échec : l’argent reçu n’a pas empêché les Roms de revenir en France. En Roumanie, la situation d’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement français est considérée avec ironie et condescendance. La France, justement, qui jusqu’à récemment donnait encore à la Roumanie des leçons de démocratie et s’évertuait à nous apprendre la tolérance et le multiculturalisme, ne parvient pas aujourd’hui à intégrer quelques milliers de Roms !

Grèce :Fiscalité : la Grèce serre un peu plus la vis
Le ministre des finances grec, Yannis Stournaras, a indiqué vendredi 4 janvier que la Grèce voterait d’ici la fin de la semaine prochaine une loi visant à durcir le régime d’imposition concernant notamment les salariés et professions libérales. la nouvelle imposition "va étrangler la classe moyenne", frappée déjà de plein fouet par la rigueur imposée depuis trois ans et ayant conduit à une réduction importante des salaires et des retraites.

Hongrie : Manifestations étudiantes contre les frais universitaires.
Quelque 800 étudiants ont défilé en direction du Parlement à Budapest tandis que des sit-in ont été organisés dans les universités et bâtiments publics dans la capitale et à Debrecen, Pecs, Szeged et Sopron. La réforme prévoit une réduction des places dans les universités financées par l’État et introduit des frais de scolarité et un système de prêt pour les étudiants. A partir de 2013, les étudiants devront payer jusqu’à 325 000 forints (1 150 euros) par semestre. Les organisations étudiantes affirment que ces mesures entraîneront une baisse importante des inscriptions à l’université

Irak :Un an après le retrait américain, l’Irak dans la spirale communautaire.
Un an après le retrait américain, les tensions confessionnelles se sont exacerbées et les attentats meurtriers se multiplient. Les tensions entre le pouvoir central et la zone autonome du Kurdistan sont plus vives que jamais. Depuis deux semaines, le pouvoir du premier ministre est menacé par une révolte dans les provinces sunnites. La communauté sunnite, qui accuse M. Maliki de mener une politique sectaire et discriminatoire, multiplie les manifestations à l’appel d’un "printemps irakien". Un appel auquel s’est rallié le chef politique chiite Moqtada Al-Sadr. les Américains ont quitté l’Irak en laissant derrière eux des institutions dont on voyait bien qu’elles n’étaient pas viables. Le système politique a été conçu pour satisfaire des partis politiques dont les bases étaient purement communautaires, en fixant des quotas à la libanaise. Or, contrairement au Liban, où le confessionnalisme est inscrit dans le marbre, en Irak il est inavoué.

Iran :Fronde ouvrière en Iran sous l’effet de l’inflation.
Des ouvriers iraniens ont envoyé une pétition au ministre du travail : ils dénoncent leur appauvrissement croissant et des fermetures d’usines en série, dans une période d’inflation majeure en Iran. Les 10 000 signataires refusent un projet de réforme de la loi du travail proposé au Parlement, qui faciliterait les licenciements. Une telle réforme"mettrait [leur] vie en péril", Ils demandent également au ministre du travail,Abdolreza Sheikholeslami, de démissionner. Les signataires demandent à tous les responsables concernés "des mesures urgentes" pour mettre fin à leurs souffrances et exigent que le salaire minimum soit réévalué suivant"l’inflation réelle".

Irlande :L’Irlande, un modèle pour l’Europe en crise ?
Après six années de crise, l’Irlande va mieux. A en croire les plus optimistes. L’ancien "tigre celtique" est pourtant bien loin de montrer de nouveau les dents. Cette année, non seulement la croissance frôle le zéro, mais elle est très irrégulière, avec un retour en territoire négatif au deuxième trimestre. De plus, la stabilisation cache un phénomène à deux vitesses : des exportations en hausse, mais une économie intérieure atone. Plus que jamais, l’Irlande fait reposer ses espoirs sur les multinationales étrangères qui s’implantent sur son sol. Mettant en avant son taux d’imposition sur les sociétés historiquement très faible (12,5 %).Néanmoins, la hausse des exportations s’est nettement ralentie ces derniers mois. Le chômage, quasiment inexistant avant la crise, a bondi à 14,6 %. La consommation décline, année après année. Les Irlandais sont écrasés par leurs dettes privées, conséquence de la bulle immobilière. Dans le même temps, les Irlandais subissent l’austérité. Depuis 2008, le pays a voté huit budgets de rigueur ! La TVA a été augmentée, de nouveaux impôts ont été créés, les aides sociales réduites... Ce tour de vis budgétaire est impressionnant : de 2008 à 2015, il atteindra 30 milliards d’euros, soit 20 % du PIB. Problème : il étouffe toute reprise intérieure.

Israël : Israël construit une clôture électrique « pour se protéger des terroristes » syriens.
Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a annoncé dimanche 6 janvier qu’Israël allait construire une nouvelle clôture de sécurité le long de sa ligne de démarcation avec la Syrie. S’exprimant lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, M. Nétanyahou a par ailleurs rappelé que la construction de la clôture électronique érigée le long de la frontière avec l’Égypte était presque terminée. La nouvelle clôture dans le Golan, dont une dizaine de kilomètres ont déjà été réalisés, suivra le parcours d’une plus ancienne. Il reste "près de 60 km" à construire et les travaux devraient se termine en 2013. Israël s’est emparé du plateau du Golan en 1967 pendant la Guerre des Six jours et l’a annexé en 1981, une décision qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Israël semble se perfectionner dans la construction de clôture le séparent ainsi des pays frontalier.



Commentaires

Sites favoris


20 sites référencés dans ce secteur