Fralib : le 26 et le 29 janvier, deux rendez-vous à ne pas manquer !

mardi 22 janvier 2013
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Cela commence à faire un moment que nous n’avons pas interrogé des fralibiens sur l’avancée de cette lutte qui ne se dément pas et marque des points jour après jour et encore au 840e jour de lutte. A quelques jours des vœux du syndicat, moment important pour celles ceux qui luttent dans ce département, rencontre avec Olivier.

RM :
Olivier où en sommes-nous de la lutte maintenant que SCOP TI est dans le paysage ?

Nous avons présenté, accompagnés de nos experts et structures en Préfecture des Bouches du Rhône le 6 décembre 2012 notre projet de SCOP (SCOP T.I) au Comité d’engagement dont la création a été décidée lors de la table ronde du 3 octobre 2012 et conformément aux engagements pris par l’Elysée le 31 août dernier.

Unanimement il a été reconnu que notre projet a évolué et qu’il y a de nouveaux éléments intéressants.

Il nous a été demandé de continuer à travailler sur quelques points ; ce que nous nous attachons à faire.
Des nouvelles réunions du Comité d’engagement sont programmées début février pour approfondir l’étude de notre dossier.
Il est également prévu que nos partenaires viennent participer à ces réunions.

Nous avons rencontré une nouvelle fois Monsieur Michel YAHIEL Conseiller Social à la Présidence de la République , à l’occasion de sa venue le samedi 12 janvier 2013 dans le cadre de l’inauguration de « Marseille Provence 2013 », il nous a reçu à la Préfecture des Bouches du Rhône.
Nouvelle rencontre utile, dans la continuité de notre rencontre à l’Elysée du 31 août 2012.

Il nous a dit être informé de notre situation, des réunions du Comité d’Engagement que nous avons présenté, de notre projet et qu’il connait les blocages d’UNILEVER sur nos exigences.
Ils nous a interrogé sur l’évolution de notre projet du point de vue de la direction opérationnelle. Nous avons échangé également sur la marque Eléphant.
Il nous a confirmé que le Président de la République suivait notre dossier et qu’il “ne nous lâcherait pas !”
Il nous a dit que dans notre dossier il y avait beaucoup d’éléments positifs .
Il reconnaît que le blocage vient d’UNILEVER !
En conclusion, nous lui avons remis le dossier présenté le 6 décembre actualisant notre solution alternative. Il nous a dit qu’il allait l’étudier. Il allait prendre contact avec le Ministère du Redressement productif. Il informerait le Président du contenu de la rencontre.
Il s’est engagé à nous contacter prochainement pour fixer la date d’une nouvelle rencontre à l’Elysée.

Dernièrement , nous nous sommes rendu le jeudi 17 janvier une nouvelle fois à l’Assemblée Nationale à l’initiative d’André CHASSAIGNE Député Communiste (63) et Co-président du Comité National de Soutien et de Lutte aux salariés de FRALIB qui recevait dans son bureau Boris VALLAUD - Conseiller du Ministre du Redressement Productif Arnaud MONTEBOURG accompagné de David LEBON son conseiller parlementaire. Nous avons évoqué notre dossier et proposé de se donner les moyens permettant d’accroître encore les pressions nécessaires sur le groupe UNILEVER qui impose, seul, un verrou à la construction de l’alternative sérieuse au sabordage de notre site et de nos emplois, alors que dans le même temps, ce groupe se taille la part du lion dans des marchés publics concernant ses productions.

Pour conclure sur cette question, nous avons aujourd’hui tout pour repartir : les bâtiments et les terrains, l’outil industriel, les hommes et femmes qualifiés et déterminés à reprendre le plus vite possible le développement des activités de commercialisation et de productions industrielles agroalimentaires, notamment de thés et infusions, des partenaires prêts a partir dans l’aventure avec nous.
Il ne manque plus qu’une chose, c’est que le Groupe UNILEVER assume pleinement ses responsabilités et permette par la cession de la marque Eléphant et des volumes de production qui vont avec , la reprise de notre activité.

RM : UNILEVER est intransigeant que dit le gouvernement face à cela ?

Aujourd’hui, comme je l’ai dit précédemment nous avons des contacts avec le gouvernement et notamment
Avec le Ministère du Redressement Productif d’Arnaud MONTEBOURG.
Il se félicite de l’avancer dans notre dossier en ce qui concerne l’acquisition par Marseille Provence Métropole du terrain, des bâtiments avec la totalité de l’ensemble des matériels et équipements du site.
Nous nous félicitons, nous aussi de la concrétisation de cet engagement s’inscrivant dans la maîtrise publique souhaitée. Mais nous ne pouvons et nous ne devons pas nous satisfaire de cela.
Si notre lutte avait pour objectif de faire de notre usine un musée de l’ancienne usine FRALIB qui conditionnait autrefois les productions de la marque mythique ELEPHANT vielle de 120 ans (et née à MARSEILLE !) alors nous pourrions nous satisfaire de cela !

Mais ce n’est pas notre objectif ! Notre but est et restera la reprise de notre activité industrielle et le maintien de nos emplois à Gèmenos.

L’acquisition par Marseille Provence Métropole du terrain, des bâtiments et des matériels et équipements du site constitue une étape importante dans la mise en œuvre du projet alternatif porté par les salariés de FRALIB.

Cette acquisition doit nous permettre de construire la sécurisation de l’activité industrielle à Gèmenos.

Le Président de la République François HOLLANDE quant à lui nous a fait savoir qu’il suivait notre dossier et qu’il “ne nous lâcherait pas !”

RM : selon le syndicat CGT que pourrait et devrait faire un « vrai » gouvernement de gauche ?

Le 30 septembre 2011 Arnaud MONTEBOURG en campagne pour l’élection aux primaires de l’élection Présidentielle est venu nous rendre visite dans notre usine qu’à l’époque nous occupions déjà pour protéger nos équipements que le Groupe UNILEVER voulait démonter.
Le soir même il tenait un meeting public à MARSEILLE où il parlait ainsi de notre conflit : « Est-ce que nous défendrons notre patrimoine industriel, la question a été posée par les Fralibs et je leur ai dit , je ne vois pas d’inconvénient à ce stade que nous puissions imaginer que dans les cas les plus extrêmes ,comme mesure de rétorsion et pour obliger UNILEVER à monnayer ces positions, à rester sage car ses profits sont très puissantissime et ils n’ont aucune raison de les accroitre , de prendre possession de la marque , de les exproprier , de les indemniser à la hauteur de ce qu’ils indemnisent leurs salariés et nous ferons une loi pour cela !!! »

Le Président François HOLLANDE que nous avons rencontré pendant la campagne électorale à 5 reprises et qui lui aussi est venu nous rendre visite dans notre usine le 22 aout 2011 tenait les propos suivants :
« Je suis venu pour chercher des solutions, non pas pour fermer l’entreprise, non pas pour améliorer le plan social. Je suis venu pour discuter avec les représentants des salariés pour qu’on puisse faire pression sur Unilever et favoriser le maintien d’un site industriel, d’une marque reconnue, d’un savoir faire qui seront utile non seulement à Marseille à Gémenos, mais utile à ce qu’est un patrimoine industriel et une fabrication de qualité dans notre pays. »

A la Bourse du Travail de Paris le 24 Février 2012 où nous avons organisé un grand meeting de lutte où tous les candidats de gauche sont venus s’exprimer sur notre dossier François HOLLANDE disait ceci :
« Rien n’est fait, rien n’est acquis, et si la victoire vient, je serai aussi à vos côtés demain Président de la République Française pour que votre site vive et que votre solution puisse être regardée avec le groupe Unilever.…Je demande qu’une table ronde puisse enfin se tenir entre toutes les parties prenantes pour l’avenir de Fralib Gémenos. Cette table ronde doit réunir bien sûr le groupe Unilever, les représentants de l’état, les représentants des collectivités locales pour qu’il puisse y avoir une suite au projet que vous avez vous-même présenté… »

Enfin à Marseille devant la presse le 14 Mars 2012 François HOLLANDE s’exprimait ainsi :
« Fralib : c’est de savoir si un grand groupe multinational peut faire n’importe quoi sur un site et l’abandonner en laissant ses travailleurs sans solution alors même qu’une reprise peut exister…
… On voit bien qu’il y a un certain nombre de multinationales qui veulent fermer des sites sans qu’ils puissent être repris en emportant la marque, en emportant le savoir faire et en empêchant que tout autre concurrent puisse s’installer sur le site qui a été abandonné. Et bien cela cessera après le 6 mai. »

Donc à cette question le syndicat CGT de Fralib répond tout simplement, il suffit de mettre en application toute ces très bonnes idées qui ont été exposées et argumentées pendant les campagnes aux élections Présidentielles et Législatives !

RM : quels sont les prochains RDV ?

Beaucoup de dates importantes à venir tous d’abord samedi prochain 26 janvier pour les vœux des salariés de Fralib en lutte qui auront lieu à 11h dans notre usine.
Ce sera l’occasion de faire le point sur notre lutte.
Ce moment de convivialité sera clôturé par Toufik , HK de "HK et les Saltimbanks" qui nous feront l’honneur et le plaisir de passer 2 jours avec les FRALIB. Plus que jamais « on lâche rien ! »

Cette initiative aura la particularité de se tenir quelques jours avant notre passage devant la cour d’appel d’AIX en PROVENCE Le mardi 29 février à 8h15 pour la contestation de la procédure du Plan de Sabordage de l’Emploi d’UNILEVER que nous comptons bien faire annuler pour la 3e fois !!!

Et nous appelons pour ce jour là à un large rassemblement autour de nous !!!

RM : Evidemment on y sera aussi



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