Avec Bruxelles, jamais déçus

samedi 16 février 2013
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Parfois il n’y a rien à analyser.

Le constat suffit :

Après que les industriels nous vendent du cheval à la place du boeuf, Bruxelles prendra tout son temps pour agir le moins possible : « Face aux demandes de la filière viande de rendre obligatoire la mention de l’origine de la viande dans les plats cuisinés, le commissaire européen à la Santé et à la Politique des consommateurs joue la montre. » (Usine Nouvelle)

Faut dire qu’il va bien falloir manger toute la viande américaine traitée à l’acide lactique que les autorités bruxelloises viennent d’autoriser

On se souvient que Bruxelles, en 2008, avait déjà autoriséles poulets traités au chlore
On espère que les abeilles ne butineront pas lesdits poulets. En tout cas celles qui demeurent vivantes après que l’Autorité européenne de sécurité des aliments a reconnu que les pesticides systémiques étaient dangereux pour lesdites abeilles - sans aller jusqu’à interdire ces produits,
Faut pas rêver

Notre santé est donc en de bonnes et européennes mains.

Notre économie aussi, avec Mario Draghi qui, doté d’une meilleure vue que notre bon président (celui qui s’alarmait d’une guerre des monnaies), affirme que « nous n’observons rien de tel ».
.
Il n’y a donc rien à faire dans ce domaine.

A se demander pourquoi un économiste taquin comme Patrick Artus affirme alors que « les européens ne veulent plus de l’Europe ».

Allons, un truc aussi utile.

Apparemment on s’inquiète aussi côté institutions bruxelloises, car la remarquable sobriété dans l’action dont font preuve ces élus et fonctionnaires si utiles pourrait passer inaperçue.

Ils ont donc imaginé de consacrer un budget au suivi des débats européens sur Internet, « particulièrement dans les pays connaissant un regain d’euroscepticisme ». Cela permettra ensuite à des fonctionnaires ou à des descendants des pères fondateurs d’intervenir dans ces débats pour « fournir des faits et des chiffres et déconstruire les mythes » (car il est bien connu que seuls des chiffres tronqués pourraient laisser croire que l’Union est un attelage funeste qui ne nous mène nulle part).

Le Daily Telegraph est un peu sceptique sur le côté très légitime d’une telle intervention de l’administration européenne dans le débat politique. En tout cas la troll patrol européenne est bienvenue sur ce site, on verra qui véhicule des mythes !

Comment dit-on déjà dans le document cité par le Daily Telegraph ?
Ah oui : « Pour renverser l’idée que l’Europe serait un problème, nous devons répandre l’idée que la solution aux défis que nous rencontrons réside dans plus d’europe, pas moins d’europe ». Indeed.

Plus d’Europe donc, pour plus de poulets chlorés, moins d’abeilles, plus de viande à l’acide, pour du cheval dans nos barquettes surgelées, pour un euro à deux dollars et autres bienfaits européens encore à venir.

Transmis par La péniche




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mardi 26 février 2013 à 15h47 - par  edgar

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