Les nouveaux prolétaires.

jeudi 21 septembre 2006
popularité : 4%

On croyait la classe ouvrière morte, eh bien, non !
Les nouveaux travailleurs pauvres seraient 7 millions en France.
Pour ces employés du tertiaire, ces smicards à vie, ces salariés logés à la même mauvaise enseigne, la flexibilité, la précarité et la peur sont le lot quotidien.
Enquête.

Ils ne désespèrent pas (de) Billancourt. Aresky Amazouz, Mohamed Ameri, Christiane Antoine-Brousse et leurs amis ne veulent pas de leur passé faire table rase.

Même s’ils ont été OS chez Renault. _Même si la forteresse ouvrière a définitivement relevé son pont-levis.
_Même si le site symbolique de l’île Seguin est tombé.
_Même si cette gigantesque friche industrielle est aujourd’hui âprement convoitée.

Ces pionniers du souvenir veillent jalousement sur leur passé et préparent l’avenir.
Ils sont là, ils existent en chair et en os, ils sont toujours ouvriers, à la retraite ou en activité, éjectés de l’usine de Billancourt ou partis ailleurs... Aresky Mohamed, Christiane et leurs ex-collègues sont des prolétaires.

Des vrais, selon les critères du Petit Larousse, « ne disposant pour vivre que de leur force de travail », et qui revendiquent le droit d’occuper un « local » de quelques mètres carrés sur le site historique pour raconter leur vie à l’usine au siècle dernier.

Ils rêvent d’un « lieu de mémoire vivant », qui ramènerait la classe ouvrière sur l’île Seguin et à sa juste place dans la société française.

"Lorsque Billancourt a fermé en 1992, on a tous été dispersés. On s’est retrouvés orphelins, explique Aresky qui, après avoir travaillé sur la chaîne du carrousel, a été recasé dans un service commercial de Renault.

On s’est dit qu’il fallait qu’on trouve le moyen de créer un lien avec tous les anciens".
D’ou la naissance en 1998 de l’Association des anciens travailleurs Renault de l’île Seguin.

« Depuis qu’on existe, personne ne veut parler de nous », regrette Aresky. La presse, probablement convaincue que la classe ouvrière a disparu, reste muette alors qu’avec les camarades ils se démènent pour éditer un livre, organiser des expositions...

Pendant les temps morts, ils se retrouvent dans un café, place Jules-Guesde, situé en face des ruines, avec le grand portail de feu « la forteresse ouvrière » dans l’axe du bar et devisent sur leur carrière d’hier, sur celle des ouvriers d’aujourd’hui et sur ce qu’ils redoutent des lendemains.

- Mohamed, ex-OS à la chaîne pendant vingt et un ans, aujourd’hui président de l’Atris se souvient : "Il y avait 58 nationalités qui travaillaient ici. C’était la misère, mais on entretenait des liens fraternels.

- On mangeait tous à la gamelle, on se les échangeait, comme ça, on voyageait dans le monde entier sur place« . »Le comité d’entreprise jouait un rôle très important.
Il invitait des écrivains et des chanteurs sur la chaîne, pendant les pauses.

- Tahar ben Jelloun, Moustaki et bien d’autres sont venus.
Ca nous permettait de nous épanouir, poursuit Aresky. Maintenant, les CE ne sont plus que tour-opérateurs, c’est comme les syndicats.

A notre époque, ils s’occupaient des gens, ils allaient chercher les adhésions.« »Maintenant, ils reçoivent des subventions et roulent en Vel Satis", grince Christiane, employée à la retraite.

- « Aujourd’hui les ouvriers sont éparpillés, ils ont des statuts et des horaires différents, c’est difficile pour eux de se défendre », tempère Aresky.
"Nous, on avançait petitement mais on avait l’espoir de progresser.

- Aujourd’hui, même avec trois malles de diplômes, les jeunes n’ont rien, ils sont précaires.
Au rythme ou ça va, la France entière appartiendra bientôt à la classe ouvrière", lance sa voisine en éclaireuse.

REGRESSION.

La prédiction de Christine témoigne que, pour la France d’en bas, la classe laborieuse a encore de l’avenir devant elle.

- Elle a la vie dure.

Avec ces quelques phrases lâchées autour d’un café, Mohamed, Aresky et Christiane ont fait un bref tour d’horizon d’un siècle de luttes, de progrès, de déceptions et aujourd’hui de régression.

Eux, ils étaient ouvriers dans l’industrie.
Ils pensaient, naïvement peut-être, qu’ils laisseraient en héritage aux générations suivantes la somme des garanties collectives arrachées une à une aux patrons.

- Eux, étaient OS (ouvriers spécialisés) ou OQ (ouvriers qualifiés) à temps plein dans l’industrie.

- Leurs enfants sont des galériens de l’industrie du tertiaire : employés atypiques, ouvriers smicards à vie, routiniers sans avancement professionnel, salariés logés à la mauvaise enseigne et parfois pas logés du tout, officiellement appelés travailleurs pauvres dans ce secteur clé de la modernité, paraît-il...

- Selon les dernières statistiques du chômage, plus d’un tiers des postes créés ces derniers mois sont précaires : CDD, missions d’intérim qui parfois n’excèdent pas quelques heures, contrats aidés de quelques mois, le tout payé au tarif minimum.

- Et on aimerait que ces emplois soient invisibles, on aimerait cacher ces avatars du néolibéralisme en les effaçant des statistiques, en supprimant le mot « ouvrier », du Petit Robert pour le remplacer par des euphémismes qui n’ont rien de doux : agents de production, techniciens de surface, hôtesse de caisse, assistant de service, opérateurs, animateurs, ou, en restant dans le général du politique « couches populaires » ou « France d’en bas ».

- Le Medef voudrait même faire croire qu’en démantelant le droit du travail, qu’en supprimant les entraves à la liberté de licenciement, les travailleurs iraient mieux, gagneraient des galons et des ronds !
Le tour de magie qui consistait à faire disparaître les prolétaires a échoué.

Coucou, les revoilà, les rebelles...

- Le 10 juillet 2006, les salariés d’un bazar-discount d’Alès, à l’enseigne Fabio Lucci (filiale du groupe l’italien Vetura SA qui possède aussi Eram, Tati et Gémo), pètent les plombs.

- La température est caniculaire et, sous les tôles du toit, ils crament.

- La climatisation du magasin menace de rendre l’âme.
Dans la réserve, c’est pire, il n’y en a pas !
Au fil des heures, ils enragent.
Finalement, 12 des 15 employés de l’enseigne cessent le travail.

Ce 10 juillet 2006, l’un deux, Sébastien, ne sait pas que la grève qui vient de débuter va durer des semaines et qu’il prendra sa carte à la CGT.
N’importe !
L’absence de clim pendant la canicule est la goutte de sueur qui a fait déborder le vase.

- Il y a tant à dénoncer.

Sébastien, 25 ans, titulaire d’un bac pro commerce a été embauché en mars 2005 par Fabio Lucci.
Il a décroché un premier CDD de quinze jours pour décharger des palettes, puis il en a enchaîné un deuxième de quinze jours aux postes de vendeur-caissier-préparateur.

Depuis, il remplace une caissière en congé de maternité, 30 heures par semaine, payé 817ââ€Å¡¬ net par mois.
Mais son boulot ne se limite pas à la caisse.
Comme tous ses collègues - essentiellement des femmes -, il est polyvalent.
« On s’occupe de l’arrivage des marchandises, de la caisse, de l’étiquetage, de la vente », explique-t-il.

- Et du ménage !

Chaque jour, un(e) employé(e) est désigné(e) pour la corvée des toilettes et, deux fois par semaine, une équipe de trois personnes passe les 1 200m2 du magasin et de la réserve à la serpillière entre 18 heures et 19h30.

Accessoirement, les salariés nettoient aussi le parking.

- Les heures supplémentaires ne sont pas payées et rarement rattrapées.

- Qui sait, d’ailleurs, si ces salariés en font puisqu’il n’y a pas de pointeuse ?

- « Fabio Lucci fait du hard-discount, et nous, on fait du hard-travail, lâche Sébastien, en ajoutant : le contentieux est lourd ».
Outre l’installation d’une clim en état de marche, les salariés rélament la requalification de trois CDD (sur quatre) en CDI, l’affichage des coordonnées de l’inspection du travail dans le magasin, une chaise par caisse (il en manque trois et, lorsque toutes les caisses sont en services aux heures d’affluence, les employé(e)s travaillent debout) et 5% d’augmentation de salaire.

- En guise de réponse, la direction, qui n’a pas souhaité s’exprimer, menace après cinquante jours de conflit de fermer le magasin.
- « C’est du chantage. Le magasin Fabio Lucci d’Alès fait partie des 10 premiers en France en chiffre d’affaires ! » lâche Sébastien, incrédule.

SOIF DE DIVIDENDES.

**Coucou, la revoilà, la classe ouvrière.

René, 50 ans, ne s’est pas méfié lorsqu’une société l’a recruté en 1999 pour faire la publicité de produits de marque dans des grandes surfaces.
A l’époque, cet ancien propriétaire d’une laverie, qui avait connu « la galère », n’était pas mécontent d’avoir décroché ce job : « J’ai trouvé ça intéressant », dit-il...
Jusqu’au jour ou, contôlé par l’inspection du travail dans un hyper à Annecy, il prend conscience de la gravité de sa situation : son employeur, rémunéré par des fabricants de hi-fi, PC, jeux vidéo, ect. pour organiser des animations dans les hypers, ne l’avait pas déclaré et lui payait une partie de son salaire en faux frais kilométriques.

- René avait été abusé pendant des années, et la boîte qui l’employait, en trafiquant sa fiche de paie pour s’exonérer de ses charges sociales, l’avait privé de ses droits :
*droit au chômage, à la Sécu, à la retraite...au respect.

- « Mon net imposable ne dépassait pas de 300 à 400ââ€Å¡¬, c’est à dire la moitié de mon salaire », explique-t-il.

René, réclame en vain des explications à son patron, subitement inscrit aux abonnés absents, puis se tourne vers l’enseigne.
« J’ai demandé à être payé, ils ont refusé en prétextant qu’ils n’étaient pas mes employeurs ».
En désespoir de cause, René alerte l’Association de défense des droits des salariés précaires (ADDSP), un collectif créé par deux ex-directeurs d’une société d’animation, Fouad Qendil et Rachid Kaddouri, qui en savent plus qu’ils n’en disent sur les pratiques limites dans ce secteur en pleine expansion.

Et qui rêvent d’y faire un grand ménage.

En quelques semaines, ils ont reçu des dizaines de témoignages d’« animateurs » paniqués, qui appellent à l’aide.
Des jeunes dipômés en quête d’emploi d’appoint, faute de mieux, des quinquagénaires devenus chômeurs accidentels au pic de leur carrière, des jeunes mères célibataires...

Des intermittents, recrutés par des « prestataires de service » peu scrupuleux, qui moissonnent sur le marché de l’emploi précaire.
De soi-disant « animateurs » mis gracieusement à la disposition des Carrefour, Auchan, Leclerc, ect. pour promouvoir des produits de marque et plus si besoin.

- Ils tirent les palettes, remplissent les rayons, vendent les produits, nettoient les gondoles, sans bénéficier des avantages sociaux annexes : congés payés, 13e mois, primes, ect.
Plus mal lotis que les salariés des grandes surfaces, caissières,vendeurs, manutentionnaires, pour qui la vie n’est déjà pas rose et dont l’avenir est en suspens.

- Le 28 juin dernier, c’est la CFDT-Carrefour qui va tirer la sonnette d’alarme : Carrefour licencie des caissières pour recruter des précaires !

- Dans son journal interne l’Hyper spécial emploi, le syndicat publie l’intégralité du courrier au vitriol envoyé le mois précédent au ministre du Travail, Gérard Larcher, avec copie à Jean-Louis Borloo.
Et voilà ce qu’on y lit sous la plume de la CFDT : « Comment peut-on tolérer que le second groupe mondial de distribution, le premier au niveau européen et français, dont le chiffre d’affaire a progressé de 6% en 2005, et dont les perspectives en 2006 s’annoncent prometteuses (+6% au premier trimestre) puisse licencier uniquement pour assouvir la soif de dividende des actionnaires ? »

- Et de commenter : « Carrefour, autrefois leader dans la qualité des rapports sociaux dans son domaine d’activité, porte aujourd’hui les germes d’un libéralisme préjudiciable au tissu social de notre pays ».

- Si la CFDT qui vient pourtant de conclure avec la direction du groupe Carrefour un accord sur la gestion prévisionnelle des emplois (GPEC), prend sans gants les devants, c’est qu’il y a péril en la demeure.
Le pacte à peine signé, l’enseigne annonçait la mise en place d’un « plan de sauvegarde pour l’emploi », tout en poursuivant le recrutement intensif de salariés précaires.

- Selon les estimations de la CFDT, le numéro un français de la grande distribution comptait, parmi ses effectifs en 2005, 3 800 étudiants, 589 apprentis, 1 100 jeunes embauchés en contrat de professionnaisation et 446 en contrat d’alternance.
A quoi s’ajoutent 4 719 salariés en CDD et des temps partiels en pagaille qui représenteraient près d’un tiers du personnel.

- « Carrefour entreprise citoyenne ou à la recherche d’une nouvelle catégorie de salariés qu’elle pourra moins payer ? » s’interroge le syndicat, qui a pris la parole en attendant de passer aux actes.

Pas facile.

« ça se bat ! »

Morcelés, éparpillés dans des unités, filiales, plateaux, dispersés chez des prestataires de service, des sous-traitants, des PME,devenus interchangeables et angoissés par le chômage, les soutiers de l’économie mondialisée ne savent pas touours à quel saint se vouer et se démènent chacun dans leur coin.

- Par soubresauts, ils se rebiffent, quand le patron a dépassé les bornes et que la coupe est trop pleine d’humiliations, de régressions, de harcèlement.

- Ils font grève chez Mc Do, Pizza Hut, Virgin, Foot Locker, Maxilivres, Carrefour ou la société de nettoyage Arcade.
Dans les hôtels de luxe, les esclaves des chaînes hôtelières du XXIe siècle ont débranché les aspirateurs pour dénoncer des conditions de travail hors normes, soutenir un collègue indignement viré.
Ils manifestent, saisissent les tribunaux, interpellent les élus, le gouvernement, la presse...

- "Ca se bat ! assure Aresky, l’ex - OS de la Régie, en rappelant qu’il y a quelques mois les jeunes agents de production de Renault Sandouville ont bloqué le port du Havre pour protester contre l’embauche, trop systématique, d’interimaires.

**Coucou, les revoilà les prolétaires.

Et puis, récemment, d’autres acteurs (sociaux) sont venus à leur rescousse.
Des inspecteurs du travail, des médecins du travail qui témoignent, anonymement ou à visage découvert lorsqu’ils sont militants, pour les salariés quand eux n’osent pas.

Dans le travail intenable, un ouvrage collectif dirigé par Laurence Théry, inspectrice du travail et chargée de la santé à la CFDT, sont ainsi résumées des tranches de vie d’ouvriers du tertiaire comme celle d’Hélène, « hotliner » (téléphoniste dans un centre d’appels).
Il est 8h56 lorsqu’elle prend son travail ce jour-là.
« Hélène le sait depuis la note de service de la semane passée : interdiction d’aller glisser un »bonjour« à ses colègues ».
Pas de temps à perdre sur la plate-frme téléphonique de S.,établissement de services bancaires ou elle est télé-opératrice depuis un an.

A 8h58 pétante, Hélène est à son poste, cernée par ses collègues téléopérateurs qui doivent répondre aux clients avec un mot d’ordre : sourire au téléphone, cela doit s’entendre...A tout moment, le manager qui est au bout de la rangée peut surprendre sa conversation.
Son ton est surveillé, son temps de parole est surveillé : pas plus de trois minutes de dépassement sinon le voyant rouge clignote en signe d’avertissement.
Ses mots sont surveillés : il est interdit de dire « peut-être », ou « voilà ».
Interdit d’hésiter, interdit d’utiliser le terme « retard ».
Seule l’expression « délai » est envisageable.
Entre 8h59 et 9h15, Hélène conseillera cinq clients, avec le sourire.

- « Elle voudrait aller vomir, mais impossible avant la pause de 10h30. Et puis il y a une autre épreuve en vue ; une autre comédie à jouer ; il y aura aujourd’hui un pot pour Noël à la cantine. Impossible d’y échapper et toujours sourire aux collègues, aux chefs. Et voir leurs sourires hypocrites. De 9 heures à 17 heures. Ou de 7 heures à 13 heures. Ou de 15 heures à 22 heures... ».

REHABILITATION DU TAYLORISME.

En janvier 2003, Laurent Fabius, qui n’était pas encore officiellement partisan du non lors du référendum sur la constitution européenne, faisait paraître une longue tribune dans la Revue socialiste sous le titre : « Répondre aux attentes des couches populaires ».

- Rappelant à ses lecteurs que la « tertiarisation » était « la première caractéristique du nouveau prolétariat », l’actuel candidat à la candidature pour l’élection présidentielle expliquait avec sa langue de bois polie au papier de verre triple 0 :
« Une grande partie de la reconquête des classes populaires tiendra, je crois, dans notre capacité à décrypter les formes de l’aliénation et les lignes de clivage traversant notre société, ainsi qu’à l’identification de leurs angoisses et de leurs attentes ».

**Sans prétendre vouloir éclairer sa lanterne, voici quelques éléments de réponse.

- Entre 1994 et 2003, les risques et les pénalités au travail ont quasiment été multipliés par deux pour les employés de l’administration, du commerce et des sevices ainsi que pour les ouvriers.

- D’après les études recueillies par l’Observatoire des inégalités, près de deux tiers des ouvriers sont exposés à des produits chimiques, environ 40% à des nuisances élevées (contre respectivement 8,4% et 4,7% des cadres).

- Ces statistiques sont assorties d’un commentaire : "Les cadences infernales ne sont plus l’apanage de la chaîne ouvrière, les caissières en savent quelque chose (...).

- Contrairement à une idée reçue, le travail répétitif, loin de disparaître, s’accroît (...), les conditions de travail, après s’être améliorées durant un demi-siècle, se dégradent nettement, notamment pour les salariés les moins qualifiés."

**Spectaculaire retour en arrière.

- En moins de vingt ans, le patronat moderne est parvenu à réhabiliter le taylorisme et à restituer un modèle archaïque, fondé sur la flexibilité, la précarité, la peur.

- Et les mêmes méthodes produisent les mêmes effets.

**Coucou, les revoilà, les damnés de la Terre...

Source « Marianne », transmis par Linsay.

Il y aurait pas mal de commentaires à faire sur les exemples cités (Momo de Carrefour Le Merlan qui a fait 13 jours de prison pour avoir exercé son mandat syndical aurait pu largement corriger l’article !) et certains propos tenus (syndicalistes subventionnés ? des noms !!),

mais pour nous qui n’avons jamais pensé que la classe ouvrière avait disparu, lire sous la plume d’un journal qu’on ne peut taxer de gauchisme aventureux un article argumentant sur le retour des prolétaires...ne peut que nous conforter.



Commentaires

Sites favoris


20 sites référencés dans ce secteur