1000 personnes pour 1000 jours de lutte et toute leur force !

samedi 29 juin 2013
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Vendredi 28 juin, les Fralibs invitaient un éventail de boites en lutte pour fêter leur 1000 eme jour de lutte (lundi dernier précisément) et également pour initier une convergence des luttes qui rassemblait 1000 personnes. Rouge Midi était bien évidement là, retour sur cette journée qui restera mémorable.

Ford, Kem One, Sanofi-Aventis, Arcelor Mittal, Réparation Navale de Marseille, ICTS, AIR FRANCE, Le grand Conseil de la Mutualité, La Centrale de gardanne, VIRGIN, le comité chômeurs CGT, et bien plus...! Les présents étaient aussi nombreux que le nombre de boites en lutte. Bref, beaucoup de salarié(e)s qui se battent pour leur emploi et contre la logique du capital ont répondu à l’appel des Fralibs et sont venus participer aux carrefour des luttes dans l’usine toujours occupée.


L’usine qui accueuillait les salariés

Chaque boite disposait d’un stand dans ce salon de la revendication, chacun et chacune ont put partager ses expériences dans ce laboratoire de la grève, s’informer et informer les uns et les autres.


En fin de matinée, dans une prise de parole énergique et déterminée d’Olivier Leberquier, qu’on ne présente plus, rappelait le combat mené ici à Gemenos, la convergence des luttes qu’il faut construire et la nécessaire réappropriation sociales des moyens de production et d’échange. A la suite,Mohamed Oussedik, le secrétaire national de la CGT en charge des questions de l’industrie évoquait les nécessaires luttes pour l’emploi et le futur combat à mener : les retraites.

A la suite d’un repas partagé dans la fraternité, il faut dire aussi que les Fralibs savent recevoir(!), un débat sur la convergence des luttes avait lieu. Chaque entreprise a pris la parole pour faire un point info sur les combats menés. Ici l’exploitation capitaliste prend tout son sens : des milliers d’emplois perdus dans des entreprises réalisant toujours plus de bénéfices qui sont toujours plus distribués aux actionnaires ! Pour ne citer qu’un exemple : Sanofi groupe du CAC 40 distribue 45% de ces 9 milliards de bénéfices et s’engage le 2 juillet dans un plan de restructuration de la recherche et développement au lendemain de l’application de l’ANI.... cherchez l’erreur ! La casse de l’emploi est présente partout en France dans tous les types de boîtes, mais ne résigne pas les salariés.

Les camarades de Ford proposait une manifestation nationale des usines en luttes, les ouvriers de Sanofi-Aventis Sisteron appellent également à un carrefour des luttes le 5 septembre, un appel à été rédigé afin qu’il serve de base pour une construction commune du rapport de force qui oppose les salarié(e)s et les patrons, voire le gouvernement. Celui-ci qui semble être devenu sourd et absent. Tout ceux présents hier à Géménos défendent l’emploi, l’outil industriel et l’outil de production ! La journée d’hier souligne une fois de plus l’intelligence collective de la classe des travailleurs, les patrons sont avertis : l’été sera chaud et constructif, il risque aussi de déborder sur l’automne cette année !


Le forum ayant pour thème « nos luttes et l’urgence de les faire converger »

On se souviendra donc de cet anniversaire des Fralibs comme d’un pas de plus vers la solidarité des travailleurs, d’un pas de plus vers l’aboutissement des revendications, d’un pas de plus vers un rapport de force en faveur des ouvriers. On s’en souviendra c’est sur de ce millième jours de lutte et de la force qu’il garde !

Nous reprenons à la suite de cet article l’historique des fralibs publié sur leur blog.

Aujourd’hui cela fait exactement 1000 jours que nous sommes rentrés en résistance contre la multinationale UNILEVER et pour le maintien de notre activité industrielle et nos emplois, vous trouverez ci-dessous quelques dates non exhaustives de notre lutte :

Le 28 septembre 2010  : La direction a annoncée, ce matin, son intention de fermer le site de GEMENOS (182 familles concernées + environ 50 emplois induits.

Le 5 Octobre 2010  : Tenue du CE Extra et adoption de la résolution visant à mettre en place l’expertise fiscale sur le fonctionnement d’UNILEVER avec la société écran en suisse USCC

Le 15 Octobre 2010 : les Fralib ont participé à une distribution de tract massive pendant 2H00 à la sortie de l’autorouted’Aubagne
Le 18 octobre 2010 : journée d’action nationale Unilever : des délégations de FRALIB vont se rendre en fin de matinée sur tous les sites d’UNILEVER : Compiègne (Le Meux), Duppigheim 1, Duppigheim 2, Saint Vulbas, Dijon ( Chevigny), Ludres, siège puis à la Maison de la Chimie où se tiendra le Comité de Groupe Unilever France.

Le 29 Octobre 2010 : La direction assigne au TGI de MARSEILLE le secrétaire du CHSCT pour l’établissement d’un ordre du jour.

Le 23 Novembre 2010 : Intervention et forte mobilisation des FRALIB à CLERMONT FERRAND au congrès de notre fédération la FNAF CGT devant 500 syndicats venant de toute la France appelant au BOYCOTT des produits LIPTON, notamment des sachets Pyramide, jusqu’au retrait du projet.
Le 8 décembre 2010 : Médiation dans les locaux de la D.I.R.E.C.C.T.E des Bouches du Rhône entre la direction d’UNILEVER et les organisations syndicales de FRALIB sous la responsabilité de M.BOUILHOL Directeur de l’Unité Territoriale des Bouches du Rhône, médiateur désigné par le Préfet

Le 14 décembre 2010  : la direction a convoqué le CHSCT, pour la première fois, sur son projet de fermeture. Le CHSCT refusant, à ce stade, d’exprimer un avis, la direction fait le choix de considérer que l’avis est négatif et que la consultation s’arrête là. Les membres du CHSCT ont adopté, à l’unanimité, une résolution visant à saisir le juge des référés. Ils ont aussi désigné un expert.

Le 24 décembre 2010 : visite d’Olivier BESANCENOT leader du NPA

Le 28 décembre 2010 : Lancement officiel de la campagne d’affichage pour le Boycott de LIPTON, par les salariés de FRALIB en lutte contre la fermeture du site de Gémenos.

Le 3 janvier 2011 : Réunion plénière du Comité d’Entreprise, nous avons adopté à l’unanimité les propositions des élus CGT et CFE/CGC visant à la mise en œuvre d’un projet alternatif pour poursuivre l’activité du Thé de l’Eléphant qui fait vivre 182 familles

Le 4 janvier 2011 : les délégués Syndicaux CGT et CGC (Olivier LEBERQUIER et Gérard AFFAGARD) ainsi que le secrétaire du CE CGT (Gérard CAZORLA) sont assignés au tribunal correctionnel de NANTERRE par Unilever, pour avoir sali l’honneur d’Unilever ; on ne savait pas qu’il avait un honneur !

Le 28 janvier 2011 : conformément à la décision prise lors du dernier Comité d’Entreprise du 10 janvier Fralib est assigné au TGI de MARSEILLE à 8H30.

Le 4 Février 2011 : le juge des référés a rendu sa décison avec une semaine d’avance et nous donne raison sur toute la ligne.Cette décision nous conforte dans nos convictions que rien ne justifie la décision d’Unilever de fermer notre usine.
Le 18 Février 2011 : Participation au débat organisé par l’UD CGT 13 sur le port de Marseille en présence de Bernard THIBAULT et 500 militants du Département.

Le 28 février 2011 : Assignation devant le TGI de Marseille par la Direction du secrétaire du CHSCT pour l’ordre du jour de la réunion du CHSCT qu’elle prévoie pour le 15 mars 2011.

Le 7 mars 2011 : Le TGI de Marseille a rendu sa décision comme prévu sur l’assignation de Fralib envers le secrétaire du CHSCT. Il déboute FRALIB de toutes ses demandes, il condamne FRALIB à verser au CHSCT la somme de 1800 € au titre de l’article 700 et aux dépends.

Le 10 mars 2011  : 1re réunion de CE dans le cadre de la nouvelle procédure

Le 25 mars 2011 : le Conseil Régional vote en Commission permanente une délibération nous concernant. Cette décision démontre que le Conseil Régional s’inscrit dans la construction d’un projet alternatif à la fermeture de notre site.

Le 7 avril 2011 : 2e réunion dans le cadre de la nouvelle procédure réengagée par la direction

Le 22 avril 2011 : les délégations des sites d’UNILEVER en France viennent participer à notre grande initiative populaire devant l’usine historique 97 Boulevard Camille Flammarion à Marseille

Le 4 mai 2011 : Dernier Comité d’Entreprise dans le cadre de la 2e procédure avec l’adoption d’ une résolution considérant que le trouble manifestement illicite persiste et de saisir le juge compétent pour y mettre fin

Le 11 Mai 2011  : Initiative au stade vélodrome avec 20.000 tracts diffusés aux entrées du stade à l’occasion du match OM – Brest, pour dénoncer la fermeture de l’usine et relayer l’appel au BOYCOTT de LIPTON.

Le 15 juin 2011 : Audience devant le juge des référés du TGI de MARSEILLE pour demander l’annulation de la 2e procédure

Le 20 juin 2011  : Les salariés de Fralib reçoivent le soutien du Front de Gauche avec la présence de Jean-Luc Mélenchon, ainsi que de Pierre Dharréville, Jean-Marc Coppola, Jacques Lerichomme

Le 22 juin 2011  : Le juge a retenu notre demande de renvoyer les parties au fond sur le fondement de l’article 811 du code de procédure civile.

Le 2 juillet 2011 : Audrey Vernon joue en solidarité avec notre lutte au théâtre Sylvain à Marseille.

Le 7 juillet 2011  : Large rassemblement devant la 1re chambre civile du TGI de MARSEILLE afin que la procédure initiée par Fralib soit statuée au fond

Le 11 juillet 2011 : Visite chez nos camarades de Net Cacao de François Hollande. Nous avons pu prendre le temps de bien présenter la situation de Fralib au candidat au primaire du Parti Socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 qui a bien mesuré notre détermination à lutter pour le maintien de l’activité industrielle et de nos emplois.

Le 21 juillet 2011  : Le Tribunal de Grande Instance a débouté le Comité d’entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation et du Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Cette décision est critiquable dans la mesure où elle n’apporte pas de réponse précise aux critiques fondées que nous avons formulées. Nous avons donc d’ores et déjà décidé de faire appel de cette décision.

Le 10 aout 2011  : une nouvelle initiative menée avec une forte participation des salariés de Fralib, au menu campagne d’affichage, distribution de tracts et dégustation de thé ELEPHANT sur le site emblématique du vieux port de Marseille

Le 18 aout 2011 : une nouvelle initiative menée par les salariés de Fralib à Aix en Provence pour une campagne d’affichage, distribution de tracts et dégustation de thé ELEPHANT au rond point de la rotonde devant l’office du tourisme

Le 22 août 2011 : Les Fralib reçoivent François HOLLANDE qui sera accompagné notamment du Président de la Région Michel VAUZELLE. Cette rencontre avec les organisations permettra à nouveau de mettre en avant notre projet alternatif.François HOLLANDE ce jour là s’exprime ainsi :" Je suis venu pour chercher des solutions, non pas pour fermer l’entreprise, non pas pour améliorer le plan social.Je suis venu pour discuter avec les représentants des salariés pour qu’on puisse faire pression sur Unilever et favoriser le maintien d’un site industriel, d’une marque reconnu, d’un savoir faire qui seront utile non seulement à Marseille à Gémenos, mais utile à ce qu’est un patrimoine industriel et une fabrication de qualité dans notre pays”.

Le 24 août 2011  : une nouvelle initiative menée avec une forte participation des salariés de Fralib avec campagne d’affichage, distribution de tracts et dégustation de thé ELEPHANT sur le vieux port de Marseille avec en plus prise du petit train touristique avec à bord une quarantaine de salariés

Le 31 août 2011  : la direction a convoqué une réunion du Comité d’Entreprise et en même temps 134 salariés recevaient leur lettre de licenciement.

Le 2 septembre 2011  : Assemblée générale, après que les salariés adhèrent au congé de reclassement par courrier remis en main propre à la direction. La décision est prise, à la quasi unanimité des salariés présents, d’occuper l’usine pour protéger notre outil de travail.

Le 23 septembre 2011 : Assignation de 6 salariés devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille pour libérer les accès de l’usine.

Le 30 septembre 2011  : Les Fralib reçoivent Arnaud Montebourg - candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2012, le soir il tiendra meeting à Marseille ou il s’exprimera ainsi sur notre dossier :« Est-ce que nous défendrons notre patrimoine industriel, la question a été posée par les Fralibs et je leur ai dit , je ne vois pas d’inconvénient a ce stade que nous puissions imaginer que dans les cas les plus extrêmes ,comme mesure de rétorsion et pour obliger UNILEVER à monnayer ces positions, a rester sage car ses profits sont très puissantissimes et ils n’ont aucune raison de les accroître , de prendre possession de la marque , de les exproprier , de les indemniser à la hauteur de ce qu’ils indemnisent leurs salariés et nous ferons une loi pour cela !!! »

Le 21 octobre 2011 : Assignation cette fois de 26 salariés devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille pour libérer les accès de l’usine.La direction de FRALIB et d’UNILEVER procède à des retenues de salaires pour les mois de septembre et octobre 2011 pour les 22 salariés qui ont été poursuivis pour motif qu’ils seraient en grève alors que l’activité de l’usine est arrêtée depuis fin juillet 2011.

3 octobre 2011 : Initiative Nationale organisée par la Fédération Agroalimentaire : des délégations venues de toute la France se rassemblent à l’usine ; près de mille salariés convergent vers la Bonne Mère - lieu symbolique de Marseille - pour y déposer une immense banderole « FRALIB VIVRA A GEMENOS » que l’on aperçoit depuis le vieux port.

Le 20 octobre 2011 : Audience devant la Cour d’appel d’Aix en Provence pour contester le deuxième Plan de Sauvegarde de l’emploi de FRALIB et du Groupe UNILEVER.
Le 7 novembre 2011 : Coup de force d’UNILEVER qui engage une milice patronale ; il place une trentaine de vigiles devant le portail de l’usine pour empêcher les salariés qui arrivent d’accéder à l’usine, coup de force que nous déjouons en forçant le passage : 3 salariés blessés plus 2 salariés pris de malaises ont du être transportés à l’hôpital. Dépôt de plainte par les salariés blessés.

Le 17 novembre 2011 : Rendu de jugement de la Cour d’appel d’Aix en Provence qui annule la procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise et annule les licenciements : deuxième victoire pour les salariés de FRALIB.

Le 15 décembre 2011 : décision du Conseil des Prud’hommes de Marseille qui condamne FRALIB et le Groupe UNILEVER à rétablir les salaires de 21 salariés concernés par les retenues de salaire des mois de septembre et octobre 2011 ; 1 salarié est renvoyé devant la juridiction d’Aix en Provence au motif qu’il est Conseiller Prud’homal à Marseille.

Le 25 janvier 2012 : Malgré notre demande de reprise de l’activité de l’usine depuis le 17 novembre 2011 suite à l’arrêt rendu par la Cour d’appel d’Aix en Provence, FRALIB et UNILEVER n’ont jamais eu l’intention de reprendre la moindre activité de production et relancent une troisième procédure d’information et de consultation.

Le 2 février 2012 : Colloque à l’Assemblée Nationale sur l’Arrêt FRALIB de la Cour d’Appel d’Aix en Provence en date du 17 novembre 2011 avec André CHASSAIGNE : co-président de notre comité de soutien.

Le 9 février 2012 : Convocation de nos camarades au Tribunal de Police d’Aubagne pour les faits du 7 novembre 2011 concernant les affrontements avec la milice patronale qui nous a agressés.

Le 24 février 2012  : Nous organisons un grand meeting de à la BOURSE DU TRAVAIL CENTRALE à PARIS 10e, avec la totalité des candidats de gauche venus nous apporter leur soutien : Nathalie ARTAUD, Philippe POUTOU, Karima DELLI pour représenter Eva JOLY, J. Luc MELENCHON et François HOLLANDE. En la présence également de Pierre LAURENT Secrétaire National du Parti Communiste Français et d’André CHASSAIGNE Coprésident de notre Comité de soutien et de lutte.

Le 10 mars 2012 : Fin de la troisième procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise sur le Plan de Sauvegarde de l’Emploi.

Le 10 mars 2012 : Nouvelle rencontre avec François HOLLANDE venu à Marseille tenir un meeting dans le cadre de la campagne pour l’élection Présidentiel, il s’exprime ainsi sur notre dossier : « Fralib : c’est de savoir si un grand groupe multinational peut faire n’importe quoi sur un site et l’abandonner en laissant ces travailleurs sans solution alors même qu’une reprise peut exister…… On voit bien qu’il y a un certain nombre de multinationales qui veulent fermer des sites sans qu’ils puissent être repris en emportant la marque, en emportant le savoir faire et en empêchant que tout autre concurrent puisse s’installer sur le site qui a été abandonné. Et bien cela cessera après le 6 mai. »

Le 25 mars 2012 : Contestation du 3e Plan de Sauvegarde de l’Emploi au Tribunal de Grande Instance de Marseille.

Le 20 avril 2012 : Le Tribunal de Grande Instance de Marseille déboute le Comité d’Entreprise et valide le 3e Plan de Sauvegarde de l’Emploi de FRALIB et d’UNILEVER. A lire notre article

Le 4 mai 2012  : Les salariés reçoivent leur lettre de licenciement ; pour la seconde fois, ils adhèrent au congé de reclassement.

Le 11 mai 2012  : devant la menace de déménagement de l’outil de travail, les salariés prennent la décision de réoccuper l’usine : au petit matin du 11 mai l’usine est reprise. A lire notre article

Le 16 mai 2012 : Le Tribunal de Grande Instance de Marseille ordonne l’expulsion des salariés qui occupent l’usine à compter du 1er juin 2012.

Le 28 mai 2012  : Le Ministre du redressement productif Arnaud MONTEBOURG rencontre les salariés à l’usine et annonce une reprise des discutions avec UNILEVER ; il nomme un médiateur. A lire notre article.
Le 1er juin 2012 : Table ronde en Préfecture des Bouches du Rhône à Marseille avec les collectivités Territoriales, les représentants des Ministères du redressement productif, du Travail, de l’économie sociale et solidaire et de l’Agriculture et des représentants d’UNILEVER. Un groupe de travail sur le projet alternatif porté par les salariés de FRALIB est mis en place. A lire notre article

Le 28 juin 2012  : Réunion au Ministère du Redressement Productif avec Arnaud MONTEBOURG, pour faire le point du rapport qu’il avait confié au médiateur. Il affirme que sa préférence va à notre projet de SCOP dans notre usine pour continuer la production de Thé et d’Infusion de manière industrielle

Le 31 août 2012 : Les représentants des salariés de FRALIB sont reçus à l’ELYSEE par un conseiller social et technique du Président de la République. A lire notre article

Le 5 septembre 2012 : La communauté Urbaine de Marseille achète les terrains et Bâtiments de l’usine, UNILEVER est contraint par la lutte à y céder également l’ensemble de l’outil industriel pour l’euro symbolique.

Le 17 septembre 2012  : Audience aux Prud’hommes de Marseille sur les retenues de salaires pratiquées depuis le 11 mai 2012 nous considérant une nouvelle fois en grève alors que FRALIB et UNILEVER n’ont jamais repris la moindre activité dans l’usine depuis juillet 2011.

Le 1er octobre 2012  : Nouvelle rencontre au Ministère du Redressement Productif avec Arnaud MONTEBOURG en présence des représentants d’UNILEVER, le ministre capitule devant UNILEVER en considérant qu’il ne cédera jamais ni la marque ELEPHANT ni les volumes de production qu’elle représente.

Le 2 octobre 2012  : Notre camarade Gérard CAZORLA est assigné devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre pour le motif d’atteinte à l’honneur d’UNILEVER !!! Pour avoir dénoncer au nom du syndicat CGT de FRALIB, les pratiques d’UNILEVER envers La fiscalité FRANÇAISE, les consommateurs et les salariés : délibéré pour le 6 novembre 2012.

Le 3 octobre 2012  : Nouvelle table ronde en Préfecture des Bouches du Rhône à Marseille décision de créée un comité d’engagement avec comme priorité le projet des salariés de FRALIB qui est placé en haut de la pile.

Le 18 octobre 2012 : Nouvelle audience des Prud’hommes à Marseille sur l’affaire des retenues de salaires.

Le 31 octobre 2012 : Le 1er Comité d’Engagement se réunit en Préfecture des Bouches du Rhône à Marseille.

Le 6 novembre 2012 : Le Tribunal correctionnel de Nanterre ne rend pas sa décision comme prévu, UNILEVER n’ayant pu prouver à l’audience du 2 octobre que le discours avait été prononcé par Gérard CAZORLA ; ils s’acharnent et ils fournissent d’autres pièces. Le juge renvoie une prochaine audience au 2 avril 2013.

Le 8 novembre 2012 : La décision des Prud’hommes à Marseille sur l’affaire des retenues de salaires est reportée au 6 décembre.

Le 15 novembre 2012  : Décision du Tribunal de Police d’Aubagne pour nos 2 camarades et des 4 miliciens patronaux suite à l’agressiondu 7 novembre 2011, le Tribunal conclut par des peines d’amendes pour tous assortie du sursis simple. Le 16 novembre 2012 : Rencontre avec le Ministre de l’économie sociale et solidaire Benoît HAMON en Préfecture des Bouches du Rhône à Marseille.Il nous confirme sa volonté de voir aboutir notre projet de SCOP et il est prêt à aider avec les moyens dont il dispose.Comme nous l’avions annoncé, nous lui avons remis officiellement le projet de statuts de notre SCOP. C’est donc maintenant officiel, SCOP T.I c’est parti

Le 6 décembre 2012 : La décision des Prud’hommes est rendue : c’est un renvoi en départage au 20 février 2013. 2e réunion du Comité d’Engagement en Préfecture des Bouches du Rhône à Marseille : présentation par nos experts PROGEXA de notre projet alternatif ; tous reconnaissent que c’est un projet qui a beaucoup évolué, sérieux, avec de nombreux atouts.

Le 14 janvier 2013 : Audience en appel par FRALIB et UNILEVER de la décision du 15 décembre 2011 sur la 1èredécision des Prud’hommes, concernant les retenues de salaire suite à la première occupation de l’usine pour laquelle il a été contraint de régulariser les salaires indûment retenus : rendu le 28 février 2013.

Le 29 janvier 2013  : Audience du Tribunal d’Appel d’Aix en Provence sur la contestation de la procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise du 3e Plan de Sauvegarde de l’Emploi initié par FRALIB et UNILEVER.

Le 20 février 2013 : Audience de départage devant le Tribunal des Prud’hommes à Marseille, concernant les retenues de salaires suite à la 2e occupation de l’usine entre les mois de mai à septembre 2012 : rendu le 7 mars 2013.

Le 28 février 2013  : Décision du Tribunal d’Appel d’Aix en Provence, décide d’annuler la procédure d’information et de consultation du 3e Plan de Sauvegarde de l’Emploi initié par FRALIB et UNILEVER : il annule tous les licenciements. Il demande à FRALIB et UNILEVER de reprendre la procédure depuis le début avec l’ensemble des salariés de l’usine de Gémenos.
Grande victoire des salariés de FRALIB qui luttent depuis 884 jours : la preuve est faite que la lutte paie.A lire notre article

Le 7 mars 2013 : En départage, le conseil des prud’hommes de Marseille renvoie l’affaire au fond concernant les retenues de salaires pratiquées entre le 11 mai et le 5 septembre 2012.

Le 19 Mars 2013 : 50e Congrès de la CGT à TOULOUSE. Notre intervention aujourd’hui au congrès a été saluée par des applaudissements chaleureux des 977 délégués debout !!

Le 2 avril 2013 : Rassemblement devant le Tribunal Correctionnel de NANTERRE pour soutenir Gérard CAZORLA Secrétaire du Comité d’Entreprise de FRALIB pour diffamation.

Le 22 avril 2013 : La Société FRALIB et le Groupe UNILEVER continuent tranquillement à s’assoir sur les lois de notre République et sur toutes nos institutions. Au lieu d’exécuter les termes de l’Arrêt du 28 février 2013 prononcé par la Cour d’Appel d’Aix en Provence, qui conclut à la nullité des licenciements intervenus, ordonne à la Société FRALIB la reprise de l’entière procédure et la présentation d’un nouveau PSE. Ils envoient un courrier aux salariés les informant qu’ils ont mis fin à leurs contrats de travail en date du 31 mars 2013

Le 16 mai 2013  : Les salariés de Fralib en lutte se retrouvent aujourd’hui sans salaire ils ont donc du saisir la formation des référés du Conseil des Prud’hommes de Marseille pour mettre fin a ce trouble manifestement illicite et pour être rétablis dans leurs droits, notamment par le versement de leurs salaires. De retour du tribunal ils viennent saluer le congrès de l’UL CGT Marseille centre qui lance une souscription en demandant aux syndiqué-e-s de verser ce qu’ils peuvent mensuellement « pour que nous gagnions tous à Fralib » A lire notre article

Le 17 mai 2013 : les salariés de Fralib à Gémenos (13) se sont présentés au Ministère de l’Agriculture pour convaincre le Président de la République à respecter ses promesses électorales, notamment concernant l’emploi, la marque « Eléphant » et les volumes de production. L’initiative a permis que les salariés soient reçus à l’Elysée. A lire notre article

Le 30 mai 2013 : Une nouvelle parodie d’audience s’est tenue au Tribunal des prud’hommes de Marseille. Le jugement de l’audience du 25 avril concernant 8 salariés avait été mis en délibéré, il a été rendu et l’affaire et renvoyé au 13 juin prochain devant un juge départiteur.

Le 4 Juin 2013 : Le Tribunal Correctionnel de NANTERRE vient de relaxer ce jour notre camarade Gérard CAZORLA Secrétaire CGT du Comité d’Entreprise de FRALIB, qui était poursuivi par le Groupe UNILEVER pour diffamation.

Le 17 juin 2013 : Assemblée générale en présence de Makis ANAGNOSTOU Porte-parole des travailleurs de Vio.Me usine de matériaux de construction à Thessalonique, en Grèce, abandonnée par ses propriétaires, les travailleurs ne sont plus payés depuis mai 2011 pour partager leur expérience.

Le 20 juin 2013 : Participation du syndicat CGT Fralib à la journée de réflexion à l’Assemblée Nationale « Pour la défense du potentiel agroalimentaire national » sous la Présidence d’André CHASSAIGNE Député Communiste du Puy-de-Dôme, pour des avancées sociales et progressistes.

Les 19,20 et 21 juin 2013  : Participation de 4 délégués CGT de Fralib au 55e congrès de l’Union Départementale CGT des Bouches du Rhône. L’Union Départementale CGT 13 appelle l’ensemble de ses organisations à participer à la Solidarité Financière pour la poursuite du combat des Fralib.

Aujourd’hui 24 juin 2013 : 1000 jours de lutte !!!

Le 27 juin 2013 : Concert de convergence des luttes organisé par le front de Gauche de Martigues, les bénéfices de la soirée iront à la solidarité pour les Fralib pour que le thé de l’Eléphant reste en Provence, pour la sauvegarde de l’emploi, une production locale et enfin respectueuse de l’environnement.

Le 28 juin 2013  : « le Carrefour des luttes »



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