Les brèves de juillet 2013

mardi 9 juillet 2013
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Albanie : . L’Albanie change de couleur. Au bleu démocrate, qui flottait depuis huit ans sur son gouvernement et ses administrations, hautement politisées, succède le violet socialiste. Le dépouillement n’était toujours pas achevé, dans la matinée du mercredi 26 juin, trois jours après le scrutin législatif. Mais l’issue est certaine. La coalition de gauche, conduite par l’ancien maire de Tirana Edi Rama, a emporté une victoire nette, beaucoup plus large que prévue. Sur 96% des bulletins dépouillés, la gauche obtient environ 57%, contre 39% pour la droite. Personne ne prévoyait un tel écart.

Algérie : Trompettes, fifres et tambourins ont envahi les rues d’Alger, vendredi 21 juin, et les scouts ont été mobilisés pour une première parade nocturne appelée à se répéter. En jogging dans la foule, le maire, Abdelhakim Bettache, exulte. « A partir de ce jour, toutes les placettes publiques et jardins vont être animés tous les soirs jusqu’à 23 heures », expliquait-il, la veille, dans son bureau. Ce n’est pas une initiative privée, ou même locale, c’est une instruction venue du sommet de l’Etat, une consigne. Alger doit revivre la nuit." Alors que l’Algérie est plongée dans l’incertitude sur l’exercice du pouvoir depuis l’hospitalisation à Paris, le 27 avril, de son président, Abdelaziz Bouteflika, les autorités multiplient les gestes d’ouverture pour contenir les mouvements de colère récurrents de sa jeunesse à l’approche du mois de ramadan. Une période toujours sensible pendant laquelle les prix flambent.

Belgique :Le gouvernement belge de coalition, dirigé par le socialiste wallon Elio Di Rupo, a annoncé, lundi 1er juillet, l’instauration d’une taxation minimale de 5 % des bénéfices des grandes entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires, mais ne paient pas d’impôts grâce à des montages fiscaux. Cette « taxe équitable » (fairness tax), décidée dans le cadre d’une nouvelle opération budgétaire qui évitera au royaume d’être sanctionné par l’Union européenne au titre de la procédure de déficit excessif, devrait rapporter 140 millions d’euros en 2013 et de 165 millions à 210 millions en 2014. Au total, le gouvernement veut réaliser 750 millions d’euros d’économies supplémentaires en 2013 et 2,8 milliards en 2014 pour ramener son déficit sous la barre des 2 %.

Bulgarie :La Bulgarie connaît une crise politique et morale d’une gravité exceptionnelle. Depuis deux semaines, les manifestations quotidiennes se succèdent devant les lieux de pouvoir à Sofia, plus particulièrement l’enceinte du Parlement. Le 25 juin, les députés ont été empêchés de tenir séance. Ils étaient de toute façon moins d’une moitié à s’être présentés. La protestation a gagné des villes de province. Les manifestants, qui dénoncent les moeurs des dirigeants politiques, exigent la tenue de nouvelles élections législatives anticipées dès cet automne.

Brésil :Santé, transports publics et éducation sont en souffrance alors que les dépenses faramineuses s’accumulent au profit du Mondial 2014 et des JO 2016. La parenthèse enchantée du Parti des travailleurs au pouvoir se referme. La présidente Dilma Rousseff l’a bien compris et répond démocratisation politique, meilleure redistribution des richesses et lutte contre la corruption. Reste à convaincre ses alliés politiques au Parlement de la suivre et les jeunes descendus dans la rue de la soutenir.

Cambodge :En juin 1998, à la veille d’élections législatives très disputées, le corps de Thong Sophal, militant du parti royaliste Funcinpec, avait été retrouvé dans un canal .
Quinze ans plus tard, alors que le Cambodge se prépare à de nouvelles élections [le 28 juillet], aucun assassinat politique n’a été signalé. Toutefois, au moment où une vague de controverses s’abat sur la direction du nouveau parti d’opposition, le Cambodia National Rescue Party (CNRP) [né de la fusion de deux formations, dont celle de l’opposant Sam Rainsy], les politiques semblent avoir trouvé une nouvelle méthode, plus sophistiquée, pour éliminer leurs adversaires : le meurtre de réputation.

Centrafrique  : Six personnes ont été tuées et 25 autres blessées, vendredi 28 juin au soir, à Bangui dans des heurts entre civils et hommes de la coalition Séléka, qui peine à maintenir l’ordre en Centrafrique depuis son arrivée au pouvoir fin mars. Ces violences ont éclaté « à la suite de graves incidents survenus à Gobongo » un quartier nord de Bangui, après la mort d’un étudiant enlevé jeudi par des membres de l’ancienne rébellion, a expliqué la même source.Depuis la prise de pouvoir par la coalition Séléka, le nouveau gouvernement centrafricain peine à sécuriser le pays, qui reste en proie à des violences et des pillages réguliers. A l’appel de Bangui, il est prévu que les forces de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale en Centrafrique passent à 2 000 militaires contre 700 actuellement, afin de sécuriser le pays.

Chili  : Bachelet écrase tout avec 73 % et Longueira gagne avec 51,3 %, titre le quotidien de la ville de Calama (nord du Chili), à propos des résultats des primaires présidentielles du 30 juin. L’ex-présidente socialiste se place ainsi en chef de file de la coalition de gauche en vue de la présidentielle de novembre prochain. Face à elle, à droite, on retrouve Pablo Longueira, ancien ministre de l’Economie et proche du dictateur défunt Augusto Pinochet. Plus de trois millions d’électeurs se sont déplacés pour ces primaires.

Chine : La Chine serait prête à discuter d’un code de conduite en mer de Chine méridionale, une zone de conflits entre plusieurs pays de la région qui revendiquent la souveraineté sur quelques îlots dont les fonds sous marins seraient riches en hydrocarbure. Mais cette déclaration d’intention du ministre des Affaires étrangères chinois n’a pas convaincu son homologue philippin de la volonté d’apaisement de la Chine dans ce dossier.Vietnam, Philippines, Indonésie, Brunei et Chine sont les principaux pays impliqués dans un conflit qui empoisonne, depuis plusieurs années, les relations de l’Association des pays de d’Asie du Sud Est avec leur grand voisin du Nord. Les négociations sur un code de conduite en matière maritime rassemblant les pays de l’ASEAN et la Chine devraient avoir lieu en Thaïlande en septembre prochain.

Égypte : Pour comprendre comment les Frères musulmans réagissent au gigantesque mouvement de protestation qui a déferlé dimanche 30 juin sur Le Caire et les principales villes de province, la lecture du fil Twitter de Gehad Al-Haddad, l’un des conseillers du président Morsi, est particulièrement recommandée. Dans ce qui est écrit et ce qui ne l’est pas, on perçoit plusieurs éléments clés de la mentalité du mouvement islamiste égyptien : sa certitude d’être un pouvoir légitime, qui puise non sans raison dans sa victoire à la présidentielle de 2012 ; son complexe obsidional, conséquence de quatre-vingts années de persécution, réactivé par les attaques à répétition dont ses locaux ont fait l’objet ces derniers jours ; et son incapacité à ouvrir les yeux sur l’étendue du désaveu qui se manifeste désormais dans le pays tout entier. Le parti qui se rêvait en guide de l’Egypte post-révolutionnaire est désormais dépassé par ces masses qu’il pensait incarner.

Espagne : L’Espagne va mieux. C’est en tout cas le message qu’a essayé de faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy en annonçant les chiffres du chômage pour mai : près de 100 000 sans-emploi de moins qu’un mois plus tôt. Un recul inédit depuis le début de la crise. Mais la « récupération de l’emploi » s’accompagne d’une augmentation des contrats précaires. Un an et demi après la réforme du marché du travail et quelques mois après l’annonce d’un plan pour l’entrepreneuriat et contre le chômage des jeunes, le début de la « reprise », si reprise il y a, passe par les emplois saisonniers et les contrats à temps partiel. A peine 7 % des 1,28 million de contrats signés en mai sont de période indéterminée, soit 95 800. Et non seulement ce type de contrats se raréfie (2 500 de moins en mai par rapport à avril), mais près de 40 % sont à temps partiel.

États-Unis :Tous les lundi soirs depuis le mois d’avril, des milliers de personnes manifestent devant le Parlement de Raleigh, contre la politique du gouvernement conservateur de Caroline du Nord.En effet, rien que le lundi 2 juillet, 70 000 Nord-Caroliniens ont vu leur indemnisation au chômage s’arrêter, et le gouvernement Pat McCrory a annulé l’extension de la couverture médicale universelle qui aurait dû concerner un demi-million d’habitants. Mais les « Moral Mondays » ne s’arrêtent pas là : ils visent aussi les coupes dans l’éducation publique, ou encore l’exploitation illimitée du gaz de schiste, ainsi que des restrictions importantes au droit de vote et au droit du travail.

Éthiopie  : Il est le fleuve le plus long du monde et traverse, avec ses affluents, sur environ 6 700 kilomètres, onze pays d’Afrique pour lesquels il est une source d’eau douce souvent vitale. Le Nil est au coeur d’un nouveau différend entre l’Ethiopie et l’Egypte. En cause : la construction par Addis-Abeba d’un mégabarrage, que Le Caire dénonce comme une menace potentielle pour son approvisionnement en eau. Cet épisode pose, une nouvelle fois, la question récurrente de la gestion des eaux du fleuve. Arguant de traités anciens, l’Egypte estime avoir des droits historiques sur le contrôle du cours d’eau. Une position que n’acceptent plus les autres Etats du bassin du Nil.

Grèce : Athènes a célébré comme une grande victoire le choix, vendredi 28 juin, du gazoduc Trans Adriatic Pipeline (TAP) qui passera par la Grèce , par le consortium Shah Deniz, chargé de l’exploitation du gaz découvert dans la mer Caspienne. Shah Deniz, qui rassemble le groupe britannique BP, le norvégien Statoil, l’azerbaïdjanais Socar et le français Total, a préféré la voie méditerranéenne, passant par la Turquie, la Grèce, l’Albanie et l’Italie, plutôt que le gazoduc Nabucco, qui traversait l’Europe centrale. Cette infrastructure traversera le nord de la Grèce, de la frontière turque à la frontière albanaise, sur 500 kilomètres. Les travaux devraient commencer au printemps 2014. Le projet représente un investissement de 1,5 milliard d’euros en Grèce et créera plus de 2 000 emplois, une aubaine pour un pays où le taux ce chômage atteint 27 % de la population active.

Guinée :Les élections législatives, fixées au 30 juin par décret présidentiel, ont été une nouvelle fois reportées, la semaine dernière, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’instance chargée de fixer la date du scrutin. Les négociations semblent gelées. Les principales forces de l’opposition ont annoncé, jeudi 20 juin, qu’elles se retiraient des pourparlers, à la suite de l’agression d’un de leurs dirigeants, Cellou Dalein Diallo. Depuis le coup d’état de la junte de Moussa Dadis Camara, en décembre 2008, la Guinée Conakry n’a pas renouvelé son Parlement ni ses députés. Le premier président élu démocratiquement, Alpha Condé, s’était pourtant engagé, le jour de son investiture, le 21 décembre 2010, d’organiser des élections législatives dans les six mois. Un Conseil national provisoire (CNP) s’est alors formé. Deux ans plus tard, il est toujours en place. Et ce petit Etat de la pointe de l’Afrique de l’Ouest n’a toujours pas d’Assemblée nationale. Les désaccords persistent entre l’opposition et le camp présidentiel.

Inde :Le Cachemire indien était largement paralysé lundi 1er juillet, et des centaines de policiers patrouillaient dans les rues de Srinagar, la principale ville de la région, après la mort de deux civils tués par l’armée au cours du week-end. Ces policiers et les troupes paramilitaires ont été déployés dans Srinagar pour tenter d’empêcher de nouvelles manifestations. Un couvre-feu a été imposé dans certaines parties de la région. En dépit de ces restrictions de circulation, des centaines d’habitants de la ville de Hajin, dans le nord du Cachemire, sont descendus dans la rue pour scander des slogans anti-indiens. Certains ont tenté de brûler une école gérée par l’armée et ont affronté les policiers et les troupes paramilitaires.

Kurdistan :Massoud Barzani devrait rester président du Kurdistan irakien pour deux années supplémentaires après un vote en ce sens dimanche 30 juin des députés de cette région autonome du nord de l’Irak. Massoud Barzani aurait dû quitter la présidence cet été au terme de son deuxième mandat de quatre ans, la limite maximale fixée par la législation de la région. Ses partisans affirment depuis plusieurs mois que des ambiguïtés juridiques pourraient lui permettre de rester à son poste voire de solliciter un nouveau mandat.Le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani gouverne la région avec l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), dont le chef de file Djalal Talabani est le président de l’Irak. Le Kurdistan a profité de la chute de Saddam Hussein en 2003 pour devenir un Etat dans l’Etat en Irak et prospérer à l’écart du pays grâce à ses ressources pétrolières.

Laos :Six mois après la disparition à Vientiane [capitale du Laos] de Sombath Somphone, le fondateur d’une ONG créée pour aider les jeunes des milieux ruraux, le gouvernement du Laos est de plus en plus perçu comme le mouton noir par ses voisins de l’Association des nations du Sud-Est (Asean). Alors que la Birmanie délaisse progressivement son passé dictatorial, le régime laotien s’enfonce peu à peu dans un autoritarisme obscurantiste. Le dernier signe de cet anachronisme date de la fin mai, lorsque les autorités du Laos ont renvoyé en Corée du Nord neuf jeunes qui avaient fui leur patrie. La police laotienne, si efficace lorsqu’il s’agit de contrecarrer des manifestants qui défendent la démocratie (en 1999 notamment), ne s’est pas distinguée par sa performance dans le cadre de l’enquête sur la disparition du fondateur de l’ONG Participatory Development Training Centre (Padetc). Six mois plus tard, même sa Jeep n’a pas été retrouvée.

Libye :Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a annoncé, que le ministre de la défense, Mohamed al-Barghathi, allait être remplacé, au lendemain d’affrontements meurtriers entre milices à Tripoli.De violents affrontements ont opposé des groupes armés dans le quartier d’Abou Salim près du centre de Tripoli. Selon un nouveau bilan communiqué par le ministère de la santé, cinq personnes ont été tuées et 97 autres blessées dans ces violences.Près de deux ans après la fin du régime de Mouammar Kadhafi, les groupes armés qui ont contribué à son renversement restent omniprésents et suscitent une hostilité croissante dans l’opinion. Le gouvernement central, qui peine à rétablir son autorité, s’appuie toutefois sur certains d’entre eux pour maintenir l’ordre dans un pays où les armes pullulent. Autrement dit l’ordre occidental règne...

Madagascar : Un collectif rassemblant 21 des 41 candidats à l’élection présidentielle malgache a décidé vendredi 21 juin de ne plus assister aux réunions de préparation du scrutin si les trois candidats contestés ne se retiraient pas.Le processus électoral malgache est dans l’impasse à cause des candidatures controversées de l’ancienne première dame Lalao Ravalomanana (qui se présente à la place de son mari), de l’ancien chef d’Etat Didier Ratsiraka et de l’actuel président de la transition, Andry Rajoelina. L’élection présidentielle, dont le premier tour était prévu le 24 juillet, a été reportée sine die (la date du 23 août ayant un temps été avancée). Elle est censée entériner le retour à l’ordre constitutionnel, quatre ans après le renversement du président Ravalomanana lors d’une révolte populaire. En attendant une sortie de cette impasse, l’Afrique du Sud, en charge des bulletins uniques, a suspendu leur impression.

Mali :Trente six personnes dont quatre anciens premiers ministres et deux femmes se sont portés candidats pour le premier tour de l’élection présidentielle malienne prévue le 28 juillet. Selon les informations recueillies auprès des états-majors politiques, les anciens premier ministres Cheik Modibo Diarra, Modibo Sidibé, Soumana Sacko et Ibrahim Boubacar Keita, figurent parmi les candidats. D’autres « poids lourds » de la classe politique malienne sont aussi candidats. L’élection prévue le 28 juillet doit être organisée après plusieurs mois d’occupation en 2012 du nord du Mali par des groupes islamistes armés qui en ont été chassés par une coalition internationale dirigée par la France.

Nicaragua  : Après le bâton, la carotte : craignant que le mouvement de protestation des retraités ne fasse tache d’huile dans la jeunesse nicaraguayenne, le président sandiniste Daniel Ortega a fini par opter pour le dialogue. Avant l’ouverture des négociations, la violente répression des protestataires du troisième âge et des jeunes qui les soutiennent avait été vivement condamnée par l’opposition et l’Eglise catholique. Depuis plus de cinq ans, les abuelitos (grands-parents), comme les appellent les médias nicaraguayens, réclament le versement d’un minimum vieillesse, y compris pour ceux n’ayant pas cotisé durant les 750 semaines requises pour l’obtention d’une pension complète. Quelque 15 000 retraités, qui ont cotisé au moins 250 semaines, ont droit à une pension réduite qui ne leur est pas versée, selon l’Union nationale des personnes âgées (UNAM).

Pays Bas  : Le premier procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, avait un leitmotiv : « Apportez-moi les preuves ! » L’Argentin comptait sur l’ONU, les ONG, les victimes, les Etats pour lui fournir des éléments qu’il aurait dû lui-même récolter. En poste depuis un an, celle qui lui a succédé, Fatou Bensouda, n’a, semble-t-il, pas changé de stratégie. L’enquête est le parent pauvre de la politique pénale de la Cour. Partout, Etats, ONG, organisations internationales et victimes sont sollicités. A eux d’identifier preuves et témoins. Les enquêteurs semblent parfois agir comme de simples postiers, chargés de relever le courrier. Est ce pour cela que sur quinze affaires présentées devant les juges depuis la mise en place de la Cour en 2002, cinq non-lieux ont été prononcés ?

Venezuela :Le Venezuela n’a pas reçu de demande d’asile officielle de la part d’Edward Snowden, le lanceur d’alerte américain accusé d’espionnage par le gouvernement des Etats-Unis, a annoncé mardi 25 juin le président Nicolás Maduro. Mais le successeur d’Hugo Chávez a assuré que si c’était le cas une telle demande serait examinée par son gouvernement car « ce jeune homme mérite une protection humanitaire ».Le successeur d’Hugo Chávez a ainsi mis fin à deux jours de silence et d’expectative à propos d’une possible arrivée d’Edward Snowden à Caracas en provenance de Moscou. Accusant les Etats-Unis d’accorder par ailleurs « l’asile à des poseurs de bombe » recherchés par la justice vénézuélienne, il a ajouté : « Que se passerait-il si l’on apprenait que le Venezuela espionnait tout le monde ? On convoquerait immédiatement le Conseil de sécurité des Nations unies… ».



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