L’écrivain, politique et philosophe argentin Atilio Boron indique qu’il est de plus en plus convaincu que la mort du Commandant Suprême Hugo Chavez est le résultat d’un magnicide préparé par les Etats-Unis.

Il assure que la CIA nord-américaine depuis le début des années 70 développe des technologies pour inoculer des cellules cancérigènes ou pour provoquer des infarctus à ses ennemis politiques.
« Avec les avancées technologiques il ne fait pas de doute pour moi que ces gens ont développé un vecteur, pour engendrer des processus cancérigènes à travers de cellules malignes », a-t-il ajouté.

Il a précisé durant un entretien dans le programme Contragolpe que transmet Venezolana de Television, qu’une source scientifique sûre lui a confié qu’il existe une méthode par laquelle on peut activer des processus de radiation de cellules malignes, contenues dans un microphone, qui en étant placé face au chef de l’Etat peut être activé depuis n’importe quel centre de commandement pour introduire les particules microscopiques mortelles.
Dans ce sens, il prie instamment les présidents des nations progressistes d’Amérique latine qu’ils soient plus prudents et renforcent les mesures de précaution.

« Je suis chaque jour plus convaincu qu’ils ont tué Chavez et je crois qu’ils vont continuer à tuer (…), ils peuvent continuer avec le président (Nicolas) Maduro, avec Evo (Morales) et (Rafael) Correa », a averti le lauréat du Prix Libertador de la Pensée Critique.

« Il faut travailler avec les meilleurs scientifiques qui évoluent sur ce sujet des sciences biologiques, afin de déterminer la responsabilité des USA dans les causes de la maladie qui causa la disparition physique du leader de la Révolution Bolivarienne. »

IL EST POSSIBLE D’INOCULER LE CANCER

Dans un travail publié par le journaliste et essayiste espagnol Pascual Serrano dans la page web Rebelion.org, est cité le témoignage du docteur Carlos Cardona, médecin spécialisé en oncologie moléculaire, qui a durant 16 ans fait des recherches sur cette maladie dans des universités aussi prestigieuses que Cambridge et Birmingham en Angleterre, ou au Centre de Recherche du Cancer Fred Hutchinson de Seattle, où il transplanta de la moelle osseuse au ténor José Carreras.

Dans des déclarations au quotidien ABC Cardona affirme que « contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, techniquement il est possible que le cancer qui mit fin à la vie d’Hugo Chavez a été inoculé avec l’intention de l’assassiner » (ABC , 15-3-2013).

« Dans ce travail il suffit que « seulement une injection mise dans n’importe quelle partie du corps atteigne le sang ».

Une des formes-indiqua le chercheur-serait « d’injecter des lignes cellulaires d’une tumeur déjà connue, y compris de patients qui sont morts il y a 50 ans ; au moyen d’un oncovirus, à savoir un virus que tu as préparé et qui portent les gènes de tumeurs destructrices qui s’introduisent dans les cellules et produisent le cancer, ou en injectant directement des carcinogènes chimiques ».

« Si Chavez, par exemple, a été chez le dentiste-poursuit-il-, celui-ci aura pu faire une anesthésie et ensuite inoculer un oncovirus ou un carcinogène. Le patient ne va pas être informé et au bout de quelques mois peut développer le cancer.

Il y a des carcinogènes chimiques qui sont spécifiques d’un organe et d’autres généralisés qui provoquent le cancer de manière discriminée. Il y en a, par exemple, qui peuvent provoquer le cancer dans la zone pelvique, qui est celle qui a affecté Chavez. »

Source : aporrea.org du 20-08-2013

Traduit de l’espagnol par Gérard Jugant