Retraites : il suffit d’augmenter les salaires et c’est une représentation officielle française qui l’écrit !

dimanche 22 septembre 2013
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« En France, le système de retraite, d’inspiration bismarckienne et fonctionnant par répartition, est principalement financé par les cotisations sur les revenus versées par les employeurs et les salariés (près de 60% des ressources des régimes de base en 2005) et par impôts et taxes affectés. Les taux de cotisations retraites des salariés du secteur privé (70% des actifs et 78% des dépenses de retraite) sont de 26% sur le salaire brut en 2007 : 10,5% sont à la charge du salarié, le reste à la charge de son employeur. »

Ainsi, il est bien clair que la source principale du financement des retraites est un prélèvement sur les salaires. C’est-à dire sur les richesses produites par les salariés eux-mêmes !

En conséquence, il est également bien clair qu’il suffirait d’une augmentation des salaires pour que les sommes destinées à la retraite augmentent également !

Cette augmentation des salaires est-elle impossible ?

Le texte ci-dessous, qui est un texte officiel diffusé par la République française, avec le drapeau tricolore, par son Ambassade en République tchèque, montre avec beaucoup de force que ce serait bien évidemment possible

Pourquoi ces faits ne sont-ils pas diffusés en France ? Poser la question est également y répondre !

Michel Peyret

Ambassade de France à Prague

La productivité française, parmi les plus élevées au monde [1]

La productivité est un critère fondamental de la compétitivité de l’économie française Avec la taille et le dynamisme de son marché, les performances de ses infrastructures, le niveau de qualification et la productivité de la main-d’œuvre sont des atouts fondamentaux de la France. Cinquième puissance économique mondiale, elle est un acteur majeur sur le continent européen et un pôle d’attractivité pour les entreprises internationales qui viennent y trouver l’un des meilleurs retours sur investissement. Le faible coût d’implantation pour les entreprises, basé notamment sur le rapport entre les salaires et la productivité, est en effet l’un des facteurs essentiels de la capacité du pays à attirer et retenir les investissements étrangers. Forte d’une économie compétitive, la France est aujourd’hui un carrefour de l’investissement international et, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le 4e pays européen pour les investissements directs étrangers.

La productivité française, parmi les meilleures au monde

La France est un pays où l’on travaille environ 1 585 heures par personne et par an (moyenne mondiale de 1 902 heures). Ceci n’affecte en rien, bien au contraire, sa compétitivité. Celle-ci demeure remarquable grâce à la productivité de sa population, l’une des meilleures au monde depuis plusieurs années. Les statistiques des différents instituts comme l’OCDE ou Eurostat offrent la vision globale d’une productivité française en excellente santé. Leurs indices prévisionnels viennent confirmer sa position de leader sur la scène économique internationale.

Des performances constantes qui vont s’améliorant

Une étude publiée le 20 septembre 2011 par l’Office national des statistiques (ONS) britannique sur la productivité comparée du travail des pays du G7 en 2010 confirme la bonne position de la France. Les conclusions sont doublement positives : non seulement la France occupe la seconde position en termes de productivité du travail par habitant – c’est-à-dire la richesse moyenne produite par un travailleur – juste derrière les Etats-Unis, mais elle confirme ces résultats en accentuant l’écart avec les autres pays du G7 depuis 2009. Dans ce domaine, l’avantage de la France sur l’Allemagne était en 2010 de l’ordre de 6 %. En termes de productivité horaire, les conclusions sont également très encourageantes et représentatives de la régularité française. Si la France cède ici la 2e place à l’Allemagne, l’excellent taux de croissance qu’elle affiche pour cet indicateur entre 2009 et 2010 (1,7 %) tend à réduire l’écart qui les sépare.

« L’intelligence » de l’organisation du travail française

Le classement Nationmaster place la France en 18e position en termes de PIB avec 36 500 $ par habitant au niveau mondial, quand ses salariés occupent la 21e place des pays européens en termes d’heures hebdomadaires de travail.

Une étude menée par des experts américains de la finance pour le site BusinessInsider analyse ce paradoxe.

Ils en arrivent à cette conclusion : si l’on ramène le PIB par habitant à l’heure travaillée, la France est en première position du classement mondial en termes de productivité. Ainsi, lorsqu’un Américain a un rendement de 24,60 $ par heure travaillée, un Français génère en moyenne 25,10 $, loin devant le Japon – pays où l’on comptabilise le plus d’heures hebdomadaires de travail au monde – et ses 18,89 $. Le rapport se termine ainsi : « On ne gagne pas juste en travaillant dur. On gagne en travaillant intelligemment... et moins. Comme les Français savent le faire ».

Le 14 09 2013



[1cs.



Commentaires

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lundi 30 septembre 2013 à 00h03 - par  Michel Peyret
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dimanche 29 septembre 2013 à 21h41 - par  hoareau charles
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dimanche 29 septembre 2013 à 21h34 - par  Charles Hoareau
dimanche 29 septembre 2013 à 12h51
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lundi 23 septembre 2013 à 16h48 - par  Michel Peyret

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