Face aux nouvelles provocations israéliennes, la France doit agir

lundi 3 novembre 2014
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On assiste ces der­niers jours à une grave dété­rio­ration de la situation en Palestine occupée et tout spé­cia­lement à Jéru­salem. C’est sans état d’âme que B. Neta­nyahou accumule les pro­vo­ca­tions, non seulement dans la judaï­sation de la ville, mais avec la volonté claire de saper ce qui était le « statu quo » des lieux saints.

L’esplanade des Mos­quées est désormais acces­sible presque quo­ti­dien­nement aux pro­vo­ca­tions de juifs reli­gieux alors que les fidèles musulmans s’en voient interdire l’accès.

Les diri­geants israé­liens tentent ainsi déli­bé­rément, en vrais apprentis sor­ciers, d’amener le conflit sur le terrain reli­gieux exac­tement comme l’avait fait Sharon lors de sa visite pro­vo­ca­trice sur l’esplanade un certain 28 sep­tembre 2000.

Dans le même temps, les attaques de colons contre les Pales­ti­niens se pour­suivent à Jéru­salem comme dans le reste de la Cis­jor­danie… et rien n’indique que le blocus cri­minel de Gaza soit en voie d’être levé.

Toutes les condi­tions sont réunies pour que se mul­ti­plient des actes de désespoir qui ser­viront de pré­textes à de nou­velles agres­sions, puni­tions et humi­lia­tions collectives.

Nous sommes arrivés à un point crucial où l’on ne peut plus continuer indé­fi­niment la litanie des regrets diplo­ma­tiques et des simples condam­na­tions verbales.

L’intervention du repré­sentant per­manent de la France auprès des Nations Unies le 29 octobre est un pas en avant positif, sous condition qu’elle ne reste pas purement déclarative.

Le temps presse : chaque jour laisse place à de nou­velles pro­vo­ca­tions. Plutôt que de condamner des actes de désespoir, la France doit parler clair. Elle doit accom­pagner ses condam­na­tions ver­bales de la colo­ni­sation et des pro­vo­ca­tions de fermes sanc­tions poli­tiques et éco­no­miques : cesser toute coopé­ration mili­taire et mettre l’embargo sur les armes avec Israël, interdire l’entrée des pro­duits des colonies sur le marché français, faire sus­pendre l’accord d’Association UE-​​Israël.

Après la Suède elle doit, sans délai, recon­naître et entraîner ses par­te­naires euro­péens à recon­naître l’Etat de Palestine dans les fron­tières du 4 juin 1967 avec Jéru­salem Est pour capitale.

AFPS

http://www.france-palestine.org/Face-aux-nouvelles-provocations

Transmis par la peniche



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