Qu’on les envoie aux Assises !

vendredi 20 octobre 2006
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Au moment où se déroulent des agressions intolérables contre les porteurs d’uniformes ce que nous vous signalions déjà le 28 septembre dans un article intitulé Au gnon de la loi, cette semaine Le Canard Enchaîné - curieusement bien seul dans la presse sur ce coup là - nous informe d’un nouveau guêt-apens dont ont été victimes des policiers en service.
N’en déplaise à des juges dépassés, Sarkozy a raison il faut réagir !

Des poulets trop cuits.

- Encore des flics lâchement attaqués !

Cette fois, le guêt-apens s’est produit dans la banlieue de Clermont-Ferrand vers 21h30 jeudi 12 octobre.

Et pour l’instant, Sarko ne convoque pas les micros et caméras.

Tout a commencé le matin même.
La police nationale ne badinant pas avec la formation de ses fonctionnaires, deux OPJ, un flic de base et un adjoint de sécurité, quittent le commissariat de Clermont-Ferrand pour une journée d’entraînement au tir.

Jusqu’au déjeuner, les poulets canardent avec application.

A midi, forcément, c’est la pause.

- En fait, ils ne posent pas beaucoup le coude :

- Apéro.

- Casse-croute.

- Pinard.

- Digestif.

L’ambiance est tellement chouette que les quatre tireurs d’élite continuent à s’humecter le gosier et sèchent les cours.

- A 20 heures, ils sont toujours accoudés au comptoir.
Et collent sous le nez du patron leurs armes chargées, histoire de rigoler un peu.

La scène a été filmée par un client du bistrot sur son portable.

Le bistrotier, qui n’a aucun humour, s’éclipse et appelle la gendarmerie voisine à la rescousse.

Les pandores déboulent et se font virer par les flics très énervés.
Petit conseil de guerre sur le trottoir, les refoulés appellent du renfort.

Et à trois voiture, tapis dans l’ombre, en embuscade, ils attendent.

Vers 21h30, les poulets vraiment cuits regagnent leur véhicule de service.

Ils n’ont pas fait 20 mètres qu’un barrage de gendarmerie les stoppe dans leur élan.
Le conducteur est prié par un pandore mielleux de souffler dans le ballon.

Il s’extirpe à grand-peine.

Sur le degré d’alcoolémie, les versions divergent :
1,5 ou 2,5.

Mais, sur la suite des événements, les témoignages concordent.

Les trois fêtards qui étaient dans la voiture surgissent et ont des mots avec les pandores.

Bagarre générale.

Supérieure en nombre, la maréchaussée embarque tout le monde.

Direction la brigade.

Pendant que les poulets cuvent, le chef, plein de sagesse, appelle son colonel.
Lequel prévient illico la Direction de la sécurité publique à Paris.
Laquelle, à son tour, alerte la direction départementale, qui envoie le commissaire récupérer ses gallinacés.

Conscients d’avoir sans doute à faire à des serviteurs de l’Etat sous pression, la gendarmerie a accepté de fermer les yeux sur les coups.

Mais pas sur les canons.

Les boeufs-carottes de l’IGPN sont attendus ces jours-ci.

- Quand aux tireurs des litres, ils ont d’ores et déjà été suspendus pour 3 mois.

- « Bourrés, avec une voiture de service, en dehors de leurs heures, armés et hors de leur circonscription, ça fait beaucoup », lâche un collègue admiratif.

- Avec le laxisme des juges dénoncé par leur patron Sarko, ça va sûrement s’arranger !

Dans : « Le Canard enchaîné ».

Transmis par : Linsay.

Alors on les envoie aux assises ?



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