L’agression « antisémite » d’un enseignant marseillais : une affabulation !

jeudi 25 février 2016
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Après avoir largement défrayé la chronique et provoqué une surenchère de dénonciations de l’antisémitisme par nos dirigeants, il s’avère que l’agression d’un professeur d’une école juive marseillaise, le 18 novembre dernier, n’a jamais existé !

Celui qui a prétendu avoir été blessé à coups de couteau par trois hommes ayant proféré des insultes antisémites, moins d’une semaine après les attentats du 13 novembre à Paris, est actuellement en garde à vue et entendu par la police de Marseille pour « dénonciation mensongère ».

Alors que la France est en pleine sidération post-attentats, cet homme dont la presse tait le nom (il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit d’auteurs de délits non juifs...) avait affirmé avoir été blessé à coups de couteau par trois hommes en scooter, dans le 13e arrondissement de Marseille qui auraient proféré des menaces et des insultes antisémites, avant d’exhiber un tee-shirt estampillé Daech.

Le soir des faits, le pays était en émoi le préfet de police des Bouches-du-Rhône précisant que de très importants moyens policiers avaient été déployés pour en retrouver les auteurs. La « victime », blessée aux bras, aux jambes et au ventre, avait été hospitalisée, mais quittait l’hôpital le soir même, avec quelques plaies.

L’affaire avait suscité une pluie de déclarations instantanées. François Hollande avait appelé à une « réponse impitoyable ». Michèle Teboul, présidente du Crif Marseille-Provence, s’était dit « très choquée ». « Cela fait deux affaires du même type en très peu de temps », avait-elle relevé, se disant « très inquiète ».

L’enquête, confiée à la sûreté départementale, a assez rapidement mis en lumière les incohérences du récit de l’enseignant. « Les blessures font un peu rigoler si l’on peut dire, et les constatations médico-légales qui ont été effectuées ne collent pas à ce qu’il raconte, tout comme d’autres examens qui ont été réalisés au cours de ces semaines d’investigations », a confié une source proche de l’affaire, interrogée par La Provence.

La police sait que les faux actes antisémites sont légion en France. Entre le rabbin Fahri qui s’était spécialisé dans l’auto-agression, l’affaire du RER inventée de toutes pièces, celle de l’incendie de l’école juive de Gagny en 2003, qui était apparemment une arnaque aux assurances, selon la presse, et d’autres encore, on sait que la plus grande prudence s’impose dans ce genre de déclarations.

Pourtant les dirigeants politiques n’en ont cure. Ils se précipitent à chaque fois sans même prendre l’avis de la police. En revanche lors de vraies agressions islamophobes, ils sont d’une discrétion à toute épreuve...

Transmis par la_peniche

Source : CAPJPO
http://www.europe1.fr/faits-divers/marseille-un-professeur-juif-qui-se-disait-victime-dune-agression-antisemite-place-en-garde-a-vue-2675923



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