Magnifique dernière journée à Hanoï hier avec la visite du musée ethnographique qui propose des explications en français. Le plus intéressant est situé dans le parc où se trouve la reconstitution de nombreux habitats des différentes minorités, maisons construites à l’identique par les villageois. Pas un seul clou dans les charpentes ni les portes, seulement du bois et une grande diversité de constructions. Reconstitution de certains tombeaux parfois collectifs, de véritables œuvres d’art retraçant la vie.

Un tombeau plein de vie

Le top du top a été le retour dans la vieille ville en triporteur des années 50. Mieux que dans un film de James Bond, une folle course dans la jungle des mobylettes et voitures, le vent dans les cheveux et l’impression de slalomer pour échapper à un ennemi redoutable.

Il n’est pas rare de voir toute une famille sur les mobylettes ou Vespa, avec de très jeunes enfants et des bébés portant des masques en papier pour lutter contre la pollution.

Nous communiquons sans trop de problèmes avec les gens, ils parlent peu anglais mais les gestes et mimiques suffisent pour se comprendre.
Hier au musée un jeune homme qui faisant partie d’un groupe de visiteurs chinois est venu discuter avec nous, il avait appris le français à Pékin et fait un stage de deux mois à Sciences Po à Paris. Il parlait un langage châtié alors qu’il n’avait appris le français que durant deux ans.
Il fait chaud entre 24 et 30 degrés et très humide, mais c’est très supportable. Nous allons avoir pas mal de pluie durant ces quelques jours mais nous sommes équipés.

Le soir à Hanoi la ville devient assez romantique surtout au bord du lac.

Dès que j’ai du réseau je continue mon carnet de voyage.
Avec toute mon affection.
Muriel