La nuit tombe à 17 h 30, après un repas arrosé d’alcool de maïs et de bière nous montons dans notre dortoir vers 23h. Les criquets ( pas nos petits criquets de nos campagne, des criquets trois à quatre fois plus gros) ont entamé un morceau de musique digne de la chevauchée fantastique, ils ne faibliront jamais. Un des couples s’est endormi et nous pouvons entendre les ronflements du capitaine Haddock, se terminant sur une note de la castafiore.

En bas les deux guides, un chauffeur et le maître de maison jouent aux cartes, ils s’arrêteront à 2 heures et certains auront perdu de jolies sommes.

Les chiens aboient tellement dans toute la campagne alentour que l’on fini presque par comprendre qu’ils finissent à la casserole.

Après le jeu de cartes nos joueurs regardent un match à la télévision. Entre deux aboiements, ronflements, discussions, le chat miaule à faire pleureur dans les chaumières.

A trois heures du matin, un des coqs par inadvertance se met à lancer de joyeux et tonitruants cocoricos.

Quelques minutes plus tard c’est le bébé qui se réveille et se met à hurler. Les parents endormis ne le calme pas tout de suite et nous pleurons avec lui.

Sur la moustiquaire des objets volants non identifiés frottent leurs ailes, un bruit qui s’amplifie dans la nuit.

Une légère accalmie quelques minutes tout au plus, plus de bruit et vers cinq heures tous les coqs se mettent en branle et cocoriqueront jusqu’au petit matin accompagnés par les chiens qui aiment mettre de l’ambiance.

Et ce soir nous recommençons .....

Muriel.