Que l’on se comprenne bien !

Il serait ridicule qu’un vieux militant communiste, longtemps en responsabilités au PCF, qui a compris trop tard que la stratégie dite "programmatique et de recherche d’union au sommet avec le PS » revenait objectivement à s’asseoir sur les fondamentaux du marxisme ("les masses font l’Histoire), et donc à bloquer tout processus révolutionnaire (oui, nous "marchaisiens" sommes encore plus responsables que les pantins bradeurs des restes "du Parti").

Il serait pénible que je m’amuse à porter des jugements sur CHAVEZ, MADURO, MORALES et autres progressistes anti impérialistes d’Amérique latine !
De même, il faudrait être stupide de ne pas mesurer et analyser la stratégie du capital, sa capacité à "surfer" sur un réel mécontentement populaire.

Réfléchir, y compris pour « notre futur », au fait que l’absence de volonté politique de constituer une classe ouvrière au cœur d’une démarche "économique" "par création d’outils de production, pour avoir des bases productives, permettant de ne pas être dépendant des importations, pour assurer la distribution commerciale de biens de consommation.

Cette nécessaire confrontation entre "nous" est une exigence communiste, révolutionnaire (pardon du pléonasme).

En rester à un « chavisme inconditionnel » et à ne pas admettre que le non marxisme ne peut pas assurer la pérennité d’un humanisme qui se base essentiellement sur la redistribution des mannes d’une source énergétique, serait selon moi, grave de conséquences.

Il n’y a pas de possibilité d’abattre le CAPITALISME et le combattre sans intégrer l’ensemble des repères de la Lutte de Classes.

C’est pourquoi je donne la référence de ce papier de l’HUMA (voir ci-dessous).

Et tant pis (ou tant mieux) si cela tranche avec les seules condamnations de l’IMPERIALISME, voire ce qui est absurde à nier l’exaspération populaire vénézuélienne à y voir un bis repetita placent de la grève des camionneurs avant la chute d’ALLLENDE !

Alain Chancogne.

Rodrigo Cabezas : « Notre crise conjugue dépendance pétrolière et insuffisance productive »

Rodrigo Cabezas est économiste et professeur à l’université de l’État de Zulia. Vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV)