Venezuela : ce que l’on ne vous dit pas sur les manifestations

mardi 16 mai 2017
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L’une des choses qui se répètent des milliers de fois dans les médias et les réseaux sociaux, consiste à dire que le gouvernement de Maduro « réprime brutalement » les manifestations supposément pacifiques de l’opposition. Cependant la réalité est tout à l’opposé, le gouvernement vénézuélien depuis l’arrivée de Hugo Chávez a diminué les méthodes répressives [1] antérieurement utilisés dans la lV ème République, au point qu’actuellement les seules armes utilisées par les forces de l’ordre pendant les manifestations sont l’eau et les gaz lacrymogènes. Et seulement en cas de manifestations violentes.

Les armes meurtrières, Taser et autres gadgets communs dans la majorité des pays qui critiquent le Venezuela, ne sont pas autorisés aux policiers et à l’armée vénézuélienne qui contrôlent l’ordre public. Le gaz lacrymogène s’emploie seulement dans des cas extrêmes, puisque la constitution, créée par le gouvernement de Chavez, interdit d’utiliser du gaz et des armes à feu dans des manifestations pacifiques (Article 68). De plus, la loi exige l’utilisation progressive et différenciée de la force.

Et pas seulement ça. La même constitution oblige les responsables de l’application des lois, de désobéir et même de dénoncer des ordres contraires aux droits de l’homme, comme par exemple, d’effectuer la disparition forcée de personnes (Article 45).

Pratiquement tous les médias internationaux nous parlent chaque jour des morts qui se sont produits au Venezuela, très peu nous disent la vraie raison [2] de ces décès, certains contournent simplement ces informations, tandis que d’autres, sans vergogne, accusent le gouvernement ou « groupes chavistes » pour les meurtres. Il est vrai qu’il y a eu au moins trois personnes qui ont été tuées par l’action d’effectifs de police. Cependant, dans aucun de ces cas, ces derniers étaient affectés à la couverture des manifestations. Et surtout, aucun d’entre eux n’a reçu l’ordre de tuer. Après ces événements, tous les fonctionnaires impliqués ont été arrêtés et poursuivis en justice. Le reste des décès (dont plusieurs sont des agents chargés de l’ordre public) ont été tués par des manifestants de l’opposition.

Mais cela n’intéresse pas la presse mondiale qui se contente de nous raconter comme la majorité des médias en général, qu’au Venezuela il y a des « protestations pacifiques », totalement « spontanées » qui sont « réprimées brutalement » par une « dictature » qui « assassine » ses citoyens.

Selon plusieurs sondages, dont le célèbre Hinterlaces [3], environ 80% de la population vénézuélienne est contre les manifestations violentes promues par les dirigeants de l’opposition. Bien qu’on veuille nous faire croire que les manifestations se déroulent dans tout le pays, en fait celles-ci sont menées par de petits groupes et dans les secteurs de la classe moyenne supérieure [4] gouvernée par l’opposition. Les « guarimberos » [5], comme on les appelle, sont vendus à l’international comme « héros luttant pour la liberté ». Mais au Venezuela la réalité est tout autre car ils ne sont même pas soutenus par la plupart de ceux qui se considèrent comme des opposants.

L’initiative du président vénézuélien de convoquer une Assemblée constituante [6] est certainement le moyen le plus démocratique, mais aussi le plus sûr, de mettre fin une fois pour toutes à cet abîme de folie qui a entraîné la population vénézuélienne par une petite partie de l’opposition, avec l’aide d’éléments étrangers, pour chercher par des moyens non démocratiques et même terroristes pour atteindre leurs objectifs personnels.

le 14/05/2017

Transmis par Linsay





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