Cuba ne renoncera jamais à ses idéaux d’indépendance et de justice sociale

mardi 18 juillet 2017
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Déclaration de la Commission des Relations internationales de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire

Les députés membres de la Commission des Relations internationales de l’Assemblée du Pouvoir populaire. Photo : Jose M. Correa
LA Commission des Relations internationales de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire soutient pleinement la Déclaration du gouvernement révolutionnaire, émise le 16 juin, à propos de la directive politique que le président Donald Trump a décidé d’appliquer à Cuba.

La Commission exprime ses remerciements pour les manifestations croissantes de respect et de sympathie à l’égard de Cuba, et les actions de solidarité qui ont eu lieu en Amérique latine, la Caraïbe et dans le monde, contre ce recul de la politique, ainsi que les prises de position, aux États-Unis, de législateurs, militaires à la retraite, universitaires, groupes de solidarité, hommes d’affaires, agriculteurs, organisations non gouvernementales et religieuses, médias et représentants de la communauté cubaine, qui appellent le président Donald Trump à continuer sur la voie de l’amélioration des relations avec notre pays.

Le président Trump, mal conseillé et désinformé sur la réalité cubaine et l’Histoire de nos relations avec les États-Unis, a décidé de revenir aux méthodes d’une politique du passé vouée à l’échec, qui nuit non seulement au peuple cubain, mais aussi aux intérêts de vastes secteurs de la société étasunienne, et ne satisfait qu’une minorité d’origine cubaine de plus en plus isolée.

Les promoteurs de cette politique oublient que, pour le peuple de Cuba, il n’est pas de valeur plus sacrée ni vénérée que son indépendance et son droit de construire, sans ingérence extérieure, son propre avenir. L’héritage révolutionnaire de la génération de Fidel et de Raul, assumé avec conviction par les nouvelles générations, est d’aller de l’avant sans se laisser intimider par rien ni personne.

Comme l’ont réaffirmé les organisations de la société civile cubaine, ni les pressions, ni les contraintes ne nous ferons reculer dans notre effort pour construire une nation indépendante, souveraine, socialiste, démocratique, prospère et durable.

Nul ne peut fixer de normes au peuple cubain. Nous n’accepterons jamais aucune contrainte concernant les règles de conduite ou des critères sur notre démocratie ou le fonctionnement de notre système économique, politique et social.

Cuba est un exemple dans l’exercice des droits humains, dans la participation politique de ses citoyens et dans l’exercice des libertés de tout son peuple. C’est pourquoi notre Révolution est invincible.

Nous appelons les législateurs du monde, les organisations parlementaires, régionales et internationales, les groupes d’amitié de parlementaires à s’adresser au Congrès des États-Unis pour exiger une fois de plus la levée du blocus économique, commercial et financier, qui est toujours en vigueur, porte préjudice au peuple cubain, et que le gouvernement des États-Unis se propose de renforcer.

Les émissions subversives contre notre pays doivent également cesser, ainsi que le financement des mercenaires. Le territoire illégalement occupé par la base navale à Guantanamo doit nous être restitué.

Le gouvernement des États-Unis ne devrait pas interdire à des millions d’Étasuniens d’avoir un contact libre et direct avec le peuple cubain. De toute évidence, il craint que celui-ci ne connaisse notre réalité.

La Commission des Relations internationales de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire soutient la disposition du Gouvernement révolutionnaire à poursuivre un dialogue respectueux avec les États-Unis sur des questions d’intérêt commun, sur la base du respect et sur un pied d’égalité entre les deux nations, et fait sienne les paroles du Président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, le général d’armée Raul Castro Ruz, au 3e Sommet de la CELAC, le 28 janvier, 2015, au Costa Rica, quand il a affirmé :

« Cuba et les États-Unis doivent apprendre l’art de la coexistence civilisée, basé sur le respect des différences entre leurs gouvernements et dans la coopération sur des questions d’intérêt commun, ce qui contribuera à régler les problèmes communs que connaissent le continent et le monde.

Mais l’on ne saurait prétendre que Cuba renonce pour autant à ses idéaux d’indépendance et de justice sociale, ni qu’elle renie un seul de ses principes ni qu’elle cède d’un millimètre dans la défense de sa souveraineté nationale.

Nous ne nous laisserons pas provoquer, mais nous n’accepterons aucune prétention de nous conseiller ou d’exercer des pressions en matière de questions internes.

Nous avons gagné ce droit souverain au prix de grands sacrifices et des pires risques. »

Commission des Relations internationales

Assemblées nationale du Pouvoir populaire

La Havane, 11 juillet 2017

« Année 59 de la Révolution »

Auteur : Granma | internet@granma.cu

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