Les forces de police au service du candidat Sarkozy

jeudi 19 avril 2007

Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il d’un régime policier de faveur lors de l’organisation de ses réunions publiques ?

Poser la question c’est y répondre quand on voit ce qu’il vient de se produire lors de deux de ses récents déplacements à Meaux et Châteauneuf du Pape.

A deux reprises des manifestants ont été empêché d’approcher le meeting du candidat avec des méthodes plus que contestables.

- A Meaux (Seine et Marne) ce sont les salariés des entreprises JDC Imprimerie et LSG-Gate-Gourmet qui ont été arrêtés par un imposant dispositif policier : 320 personnes, dont plus de 200 membres des forces mobiles.

Un premier bus a été bloqué pour un soi disant banal contrôle routier. En fait les policiers se sont contentés de prendre les papiers du véhicule. Le bus n’a été autorisé à partir qu’à 20 h 30...donc trop tard pour le meeting

Le deuxième bus, parti de JDC après un premier contrôle à la sortie de l’usine, a été arrêté par deux motards, au moment d’entrer sur l’autoroute. Devant les protestations des passagers, les policiers ont accepté de les escorter jusqu’à Meaux. Ils n’y sont jamais arrivés. Le bus a été de nouveau stoppé dans une petite commune, où des renforts policiers avaient été postés, notamment une compagnie républicaine de sécurité. « Ils étaient plus nombreux que nous, explique Jean-Paul Brinon, délégué intersyndical CGT-FO dans l’usine. On a eu le droit pendant deux heures et demie à une garde à vue en pleine campagne, sans aucun motif. »

- A Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse). Cette fois, pas de bus à intercepter ; simplement une dizaine d’opposants. Repérés par le service d’ordre de l’UMP et les gendarmes, ils ont été écartés le temps du discours là aussi pour des pseudo contrôles qui se sont fort opportunément terminés après le meeting.

Vous avez dit liberté ?



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