Le stress au travail coûte 3 à 5% du PIB

samedi 29 août 2009

Selon Pascale LEVET de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), le stress au travail coûte 3 à 5% du PIB. Ceux qui nous parlaient encore naguère du « bon » stress au travail en sont pour leurs frais... Au moment où études et statistiques mettent en évidence une montée du stress au travail, Pascale LEVET est formelle :

, pendant de nombreuses années, il y a eu une valorisation de ce qu’on appelle le « bon » stress. En particulier dans le cas du rôle et des comportements professionnels des cadres et des managers en général. Aujourd’hui, on se rend compte qu’on ne peut pas assimiler la capacité d’une organisation à stimuler l’énergie, l’implication d’un individu au travail à du bon stress.

Et elle ajoute :

« Un certain nombre d’études, depuis longtemps, approchent le coût direct du stress (santé) et le coût différé (par exemple, l’inefficacité des organisations). Ces études, en France comme à l’étranger, indiquent un ratio de 3 à 5 % du PIB. (...) Il y a à la fois des secteurs d’activité qui exposent davantage les individus aux facteurs de risques. Certains secteurs sont construits pratiquement autour de ces risques. Mais on aurait tort de ne penser qu’à des secteurs emblématiques comme la finance. Certaines situations de travail plus »ordinaires« – aides-soignantes, agents de sécurité, opérateurs, etc. – peuvent représenter des situations de stress extrêmement élevé. »



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