Droits des chômeurs : communiqué du Comité National CGT des Privés d’Emploi

vendredi 16 avril 2010

Montreuil, le 15 avril 2010

L’annonce faite ce jour par Nicolas Sarkozy lors de sa visite aux chômeurs de Gonesse, démontre une fois de plus la faiblesse de ce gouvernement en matière de politique de l’emploi puisqu’au vue des largesses et cadeaux sous différentes formes que ce soit faites aux entreprises relevant du MEDEF et du CAC 40.

La seule solution proposée est une forme d’aumône gouvernementale pour des raisons de paix sociale un moment où les français se sont prononcés par la voix des dernières élections régionales d’une autre politique à mener en général et plus particulièrement sur la question de la précarité et de l’emploi.

La proposition du chef de l’état, c’est 456 € à titre exceptionnel avec au bout le chantage et l’obligation de prendre n’importe quelle formation ou contrats aidés pour ceux qui sortent de l’indemnisation du chômage. Encore un cadeau fait à ceux qui créent le chômage !!

Nous savons bien qu’aujourd’hui Pôle emploi ne peut assurer cette mission et d’ailleurs ne propose pratiquement plus de formation aux privés d’emploi. C’est aussi une des raisons qui motive la démission du médiateur national de Pôle emploi Benoit Guenuini qui à proposer des solutions constructives et alternatives aux désastres de la politique actuelle des missions de pôle emploi que Nicolas Sarkozy et François Fillion ont mis en place

456 € qui ne tiennent pas compte des frais de déplacement, de garde d’enfants, de repas lorsqu’il faudra accepter ces formations ou les emplois proposés

Quels contrats ? Quelles formations ? Actuellement l’emploi est détruit exemples récents Glaxo 500 licenciements, PSA 350, la caisse d’épargne d’ile de France (du aux restructurations bancaires) 650.

Formations pour quels métiers ? Quels emplois ? Quels diplômes ? Quelles qualifications ? Et pour quels salaires ?

Les contrats aidés sont exonérés de cotisations patronales qui aggravent la protection sociale et notamment les retraites, qui tirent les salaires vers le bas et qui, compte tenu de la faiblesse de leur montant ne participent pas à la relance de la consommation qui est un des piliers de la relance de la croissance.

Même si 456€ c’est quelque chose pour ceux qui n’ont rien le compte n’y est pas

La création d’ 1 million d’emplois véritables (CDI) correctement rémunérés, tenant compte des qualifications et des compétences serait la réponse à apporter.

LE BUREAU NATIONAL CNPE CGT



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