Un ancien diplomate britannique affirme que la CIA cherche à faire tomber Rafael Correa

vendredi 26 octobre 2012

Quito, 22 octobre, (ÉQUATEUR).
L’ancien ambassadeur du Royaume-Uni en Ouzbékistan, Craig Murray, a indiqué ce lundi que l’Agence Centrale de Renseignement (CIA en anglais) a investi 87 millions de dollars pour essayer de faire tomber le président équatorien, Rafael Correa.
Dans son blog, www.craigmurray.org.uk, ce dernier indique que le budget dont il est question « utilise des fonds provenant essentiellement du Pentagone, qui sont employés pour influencer les élections équatoriennes, et qui ont été multipliés par trois depuis l’annonce des résultats des élections au Venezuela ».
« Cela va laisser la voie libre à l’opposition qui pourra soudoyer et faire chanter les médias et les fonctionnaires de l’Etat. On peut s’attendre à des scandales médiatiques et à des affaires de corruption à l’encontre du Gouvernement de Correa au cours des semaines à venir » a ajouté l’ancien diplomate britannique.
Selon lui, le Département d’Etat américain s’est montré très surpris par le triomphe de Chavez aux récentes élections présidentielles vénézuéliennes, car de hauts diplomates étaient convaincus qu’il allait perdre.
« La fureur suscitée par le retour de Chavez fait de cette erreur une évidence qui ne doit pas se reproduire en Equateur » indique le texte.
Craig Murray a souligné qu’il n’est guère au courant de la politique équatorienne, « et je ne sais vraiment pas quelles sont les possibilités dont dispose Correa pour être réélu. J’ignore aussi si les partis de l’opposition sont convenables […]. Mais je sais bien que les Etats-Unis désirent fortement que Correa perde ».
M. Murray a également précisé que les efforts produits par les américains seront d’une telle évidence que leurs effets seront contreproductifs et causeront une réaction nationaliste.
Selon une source américaine, a poursuivi l’ancien fonctionnaire britannique, l’administration du président Barack Obama n’emploiera pas les fonds pour promouvoir un coup d’Etat contre Correa, « il semblerait que cela ait été écarté ».
D’un autre côté, au sujet de l’affaire Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, le britannique a relevé que dans le cas où Rafael Correa serait remplacé par un président pro Etats-Unis, l’asile concédé à l’australien serait paralysé.
« La police métropolitaine de Londres serait invitée à se rendre à l’ambassade équatorienne pour y arrêter Assange, qui serait immédiatement envoyé vers la Suède avant d’être extradé vers les Etats-Unis pour répondre d’accusations d’espionnage et d’aide au terrorisme » a noté M. Murray.

Source :
http://andes.info.ec/en-fran%C3%A7ais/7991.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+andes+%28Agencia+P%C3%BAblica+de+Noticias+del+Ecuador+y+Suram%C3%A9rica%29



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