La France humiliée par l’armée israélienne d’occupation

lundi 23 septembre 2013

Des diplo­mates euro­péens ont été mal­menés le 20 sep­tembre, à Khirbet al Makhoul dans la vallée du Jourdain par l’armée israélienne.

Ce groupe de diplo­mates qui accom­pa­gnaient un convoi de tentes et de vivres destiné à des Pales­ti­niens dont les habi­ta­tions avaient été démolies par l’armée, a été vio­lemment pris à partie par des soldats qui ont lancé des gre­nades assour­dis­santes pour le stopper.

Une diplomate fran­çaise, Marion Fesneau- Castaing qui pro­testait de son immunité diplo­ma­tique a été tirée hors de son véhicule et main­tenue à terre tandis que le matériel d’aide huma­ni­taire était confisqué.

Sur la photo : la diplomate française, Marion Fesneau-Castaing, allongée au sol après avoir été forcée de sortir de son véhicule par l’armée israélienne, le vendredi 20 septembre à Khirbet al-Makhoul.
REUTERS/Abed Omar Qusini

Des diplo­mates euro­péens ont été mal­menés le 20 sep­tembre, à Khirbet al Makhoul dans la vallée du Jourdain par l’armée israélienne.
Ce groupe de diplo­mates qui accom­pa­gnaient un convoi de tentes et de vivres destiné à des Pales­ti­niens dont les habi­ta­tions avaient été démolies par l’armée, a été vio­lemment pris à partie par des soldats qui ont lancé des gre­nades assour­dis­santes pour le stopper.

Une diplomate fran­çaise, Marion Fesneau- Castaing qui pro­testait de son immunité diplo­ma­tique a été tirée hors de son véhicule et main­tenue à terre tandis que le matériel d’aide huma­ni­taire était confisqué.

En apportant une aide huma­ni­taire à une com­mu­nauté d’une dizaine de familles dont les habi­ta­tions avaient été rasées par les forces d’occupation, les diplo­mates étaient dans leur rôle et leur action plei­nement conforme au droit inter­na­tional et aux recom­man­da­tions des Chefs de mission de l’UE en poste à Jérusalem.

Si les chefs mili­taires se per­mettent de tels actes violant gros­siè­rement règles diplo­ma­tiques et droit huma­ni­taire, c’est qu’ils sont sys­té­ma­ti­quement habitués à une totale impunité.
Faut- il voir dans cet acte, la mise en exé­cution des menaces du ministre de la Défense israélien qui avait ordonné au général Eitan Dangot de « geler les contacts avec des repré­sen­tants de l’UE dans la zone C », ter­ri­toire pales­tinien sous contrôle total d’Israël ?

La France, dont nous ne doutons pas qu’elle pro­testera, doit le faire publi­quement. Elle ne peut se retrancher der­rière des obli­ga­tions de dis­crétion au nom d’une pré­tendue effi­cacité, alors qu’à travers sa diplomate elle a été déli­bé­rément humiliée.

Il revient au gou­ver­nement de prendre toute mesure appro­priée, y compris par le rappel de son ambas­sadeur à Tel- Aviv, pour obtenir de véri­tables excuses et l’engagement de laisser l’Union Euro­péenne pour­suivre ses actions huma­ni­taires sans entraves. Ne pas réagir avec la fermeté néces­saire ne ferait qu’encourager la répé­tition de ces actes indignes.
AFPS

En apportant une aide huma­ni­taire à une com­mu­nauté d’une dizaine de familles dont les habi­ta­tions avaient été rasées par les forces d’occupation, les diplo­mates étaient dans leur rôle et leur action plei­nement conforme au droit inter­na­tional et aux recom­man­da­tions des Chefs de mission de l’UE en poste à Jérusalem.

Si les chefs mili­taires se per­mettent de tels actes violant gros­siè­rement règles diplo­ma­tiques et droit huma­ni­taire, c’est qu’ils sont sys­té­ma­ti­quement habitués à une totale impunité.
Faut- il voir dans cet acte, la mise en exé­cution des menaces du ministre de la Défense israélien qui avait ordonné au général Eitan Dangot de « geler les contacts avec des repré­sen­tants de l’UE dans la zone C », ter­ri­toire pales­tinien sous contrôle total d’Israël ?

La France, dont nous ne doutons pas qu’elle pro­testera, doit le faire publi­quement. Elle ne peut se retrancher der­rière des obli­ga­tions de dis­crétion au nom d’une pré­tendue effi­cacité, alors qu’à travers sa diplomate elle a été déli­bé­rément humiliée.

Il revient au gou­ver­nement de prendre toute mesure appro­priée, y compris par le rappel de son ambas­sadeur à Tel- Aviv, pour obtenir de véri­tables excuses et l’engagement de laisser l’Union Euro­péenne pour­suivre ses actions huma­ni­taires sans entraves. Ne pas réagir avec la fermeté néces­saire ne ferait qu’encourager la répé­tition de ces actes indignes.

AFPS : 20 septembre 2013

Transmis par la_peniche



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