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Les changements climatiques n’arrangent pas les déserts de la planète
mardi 12 décembre 2006
Les changements climatiques menacent les conditions de vie de 500 millions de personnes qui vivent dans les régions désertiques du globe.
"Non seulement les températures vont grimper de quelques degrés, mais l’eau disponible risque de devenir impropre à la consommation en se salinisant", note le quotidien londonien The Guardian, qui fait référence à un rapport alarmant de l’ONU, publié le 5 juin à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement.
Les déserts représentent au moins un quart des terres émergées de la planète :
33,7 millions de kilomètres carrés sont considérés comme désertiques.
Entre 1976 et 2000, les températures de ces régions ont augmenté de 0,5 °C à 2 °C, et pourraient encore, selon les experts, gagner entre 5 °C et 7 °C d’ici à 2070.
L’assèchement des rivières dû à la baisse des précipitations - le désert d’Atacama, au Chili, a vu ses précipitations diminuer de 8 % en vingt-cinq ans, et celui du Kalahari, en Afrique australe, de 12 %
L’utilisation abusive de l’eau pour l’irrigation ainsi que la croissance démographique vont accentuer la pénurie en eau. L’Arabie Saoudite, la Syrie, le Pakistan, l’ouest de la Chine, le Tchad, l’Irak et le Niger sont parmi les pays les plus menacés.
Et "les jours de certaines villes - telles Phoenix, en Arizona, ou Riyad, la capitale saoudienne - pourraient bien être comptés", précise le quotidien.
Pourtant, "en utilisant les ressources du soleil et du vent, les déserts pourraient devenir des centrales électriques non polluantes pour le reste de la planète", propose le rapport.
Un désert de la taille du Sahara "pourrait capter assez d’énergie solaire pour répondre aux besoins en électricité du monde entier", précise Kaveh Zahedi, l’un des responsables du centre de surveillance de l’environnement de l’ONU, basé à Cambridge, au Royaume-Uni.
Cet organisme envisage également le développement économique des déserts grâce au tourisme et aux plantes qui y poussent et qui possèdent un immense potentiel pharmaceutique et alimentaire.
Source The Guardian
Transmis par Linsay
Messages
13 décembre 2006, 12:26
Bonjour,
Effectivement, l’article du guardian est intéréssant au niveau des faits qu’il relate. Nous sommes d’ailleurs globalement d’accord aujourd’hui pour ne plus nier le rechauffement de la planète provoqué par le devellopement économique des pays occidentaux et bientôt rattrapé par les pays pauvres en pleine revolution industrielle.
Ceci étant dit, les pistes proposées par l’ONU mettent en avant l’énorme potentiel des déserts en terme d’énergie solaire puisqu’il suffirait de les recouvrir de panneaux solaires pour pouvoir continuer à consommer allegrement toute l’énergie dont nous rêvons. D’ailleurs une fois recouvert de magnifiques mirroirs, L’ONU propose d’en faire de grands parcs touristiquues surement dans le but de diminuer la consommation d’énergie par les avions, les bateaux et les infrastrucutures necessaires aux touristes en quête de depaysement (mais avec la clim et la piscine faut pas pousser). ENfin, l’ONU pense que l’on pourrait exploiter les ressources du désert qui ont pour l’instant échapées au marché. La encore, le coût energétique du transport et de la production sur place ou ailleurs sans parler de la destruction des cultures indigènes par le tourisme sont surement les sacrifices à consentir si l’on veut que le système économique réellement existant continue son avancée inexorable.
Fabien TELL
15 décembre 2006, 18:44, par Joce
Bonjour,
je partage entièrement la réponse de Fabien.
On revient toujours à la même option qui consiste à remplacer un problème par un autre.
Recouvrir le desert de panneaux solaire pour éviter de réduire, sinon changer, nos habitudes d’homos- consomateurs, entrainera une fin bien plus rapide de celui-ci, que le réchauffement climatique dont nous sommes responsables.
A vec un plan pareil, c’est encore les multinationales qui vont s’engraisser au détriment de la planète.
A savoir, que la plupart des brevés d’energies solaire et éolien sont déjà entre les mains des compagnies pétrolière. hé-hé.
Un indien Mapuche disait à un journaliste français : " Vous les blancs, vous ne parlez que de développement économique, jamais de développement humain".
Joce