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Décès de Babeth Sanguinetti ce lundi 13 décembre 2010

Le raisin fraise

mardi 14 décembre 2010, par Charles Hoareau

Babeth Sanguinetti, l’avocate marseillaise des salarié-e-s, mais aussi des sans emploi, des sans logement, des sans papiers, celle qui depuis plus de 30 ans se battait avec une énergie farouche pour tant de causes que d’autres disaient indéfendables, n’est plus.

Elle s’est éteinte après que le soleil se soit couché en offrant aux vivants esseulés qui étaient auprès d’elle, un de ces tableaux qu’elle avait tant aimés, des collines de Provence aux sables de Camargue, des dunes de Mauritanie à la baie de l’Ile Rousse, un de ces tableaux célestes où se marient le rouge écarlate, l’or, les bleus et les gris.
Elle qu’une peinture pouvait faire pleurer…

Babeth était comme son île de Corse, petite, belle et rebelle.
Aucun juge, aucun pouvoir ne la faisait reculer.

Je me la rappelle enceinte, s’affronter en 1980 dans une audience mémorable, à un avocat patronal qui avait justifié le licenciement de salariés par la consonance arabe de leur nom.

Je me la rappelle, quelques années plus tard, en 1993, à une époque où les sans papiers n’étaient pas encore devenus une cause nationale, obtenir à 22h la libération de Sakho Djibril.

Je me rappelle ce procès gagné contre la Société Nouvelle HLM qui avait cru pouvoir, en leur coupant l’eau et en détruisant la plomberie, se débarrasser de 3 familles que le comité chômeurs avait installées de force dans des appartements vides.

Je me rappelle tous ces procès pour le droit au logement qu’elle menait contre les puissants et quelles que soient les circonstances, et ce, pour que la légalité rejoigne un jour, la légitimité.

Je me rappelle la fois où je l’avais emmenée en moto à La Renaude, ghetto parmi les ghettos, faire une réunion à des gitans ébahis qui n’en revenaient pas qu’une avocate vienne chez José, au milieu d’eux, trier leurs papiers tachés de gras que l’on trouvait à grand peine dans des sacs plastique qui tenaient lieu de classeur bureautique.

Je me rappelle bien sûr le procès (ou plutôt les procès) des recalculés qui avait permis à plus d’un million de chômeurs de retrouver des droits que l’ASSEDIC leur avait repris.
« Procès perdu d’avance » avaient dit de « grands » avocats parisiens au ton péremptoire.
« Pot de terre contre pot de fer » nous avaient dit d’autres « sommités ».
On avait foncé.

Parce que « le fait précède le droit » mais aussi et surtout parce que l’urgence humaine ne peut s’enfermer dans des livres de loi.

Le pot de terre avait gagné parce qu’il y avait en son cœur une fleur sauvage qui, tel le maquis corse, finit toujours par repousser.
Au lendemain de ce procès historique, alors qu’un certain Chérèque se lamentait en disant que l’UNEDIC allait faire faillite à cause de nous, la presse avait titré « le drôle de couple qui a fait tomber l’UNEDIC. »

Je me rappelle tant d’autres choses que je ne dirai pas ici.
La presse avait raison, nous étions un drôle de couple, uni par « cette forme d’amour que la lutte fait naître » comme avait dit en d’autres lieux, Jo, une dirigeante de la CGT 13, à propos des marcheurs de La Ciotat.

Je me la rappelle enfin, défigurée par l’effort, en haut du Kilimandjaro qu’elle avait vaincu malgré son peu d’entrainement, parce que rien n’arrêtait sa volonté de fer. Elle pouvait vaincre tous les sommets, relever tous les défis.
Du moins on avait fini par le croire…

Le crabe qui la rongeait a fini par nous la prendre.

Sans elle, son village de Belgodere, accroché aux flancs d’une colline de Balagne, n’aura plus les mêmes couleurs dans cet automne qu’elle aimait.

Sans elle, le raisin fraise à nul autre pareil de la vigne de la maison familiale n’aura plus la même saveur.

Sans elle, la myrte sauvage au milieu de laquelle elle aimait à courir l’été n’aura plus le même parfum.

Les chômeurs et les sans droits ont perdu celle à qui on avait remis – au lendemain d’un procès improbable de plus qu’elle avait gagné sans que cela ne lui rapporte un centime – le diplôme « d’avocate des pauvres ».
Drôle de petit bout de femme, fille de magistrat, qui était devenue par choix, l’amie de ceux qui se battent au côté des gueux.

Babeth, toi qui courais toujours en tous sens pour tout et pour tous, toi dont le bureau est resté tant de fois allumé tard le soir ou très tôt le matin, reposes-toi enfin.

Il y a quelques jours, Ouria, une amie d’une cité ouvrière de Marseille, m’a appelé pour me dire qu’elle avait réussi son concours et qu’elle allait pouvoir elle aussi être « avocate des pauvres ».

Tu vois Babeth, tu as rendu l’espoir et leur dignité à bien des gens, mais aussi suscité des vocations.

Sur les chemins de la vie tu as plus que rempli ta mission d’humanité.
Maintenant le plus dur pour nous autres ça va être de voyager sans toi.

Qui va désormais, à Belgodere, cueillir le raisin fraise ?

Messages

    • Que l’engagement de Babeth au côté des plus démunis et la puissance des mots de Charles nous renforcent et nous rassemblent dans nos luttes. Qu’elle soit en paix.

    • Je me souviens qu’elle était venue animer une journée de formation du comité CGT chômeurs sur le logement. Oui, c’était une grande dame, profondément humaine et totalement accessible aux plus humbles

    • Très bel hommage Charles. Qu’elle repose en paix et que son engagement serve d’exemple.

    • Merci Babeth.

      Même très fatiguée tu continuais à nous aider, nous conseiller comme si de rien n’était.

      Avec toutes nos pensées.

      Nadir.

    • l’avocate des "sans",si petite et si fragile si forte devant nos adversaires.

      elle inspire à la fois le respect et la "sororité".
      Personne ne peut oublier une femme si pugnace,fidèle aux plus démunis ;continuons notre lutte contre l’injustice ;c’est le plus bel hommage que l’on puisse lui rendre en gardant son sourire dans nos coeurs .

    • Bel hommage CHARLES !

      Ne pleure pas sur les morts qui ne sont plus que des cages dont les oiseaux sont partis.
      Mocharrafddin Saadi (poète persan).

      Babeth est un oiseau qui a elle seule a symbolisé la liberté,dignité et respect de l’ètre humain !

    • Nous garderons la vision d’une avocate combative, confraternelle et valeureuse, portant haut les valeurs de la profession d’avocat. Elle savait mettre son talent et ses qualités professionnelles et humaines au service des causes les plus difficiles. Elle aimait son métier, elle aimait conseiller et plaider, elle aimait sa profession d’avocat qu’elle aura exercé jusqu’au dernier jour. Elle demeurera un exemple pour le Barreau de Marseille.Mate un plan cam devant ta webcam ou un live show avec des coquines dans des cam sexe torride.

  • Comment ça petite ? Grande, très grande dame...

  • Je ne peux témoigner que de ma tristesse et de la grande admiration que j’ai éprouvée à cette combattante de toutes les justes causes. Je me souviens de son engagement, lorsque nous occupions un immeuble de la rue Thubaneau en 2002, symbole de la rénovation du centre ville de Marseille qui visait à en chasser ses pauvres. Elle évoqua la légitimité de la lutte des gueux refusant d’être relégués dans des quartiers excentrés. La lutte fut inégale et le deuxième tour des élections présidentielles, ne proposant que deux candidats de droite, mit fin à nos espoirs. Le tribunal trancha en sa défaveur et, dès que le candidat de droite arrivé en tête fut élu, plus de 100 CRS nous délogèrent.
    Malgré cette défaite, nos chemins se croisèrent en de multiples occasions pour faire rendre gorge aux patrons voyous.
    D’autres voix se lèvent pour chasser le vent mauvais, mais un être nous manque que nous ne pourrons jamais oublier.
    Dominique.

  • Courage a tous ses proches et les personnes qui l’ont côtoyés et que le paradis soit son refuge éternel.
    Nérouza

  • Nos cœurs sont pleins de tristesse et nos yeux pleins de larmes.

  • Merci à toi
    Dame courage qui faisait face à tous ces gens mauvais qui ne
    respectent pas l’homme dans toute sa diversité
    Grande dame, toujours à nos côté, nous les femmes et les hommes dans la lutte pour le droit au travail, le droit dans toute sa légitimité comme pour les recalculés
    Nous ne t’oublierons jamais

    Sylvie B.

  • Je me souviens du combat de notre collectif "excluons l’exclusion" pour les recalculés : une belle victoire remportée sur ces "con-frères con-descendants". Sacré Babeth, tu dois en rire encore !!! Hasta siempre !

  • votre depart le jour de sainte Lucie (fete des lumières) certifie que vous brillerez eternellement dans nos coeurs

  • Le soleil est couché depuis longtemps sur Paris et je ne vois pas briller la lune ce soir dans mon coeur. Je suis triste. J’imagine le chagrin de ses amis qui ont partagés luttes et plaisirs, déserts et combats... Babeth était de ceux dont on imagine pas qu’ils puissent un jour disparaître tant leur présence au monde est essentielle. Même à distance, même dans le temps. Je rentre d’un bidonville à Aubervilliers et je sais que les femmes et les hommes, enfants, jeunes et vieux que j’y ai rencontré sont dans une même communauté, dans une farandole humaine qui nous relie tous mais que c’est des gens comme Charles et Babeth qui nous donnent le chant, le rythme de la ronde sans fin de l’espoir.
    Merci à Charles de m’avoir fait faire sa rencontre.

    Aline

  • Merci, Charles, pour cet hommage à Babeth, si juste, si digne, si beau.
    Vincent Cambier, d’Avignon
    ami de Françoise, la sœur de Babeth

  • Comme nous tous, BABETH était unique. Mais elle, plus unique que d’ autres.
    Nous nous sommes connues au Syndicat des Avocats de France dit SAF. Son combat lui était consubstantiel : la défense des gens, des gens salariés et des gens privés d’ emploi, des gens privés d’ allocation de chomage, des gens privés de droits fondamentaux.
    Sans faille et avec le sourire elle a tissé sa vie sur le mode de l’ indignation. BABETH s’en était allée en guerre
    de bonne heure et de bonne humeur.
    Quelle soit remerciée de ce qu’elle a été et nous a donné à tous.Réconfort chaleureux à ses deux fils tant aimés.

  • Que d’émotions en lisant ces quelques lignes..
    Claude

  • Voila pourquoi aujourd’hui le soleil est en berne. C’est une grande dame et une belle personne qui nous quittent.

    • adieu Babeth, lorsque je t ’ai aperçue pour la dernière fois, tu arborais un foulard vert couleur d ’espoir et je pensais que tu avais vaincu l’horrible crabe comme tu avais l’habitude de tout vaincre.. l’annonce de ton décès m’a cruellement affectée. Je pense avec tristesse à ceux qui ne te verront plus et je sais que pour beaucoup d’entre nous, les rues proches du Palais regretteront tes petits pas rapides et chargés et ton ombre continuera de nous croiser comme pour nous saluer...J’espère que là où tu te trouves à présent, tu continueras de te battre pour les causes justes. Adieu la belle...Edith Naïm Obadia

  • Je me souviens de ces longues soirées à tes côtés pour travailler. On y croyait. Nous n’avons pas baisser les bras. Et j’ai tellement appris à tes côtés.
    Je me souviens de cette plaidoierie mémorable qui nous a amené à la victoire ce 15 avril 2004.
    Je me souviens de ce bonheur dans les yeux tous et cela beaucoup grâce à toi.

    Merci Babeth pour cela.

    De là haut, continue à avoir un oeil bienveillant pour tous ceux qui y croient et qui luttent.

  • Qui mieux que Charles HOAREAU pouvait rendre un si bel hommage à notre consoeur Elisabeth ? Elisabeth était une militante, une avocate digne de ce nom car elle a honoré avec force et conviction le serment qu’elle a prêté et qu’elle n’a jamais abandonné sur le pas de sa porte... bravant les "conventions",elle n’hésitait pas à tapper du poing sur la barre, à se démener et mouiller sa robe pour rendre leur dignité aux plus démunis. C’était tout simplement une belle personne dans un monde où beaucoup d’hommes ont oublié d’être humains.
    un exemple pour nous tous !
    "ceux qui vivent sont ceux qui luttent" V.HUGO

  • Oui Charles,
    l’émotion de ton hommage est à la hauteur et ne peut qu’être partagée par tous ceux qu’ils l’ont connu.
    Oui elle était " l’avocate des pauvres" mais aussi une sacrée combatante de la cause ouvrière, des injustices.
    Pugnace et sage à la foi, brillante en droit, elle savait en remontrer aux "ténors" du barreau.
    Rien ne l’arrétait dans la défense du faible, de l’opprimé.
    En ce sens , a sa façon, elle était une vraie révolutionnaire.
    Alors, maître , reposes en paix : tu laisses un vide immense,qu’il nous faudra combler, dans ton souvenir, pour que le combat qui était le tien puisse continuer.

    Thierry

  • Charleville 08000 Ardennes

    Hommage à Babeth.

    Cette année là, les temps furent durs pour les chômeurs, l’annonce de la suppression de leurs (petits droits), les avait anéhantis. La peur, l’angoisse du lendemain, les rendait encore plus vulnérables.
    Puis vint le 20 décembre 2004, avec la venue de Charles à Charleville, avec lui, cette bonne nouvelle.
    Une avocate de Marseille prenait les choses en main et décidait de se battre auprès des plus démunis.
    "Cette Avocate, Babeth, c’était vous".
    Lors de la réunion où Charles était convié, la salle fut comble, fait très rare.
    Les gens reprirent confiance, les dossiers s’accumulèrent au Comité de chômeurs, les gens redressaient la tête.
    Lors du procès nous étions tous devant la préfecture, les drapeaux du Comité volaient au vent, pour vous soutenir, vous qui étiez si loin dans le Sud.
    Puis le verdict nous est arrivé : VOUS AVIEZ GAGNE BABETH .
    Vous avez rendu le sourire aux opprimés.
    Jamais Babeth, nous n’oublierons ce que vous avez fait pour nous avec Charles.
    Reposez en paix, Babeth, nous vous aimons et ne vous oublierons jamais.

    Line

  • Les mots sont difficile à trouver tant le parcours est grand et l’hommage de Charles magnifique...qu’il ne me reste qu’a vous dire courage nous sommes avec vous....
    Les Camarades des comités CGT privés d’emplois et précaires du Gard.

  • J’ai eu le grand honneur de pouvoir assister au plaidoyer de maître Sanguinetti ce fameux 15 avril 2004. Une salle trop exiguë pour le nombre de personne présente mais débordante d’humanité lors de son intervention.
    Chère maître, vous étiez de celle dont l’habit ne fait pas le moine et vous revoie encore affublée de votre robe d’avocate par-dessus un jean et des baskets, c’était là votre vrai nature, au plus près du peuple qui pleure aujourd’hui votre départ.

    sophie R.

  • Merci, Babeth, pour ton humanité, pour le courage et l’optimisme que tu as su allumer dans les coeurs. Nous ne pouvons parler de toi au passé, tant ces valeurs restent et resteront présentes.

    Voir en ligne : Le Raisin Fraise

  • Jour de tristesse pour les" recalculés"
    je me souviens de ce bout de cette femme, forte comme une femme,tenace et débordante d’humanité. Je la revois dans sa robe d’avocate, agrippée à la barre, le corps et le verbe tendu et engagé dans la défense de nos droits.
    Le 1er janvier 2004 avec la décision du TIG de Marseille "rien n’était plus comme avant". Je me souviens du titre de la Marseillaise:Jour de fête pour les "recalculé". Et puis hier soir ,j’ai appris la mort de babeth.Je savais quelle était malade , mais l’annonce de sa mort été un grand choc.J’ai été habitée par un sentiment de colère et d’injustice
    Je me souviens de ce grand homme toujours à ces cotés et c’est particulièrement à lui que je pense ce soir et lorsque je le verrai,babeth ne sera pas très loin.
    Sylvie bareille

  • A tous les salariés, chômeurs, sans logement, sans papiers, sans droits, qui viennent de perdre une camarade, une militante, une amie, celle qui était surnommée « l’avocate des pauvres ».

    C’est avec émotion et tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Babeth SANGUINETTI.

    Avocate Marseillaise, mais connue et reconnue par de nombreux chômeurs partout en France pour l’énorme travail qu’elle a fourni pour élaborer les conclusions lors des procès des recalculés qui ont servi de base pour les milliers de dossiers déposés dans plus de 70 tribunaux et permis à plus d’un million de chômeurs de retrouver des droits que l’Assedic leur avait repris. Babeth nous a quittés.

    Aux côtés des salariés licenciés qu’elle défendait avec acharnement, des sans papiers bien avant que les expulsions ne deviennent médiatiques, contre les expulsions locatives et pour le droit au logement.

    Aux côtés des chômeurs, des sans droits, de tous ceux qui de part leur situation modeste se sentaient délaissés, abandonnés.

    Face à ceux qui avec leur pouvoir, leur argent, pensaient mettre « aux pas » tous ces exclus de la société, Babeth s’est battue toute sa vie, par convictions, parfois gratuitement, pour redonner l’espoir à ceux qui ont fini par l’appeler « l’avocate des pauvres ».

    Quel bel hommage pour cette femme empreint de justice, de liberté et d’humanité.

    Babeth est partie mener d’autres combats, loin de ce monde où règne tout ce quelle détestait : l’injustice, la pauvreté, la misère, ici, elle va manquer à bien du monde, elle qui était l’amie de toutes les victimes d’une société qui laissent des millions de gens dans la misère pour satisfaire les besoins d’une poignée d’actionnaires qui ne voient que la grosseur de leur portefeuille.

    Le Comité National CGT des Privés d’Emploi perd une camarade avec qui il a beaucoup travaillé et avec qui il a partagé notamment la victoire des recalculés, mais au-delà c’est les chômeurs, les sans papiers, les sans logement, tous les sans droits qui perdent une de leur meilleure alliée.

    Le Comité National CGT des Privés d’Emploi apporte son entier soutien à la famille de Babeth et leur présente ses plus sincères condoléances.

    Pour le Comité National CGT des Privés d’Emploi
    Jean François KIEFER
    Secrétaire Général CNPE

  • Merci Madame Babeth. Vous avez rendu tant de choses à de petites gens, comme l’envie de réaffirmer une dignité, qui s’effilochait peu à peu dans le regard.Reposez-vous maintenant, et aidez les jeunes pousses qui vous succèderont. Anna.

  • c’est une énorme perte pour nous tous, c’était une petite mais trés grande dame. Je suis trés émue, et trés touchée comme nous tous de son départ....j’ai appris cette nouvelle par téléphone hier soir, je n’arrive pas à y croire, si battante, une femme comme il y en a peu, avec des valeurs, une trés trés grande dame.....

  • Très bel hommage, qu’elle puisse reposer en paix et bien du courage pour cette épreuve difficile à tous ses proches.... Même si je ne la connaissais personnellement je tenais à la remercier de tout le travail qu’elle a fait pour prendre la défense de tous les salariés en difficulté tout comme moi... Encore un grand merci....

  • J’apprends à peine aujourd’hui votre disparition, Maître, mais ma peine sincère rattrappe celle des nombreux anonymes qui ne vous oublieront jamais car ils ont eu la chance de croiser votre route.
    Merci Babeth pour votre générosité, votre énérgie et votre talent. Je fais partie de celles et ceux que vous avez aidés, parce que votre priorité était de combattre l’injustice.
    L’injustice de la maladie a remporté la partie aujourd’hui, mais je garde en moi la graine du combat que vous avez semé pendant toutes ces années !
    Encore merci...

  • Nous tenons à remercier tous ceux qui ont eu une pensée pour elle... Ces témoignages nous touchent particulièrement car elle a toujours été portée par ses combats et la volonté de mettre ses compétences au service de justes causes
    Sa famille

  • J’apprends ce matin qu’une cérémonie a eu lieu hier dans son village à Belgodere.

    Je suis allé ce jour me recueillir devant le caveau familial (avec ma femme et ma fille) ou selon son souhait l’urne contenant ses cendres a été acheminée au coté de ses parents

    Cette petite femme au coeur immense et au combien humaine et généreuse, laissera un vide dans son entourage et sa profession ;

    Nous ne t’oublieront pas babeth, tu resteras à jamais celle qui incarnait la lutte du pot de terre contre le pot de fer !

    JA COLOMBANI

  • Merveilleux hommage qui m’a fait pleurer. Je ne l’ai jamais vue, mais, à travers les propos de Françoise, sa soeur, je m’aperçois que je la connaissais, un peu, un tout petit peu. Je vais aller en Corse cet été, et quand je verrai le raisin-fraise, je penserai à Babeth, et à ces "personnes" qu’elle a accompagnées et qu’elle a, par son courage et son humanité, aidées à être "quelqu’un".

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