Air France : stop à l’acharnement, relaxe pour tous
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Pendant deux jours se tient à Bobigny le procès dit de la « chemise arrachée » d’Air France. Seize salariés de la compagnie sont poursuivis pour « violence en réunion » et « dégradations ». Dont cinq sont adhérents à la CGT. Justice à deux vitesses, puisque la violence sociale des patrons n’est jamais prise en compte.
Avec l’adoption de la « loi travail », l’esclavage est pour bientôt !
Les 27 et 28 Septembre prochains, 16 salariés d’Air France se présenteront devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny. 11 seront jugés pour avoir forcé l’ouverture de la grille du Siège et 5 (déjà licenciés) concernant l’affaire dite de « la chemise ».
Depuis le 5 octobre 2015, aucune preuve de culpabilité n’a été apportée par la direction d’Air France : Entretiens disciplinaires pour la forme, licenciement refusé par l’Inspection du Travail de notre camarade Vincent, fourniture de vidéos au directeur régional du travail qui démontrent son innocence.
Pour autant, près d’un an après, la manifestation du 5 octobre 2015, l’acharnement continue : contestation de la décision de l’Inspection du Travail, recours gracieux refusé etc.
Nous ne sommes pas dupes ! Le gouvernement et la direction d’Air France sont complices pour mener la même politique ultra libérale et criminaliser toute forme de résistance sociale. Ils veulent des salariés(es) dociles qui acceptent leur sort avec résignation y compris face à des menaces de licenciements massifs au profit du capital.
"Casser" les salariés(es) qui défendent leurs emplois, briser les élans sociaux, créer des peurs... la répression syndicale reste un des moyens patronaux pour freiner le développement des consciences.
Cet été, le jour de la promulgation de la loi travail, la ministre validait dans le même temps l’autorisation de licenciement de notre camarade Vincent d’Air France.
C’est clairement une revanche du gouvernement qui, isolé face à l’opinion pubique, joue la carte de la répression...
Source : CGT Air France
Concernant la violence sociale, voila ce qu’en disait Jean Jaurès : |
Transmis par la_peniche
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