Cincinnatus, Mandela , Mujica trois leaders : Une vision sobre de la condition humaine

mardi 14 mars 2017
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« Malheur à la nation qui brandit mille et une croyances, mais qui ignore la foi. Malheur à la nation qui se vêt d’une toge point tissée de ses mains, qui se nourrit d’un pain point pétri de ces mêmes mains, et qui se grise d’un vin point tiré de ses raisins. Malheur à la nation qui acclame son tyran comme un héros, et qui estime bienfaisant son conquérant de pacotille.

Malheur à la nation dont le politicien est mi-renard et mi-pie, le philosophe un jongleur de mots, et l’artiste un maître en rafistolage et en contrefaçon. Malheur à la nation où les sages sont rendus muets par l’âge tandis que les hommes vigoureux sont encore au berceau. Malheur à la nation divisée dont chaque parcelle revendique le nom de nation. » Gibran Khalil Gibran

Ces vers de l’immense écrivain et poète libanais résonnent à nos oreilles et nous incitent à comprendre comment les peuples sont gouvernés. On dit que le pouvoir use, comment l’appât du pouvoir fait que les peuples sont toujours dans l’attente d’une alternance apaisée. Malheur aux pays qui ont besoin de héros disait Bertolt Brecht. A titre d’exemple le passage du témoin entre Obama et ses suivants ne s’est pas fait sans douleur. La situation générale des alternances est pénible et la course au pouvoir est un vrai chemin de croix où tous les coups sont permit entre concurrents et plus encore tous les reniements et les fausses promesses démagogiques deviennent monnaie courante comme c’est le cas actuellement en France. Avec l’acharnement à se maintenir dans la course à l’Elysée même s’il était mis en examen, lui monsieur propre qui dans une forte image prenait à témoin son référent Charles de Gaulle qu’il n’imaginait pas s’accrochant au pouvoir s’il était mis en examen.

Comment même dans les pays où la démocratie « et le simulacre de la consultation du peuple » ne sont pas des vains mots, les candidats à la magistrature suprême s’étripent et font preuve d’une résilience malsaine. Coluche avait avec sa verve coutumière l’habitude de dire que « la différence entre les oiseaux et les hommes politiques c’est que les premiers s’arrêtent de temps en temps de voler ».

L’usure du pouvoir et de la nécessité de l’encadrer

A bien des égards les constitutions des pays occidentaux –qui ne sont pas révisables selon l’humeur des gouvernants- font qu’elles se distinguent par l’existence de quelques fondamentaux qui font qu’il y a un équilibre des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Nous allons donner la parole à Alexis de Tocqueville qui a voyagé aux Etats Unis et en est revenu avec quelques idées sur le capitalisme au XIXe siècle, la démocratie et l’alternance , qu’il a publiées dans son ouvrage : « De la démocratie en Amérique »

Pour rappel les Algériens gardent un très mauvais souvenir d’un colonialiste acharné conseillant les soudards de l’Armée d’Afrique de tout brûler, de tout piller, mais qui sur le tard reconnaît les méfaits de l’invasion coloniale dans une enquête parlementaire où il avoue : « Autour de nous les lumières sont éteintes, nous avons rendu ce peuple beaucoup plus arriéré qu’il ne l’était avant de nous connaître »

Alexis de Tocqueville écrit dans son ouvrage :

« Ce qu’on reproche non sans raison au système électif, appliqué au chef de l’État. C’est d’offrir un appât si grand aux ambitions particulières, et de les enflammer si fort à la poursuite du pouvoir, que souvent, les moyens légaux ne leur suffisant plus, elles en appellent à la force quand le droit vient à leur manquer. Il est clair que plus le pouvoir exécutif a de prérogatives, plus l’appât est grand ; plus l’ambition des prétendants est excitée, plus aussi elle trouve d’appui dans une foule qui espère se partager la puissance après que son candidat aura triomphé. » (1)

Tocqueville poursuit :

« Il ne s’est encore rencontré personne qui se souciât d’exposer son honneur et sa vie pour devenir président des États-Unis, parce que le Président n’a qu’un pouvoir temporaire, borné et dépendant. (…) La raison en est simple : parvenu à la tête du gouvernement, il ne peut distribuer à ses amis ni beaucoup de puissance ni beaucoup de richesse ni beaucoup de gloire, et son influence dans l’État est trop faible pour que les factions voient leur succès ou leur ruine dans son élévation au pouvoir. Les monarchies héréditaires ont un grand avantage : l’intérêt particulier d’une famille y étant continuellement lié d’une manière étroite à l’intérêt de l’État, il ne se passe jamais un seul moment où celui-ci reste abandonné à lui-même (…) En Amérique, le Président exerce une assez grande influence sur les affaires de l’État, mais il ne les conduit point ; le pouvoir prépondérant réside dans la représentation nationale tout entière. C’est donc la masse du peuple qu’il faut changer, et non pas seulement le Président, pour que les maximes de la politique varient. » [1]

C’était il y a près de deux siècles !!! L’Amérique actuelle a bien changé, mais elle garde quelques reliquats des fondamentaux de liberté individuelle de démocratie mis en place par les pères fondateurs et qui font que les « amendements » sont à bien des égards des gardes –fous, que les hommes politiques au pouvoir peuvent être tentés de contourner mais qui à terme se retournent contre eux. Les cas les plus récents sont ceux du président Nixon destitué (empeachement) pour avoir menti et le deuxième président qui a failli l’être fut Clinton à qui il fut reproché aussi d’avoir menti….Nous allons dans ce qui suit tracer le parcours de trois hommes admirables qui furent des icônes à la fois dans leurs pays, mais aussi à l’échelle des Nations.

Lucius Quinctius Cincinnatus

Pour nous donner un aperçu de ce qu’est l’alternance au pouvoir, mais aussi et surtout le mépris du pouvoir pour le pouvoir, du refus de l’accaparement du pouvoir et le garder par la violence , et le cumul de richesses très souvent acquise d’une façon malhonnête nous devons citer l’exemple-type retenu par la doxa universelle, à savoir celui de Lucius Quinctius Cincinnatus (c. 519 – c. 430 av. J.-C.1). « C’est est un homme politique romain du Ve siècle av. J.-C., consul en 460 av. J.-C. Il est considéré par les Romains, notamment les patriciens, comme un des héros du premier siècle de la République et comme un modèle de vertu et d’humilité. Il est une figure historique, avec un rôle semi-légendaire, la réalité de ses actions ayant pu être amplifiée par les historiens romains, tel Diodore de Sicile, Tite-Live ou Denys d’Halicarnasse, qui ont décrit ses faits et gestes. (…) Selon la tradition, ruiné par l’amende qu’il a dû verser pour son fils qui s’est échappé, Cincinnatus se retire sur quatre jugères de terre qu’il lui reste dans l’ager Vaticanus, sur la rive droite du Tibre (Prata Quinctia). L’appauvrissement et le retrait politique de Cincinnatus paraissent alors exagérés, surtout quand on considère son retour au pouvoir lors de ses deux dictatures. » (2)

Rappelé à Rome, le pouvoir étant vacillant, Cincinnatus abandonne sa charrue pour dicter les lois de Rome. En 458 av. J.-C., Rome est toujours agitée par une crise politique interne autour du projet de la lex Terentilia. Les consuls s’opposent à la réunion des comices tributes. Selon la tradition, Cincinnatus se consacre à la culture de ses terres quand les sénateurs viennent le supplier d’accepter la dictature. Il sait que son départ risque de ruiner sa famille, déjà appauvrie à la suite du procès de son fils, si, en son absence, les récoltes ne sont pas assurées. Néanmoins, il accepte et prend Lucius Tarquitius Flaccus pour maître de cavalerie. (2)

En seize jours, il libère le consul assiégé, défait les Èques à la bataille du mont Algidea 13, célèbre un triomphe, fait condamner Marcus Volscius Fictor et abdique. Sa restitution du pouvoir absolu dès la fin de la crise devient, pour les futurs dictateurs romains, un exemple de bon commandement, de dévouement au bien public, de vertu et de modestie. « Les envoyés du Sénat le trouvèrent nu et labourant au-delà du Tibre : il prit aussitôt les insignes de sa dignité, et délivra le consul investi. Aussi, Minucius et ses légions lui donnèrent-ils une couronne d’or et une couronne obsidionale. Il déposa la dictature seize jours après l’avoir acceptée, et retourna cultiver son champ. » Cincinnatus meurt à près de 90 ans, vraisemblablement vers 430 av. J.-C ». [2]

Mandela la légende

« Comme on le sait, la libération de Mandela qui a passé 27 ans de sa vie en prison, le 11 février 1990, ne fut pas un cadeau et qu’elle a été, par la force des choses, imposée au pouvoir raciste d’Afrique du Sud par cet Occident qui avait soutenu pendant des décennies le pouvoir. (…) La détention de Mandela pendant 10.000 jours fut l’objet d’un processus qui s’est accéléré en 1989. Le régime de l’apartheid a offert à six reprises de libérer Mandela. Frederik de Klerk succède à Botha en août 1989. Mandela le rencontre en décembre. C’est la première fois que De Klerk voit Mandela. Il avoue dans ses Mémoires avoir été impressionné par le calme, la courtoisie, et la confiance en lui de Mandela. Le 11 février 1990, des milliers de personnes avaient envahi les rues du Cap pour apercevoir la personnalité qui s’était battue si longtemps pour la liberté. Ce que nous retenons de Mandela, c’est aussi sa dignité et son indifférence envers l’hubris du pouvoir. C’est l’exemple de l’Afrique pour une alternance après seulement un mandat alors qu’il pouvait se présenter plusieurs fois. » [3]

Que peut-on retenir en définitive de la légende Mandela ? Le film ” Invictus” du réalisateur américain Clint Eastwood, nous fait décrire d’une façon palpable toute l’humanité de ce géant de la pensée humaine qui a réussi à réconcilier deux peuples à priori irréconciliables au vue du fossé de haine de sang et de douleur qui les séparait : le peuple premier et celui reliquat du colonialisme britannique en leur donnant une utopie commune : gagner la coupe du monde de rugby .

Mandela a fait honneur à l’Afrique et à l’humanité. Il n’existe pas de personnages qui ait marqué son époque au XXe siècle comme le Mahatma Gandhi ou son héritier spirituel, Nelson Mandela Pour Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture au Mali, « Mandela est un grand homme. Un homme de conviction et de courage qui a su libérer son pays. Nelson Mandela est aussi un grand homme qui a su quitter le pouvoir au moment opportun. Cela est important, parce que les héros des luttes de libération nationale qui s’accrochent à leur projet finissent comme Mugabe (…) ». [4] [5]

Pepe Mujica : le président le plus pauvre du monde

Un autre président qui a marqué son époque avec un sacerdoce qui ne doit rien au bling bling, à l’argent, au pouvoir, à la puissance, ni au montant d’une fortune acquise d’une façon ou d’une autre est Mujica. Il a une réputation planétaire sans l’avoir demandé . Ce président iconoclaste se distingue par son mode de vie, très éloigné du faste habituel de la fonction présidentielle ce qui nous donne l’opportunité d’expliquer le sacerdoce de cet homme « normal » qui ne se contente pas de donner des ordres, il donne l’exemple de ce qui doit être au service du peuple.

« José Mujica Cordano, surnommé Pepe Mujica, est un homme d’État uruguayen. Ex-guérillero des Tupamaros dans les années 1960-1970, (…) Après un parcours politique exemplaire, le 29 octobre 2009, Mujica est élu président ; il sera investi le 1er mars 2010 officiellement président de l’Uruguay. Mujica se distingue par son mode de vie, très éloigné du faste habituel. Il conserve l’équivalent du salaire moyen en Uruguay (environ 900 euros par mois) et reverse 87% (9400 euros) de son salaire à des organismes d’aide au logement social. Délaissant le palais présidentiel, il habite la petite ferme de son épouse, en dehors de Montevideo. Il continue à y cultiver des fleurs avec son épouse, Lucía Topolansky, à des fins commerciales. Le couple présidentiel bénéficie de la protection de deux policiers. » [6]

José Mujica Gordano, n’est pas un personnage comme les autres. Il se singularise par une indépendance vis-à-vis de l’addiction à l’argent, contrairement à l’immense majorité de tous les autres potentats, notamment arabes ou semble –t-il exception faite du Liban l’alternance se fait très souvent par l’émeute du fait d’un atavisme à garder le pouvoir voire à le transmettre d’une façon dynastique et ceci pour le plus grand malheur de leur peuple qu’ils sont censés protéger et dont ils sont censés améliorer la condition sociale .

Le réalisateur et écologiste français Yann Arthus-Bertrand a rencontré le président Mujica , il en parle . Il lui donne la parole :

« Mon nom est José Mujica Gordano, je suis le descendant d’immigrants. Je suis un genre de paysan, qui adore la nature… et j’ai dédié une part importante de ma vie à essayer d’améliorer la condition sociale du monde dans lequel je suis né. En ce moment, je suis président, je fais quelques trucs, j’en supporte d’autres et je dis merci à la vie. J’ai eu quelques déconvenues, de nombreuses blessures, quelques années en prison… Enfin, la routine pour quelqu’un qui veut changer le monde. C’est un miracle que je sois encore vivant. Et par-dessus tout, j’aime la vie. J’aimerais arriver au dernier voyage comme quelqu’un qui arrive au comptoir et qui demanderait au tenancier une autre tournée. » [7]

« J’ai passé, poursuit le président Mujica, plus de 10 ans de solitude dans un cachot, dont 7 ans sans lire un livre. J’ai eu le temps de penser et voilà ce que j’ai découvert : soit tu parviens à être heureux avec peu, sans bagages, parce que ce bonheur est en toi, soit tu n’accompliras rien. Ce n’est pas l’apologie de la pauvreté, mais celle de la sobriété. Mais comme nous avons inventé une société consumériste, l’économie doit croître. Nous avons inventé une montagne de besoins superficiels ; nous vivons en achetant et en jetant. Mais ce que l’on dépense vraiment, c’est notre temps de vie. (…) J’ai appris la valeur des choses vivantes. J’ai aussi appris à converser avec celui que j’ai en moi.(…) C’est un personnage que tu oublies souvent face à la frivolité de la vie. Et je recommande de regarder vers l’intérieur de soi-même (5).

« Lutter, ajoute le philosophe-président, rêver et aller contre le sol en se confrontant à la réalité, c’est tout ça qui donne un sens à l’existence, à la vie. Cela veut dire que je veux transmettre aux gens qu’il est possible de tomber et de se relever. Et ça vaut toujours le coup de se relever. Une fois ou mille fois – tant que tu es vivant. C’est le message le plus grand de la vie. » « Sont défaits ceux qui arrêtent de lutter, et arrêter de lutter, c’est arrêter de rêver.(…) Il faut être reconnaissant parce que être vivant est un miracle. » (5)

La journaliste Chloé de Geyer d’Orth, nous résume, à son tour, en quelques phrases le bréviaire d’une vie simple :

« Malgré son élection à la présidence, Mujica continue avec sa femme la culture et la vente de fleurs, un petit commerce. Ce président se déplace toujours dans sa coccinelle Volkswagen achetée en 1987, sauf pour les déplacements officiels au cours desquels il utilise une simple Chevrolet Corsa. « On m’appelle le président le plus pauvre, mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui travaillent uniquement pour avoir un style de vie dépensier, et qui en veulent toujours plus… » Durant l’hiver 2011, cinq Uruguayens sont décédés d’hypothermie . Pour éviter que ce type de situation ne se reproduise, le président de l’Uruguay, Jose Mujica, a décidé que le Palais présidentiel figurerait dorénavant dans la liste des édifices publics servant au logement des personnes sans domicile fixe. » [8]

Le développement durable de la planète ; le combat des justes

« Dans un discours poétique à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2013 citant le poète Enrique Santos Discépolo qui peint un monde de décadence, Mujica a livré aux leaders mondiaux réunis à New York une vision obscure des temps à venir : « Nous avons sacrifié, dit-il, les vieux dieux immatériels et occupons le temple avec le dieu argent. Si l’humanité aspirait à à vivre comme un Nord-Américain moyen trois planètes” seraient nécessaires. Pepe Mujica dénonce la société de consommation qui, selon lui, incite l’homme à vivre pour travailler” et non travailler pour vivre”. En juin 2012, lors de la conférence sur le développement durable des Nations unies, Rio + 20, le président de l’Uruguay a fait un discours qui a été repris des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. » Extraits. « Nous ne pouvons pas, déclare-t-il, continuer, indéfiniment, à être gouverné par les marchés ; nous devons gouverner les marchés. [...] (…) Je vous pose la question. Est-ce que c’est cela la vie ? Le développement ne doit pas être opposé au bonheur. L’amour de la terre, les relations humaines, prendre soin de ses enfants, de ses amis. Et avoir bien entendu le minimum vital. Précisément parce que le Bonheur est le trésor le plus précieux que nous ayons, et l’un des piliers de notre bien-être. » (5)

Conclusion

Cincinnatus, Mandela et Pépé Mujica nous incitent à ne pas perdre de vue les fondamentaux de la vie. Que peut-on retenir en définitive de ces exemples illustres ? Ils font honneur à à l’humanité. Dans le même ordre et bien qu’il n’y ait pas usure du pouvoir dans une magistrature suprême l’exemple de Che Guevara nous a tous marqué comme modèle de lutte pour la liberté à en mourir qui lui a fait abandonné un poste de ministre et de considération planétaire dont il nous reste que la fameuse photo immortalisé par le photographe Korda. Curieusement, l’Occident si prompt à donner des leçons de droits de l’homme, n’a pas vu émerger en son sein des hommes de la trempe de ces géants qui nous font espérer en la condition humaine.

Un autre homme illustre que l’histoire a retenu fut Alexandre le Grand. On rapporte que sur le point de mourir, il convoqua ses généraux et leur communiqua ses dernières volontés quand à la réalité du pouvoir, l’inanité d’amasser des richesses éphémères ou de gouverner le monde ; toutes tentations qui disparaissent quand le moment du grand départ arrive :

« Je veux dit-il que mon cercueil soit transporté à bras d’homme par les meilleurs médecins de l’époque. Que les trésors que j’avais acquis (argent, or, pierres précieuses…), soient dispersés tout le long du chemin jusqu’à sa tombe, et… Que mes mains restent à l’air libre se balançant en dehors du cercueil à la vue de tous. Je veux que les médecins les plus éminents transportent eux-mêmes mon cercueil pour démontrer ainsi que face à la mort, ils n’ont pas le pouvoir de guérir… Je veux que le sol soit recouvert de mes trésors pour que tous puissent voir que les biens matériels ici acquis, restent ici-bas… Je veux que mes mains se balancent au vent, pour que les gens puissent voir que les mains vides nous arrivons dans ce monde et les mains vides nous en repartons quand s’épuise pour nous le trésor le plus précieux de tous : le temps… » [9]

Ces sentences sont à méditer…surtout par les princes qui nous gouvernent et qui seraient tentés par le pouvoir ad vitam aeternam Les hommes sont sur Terre pour servir, et non pas se servir et encore moins asservir.

Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
02/03/2017

Transmis par Linsay





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