Georges Ibrahim Abdallah : Un sursaut de la justice française ?

lundi 26 novembre 2012
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Mercredi 21 novembre 2012 la justice française ordonne la libération de Georges Ibrahim Abdallah prisonnier politique en France depuis 29 ans.
Un éclair de lucidité de la part d’un appareil judicaire qui a prouvé son absolue soumission aux ordres de sa mère maquerelle : les Etats-Unis d’Amérique.

Etats unis partie au procès, donneur d’ordres, juge et procureur…dans ce cas là quid de l’indépendance de notre justice ?
Cet élan on l’espère convaincra plus que jamais les militants de tout bord : droits de l’Homme, politiques, pro-palestiniens, anti-impérialistes, .., de la nécessité de combattre les relans colonialistes de notre pays, de combattre ensemble pour la libération d’un camarade qui partage nos luttes communes.

C’est ensemble et qu’ensemble que nous libérerons Georges.
Le parquet qui avait requis devant le tribunal d’application des peines le rejet de la demande de libération conditionnelle de Georges a une nouvelle fois fait appel.

La décision finale doit être rendue le 14 janvier 2013.En conséquence le renvoie de Georges au Liban, où il est attendu, a été reportée à cette date dans l’attente de la décision finale de la justice.

La juridiction parisienne seule dans le pays à statuer sur la détention dans les dossiers de terrorisme avait examiné le 23 octobre dernier sa demande de libération. La décision avait été mise en délibéré au 21 novembre soit la veille de la fête de l’indépendance libanaise, coïncidant en France avec la visite du 1er ministre libanais Najib Mikati.

Militant du FPLP (front populaire de libération de la Palestine) Georges, 61 ans avait été arrêté le 24 octobre 1984 et condamné à perpétuité en 1987 pour des faits dont le flou plane encore à en croire les déclarations de Yves Bonnet ancien chef de la DST(direction de la sécurité du territoire)
Libérable depuis 1999 Georges a déjà vu 7 de ses demandes de libération rejetées.

Cette décision ordonnant sa libération est une victoire et pour Georges et pour notre justice qui marque ses aspirations d’indépendance, mais l’appel du parquet fait de Georges non pas un prisonnier mais un « otage du pouvoir politique français ».

Le parquet représentant les intérêts de la société fait de Georges l’otage de notre société ! Tous ensemble demandons au parquet de défendre nos intérêts en faisant de nous une société capable de reconnaitre un résistant qui voyant son peuple se faire massacrer et son pays dans le sang n’a pas eu d’autre choix que de résister (Georges est rentré en résistance suite à l’invasion du Liban par l’armée sioniste israélienne).

La meilleure façon d’honorer notre société c’est de reconnaitre en Georges une figure de résistance comme celles qui ont fait l’honneur de la France en tenant tête à l’agresseur pendant l’occupation.

La justice française sera à jamais marquée par ce fait : elle a participé à enfermer en France, pays des droits de l homme, un prisonnier politique pendant 29 ans.
« En 2003 un juge français a déjà autorisé la libération de Georges et c’était le gouvernement qui avait fait appel .Le pouvoir politique français de gauche comme de droite sont complices, au service de l’appareil sioniste, il le punisse pour avoir résisté à la machine de guerre israélienne. »

Il faut que cela cesse.
Georges Ibrahim Abdallah doit sortir de prison.
Lumière doit être faite sur une incarcération inique, où les enjeux politiques douteux font honte à nos valeurs républicaines.
Nous appelons à multiplier les actions de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah et, à sa demande, avec tout le peuple palestinien car en bon résistant fier et fidèle à ses principes il nous lance du fond de sa geôle sinistre et sioniste :

« Ce qui se passe aujourd’hui en Palestine, camarades, ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis plus d’une soixantaine d’années et avec quel héroïsme et quelle obstination les masses palestiniennes et leurs avant-gardes combattantes font face à l’une des dernières entités de colonisation de peuplement.
Ensemble, camarades, encore une fois, ensemble nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons. Certainement, camarades, c’est toujours en assumant la solidarité avec les masses populaires que l’on apporte la solidarité la plus significative aux prisonniers révolutionnaires.
A bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et leurs complices réactionnaires arabes !
Honneur aux martyrs et aux peuples en lutte »
.(GIA)

Soraya Chekkat,
Collectif Paca Libérons Georges Ibrahim Abdallah



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