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Quelques thèmes qui seraient intéressants ....

jeudi 11 avril 2013

Quelques thèmes qui seraient intéressants (à mon sens) de débattre pendant les 3 jours de juin.

1/ LE CAPITALISME

Le K, la société capitaliste sont –ils en crise ?
Y-aurait-il un bon et mauvais capitalisme ?
Au risque de paraître cynique, je dirais peu importe, car en bonne ou en mauvaise santé, c’est toujours le K, et il est toujours mauvais pour les Peuples, pour la majorité des travailleurs.
Le K n’a d’autre objet que l’exploitation de l’homme par l’homme, de la domination, de l’asservissement de la majorité des Peuples par une minorité.
Il n’y a pas de contradiction entre le K et le progrès social et humain, la démocratie, l’écologie ; le K n’est pas fait pour çà , n’a pas cette vocation.
Dès lors, vouloir résoudre la crise du K, c’est-à -dire lui trouver des solutions, n’est-ce pas participer à sa pérennité, n’est-ce pas rester dans le même type de société, n’est-ce pas une « issue » réformiste ? sociale-libérale ?

2/DROITE/GAUCHE ou CAPITAL/TRAVAIL et LUTTE DES CLASSES

Le changement n’étant pas vraisemblablement pour maintenant, le Président, le Gouvernement et sa majorité exercent une simple alternance du pouvoir entre deux « blocs » qui ne diffèrent que sur la forme (et encore pourrait-on en redire !), qui se ressemblent et parfois se rassemblent, sur le fond de leur politique.
L’adaptation du K à sa propre crise fonde cette exigence qu’il faut admettre : la social démocratie est en place, en raison de sa fonction historique de nécessaire alternance pour le sale boulot, afin de permettre au K d’utiliser ses « deux fers au feu ».
Petit à petit le K, la bourgeoisie parviennent à ce qu’ils recherchent depuis ½ siècle au moins avec la Constitution de la Vème République, ses diverses utilisations par les Présidents successifs (cohabitation par exemple), nombreuses modifications avec accord Droite/PS (renforcement du Présidentialisme, limitation du rôle du Parlement…) : un bipartisme à l’anglo-saxonne, l’alternance sans risque, effacement des partis minoritaires, abstention massive, rejet de la politique et du politique…ect…
Alors question(s) : Qui est de Droite, qui est de Gauche ? Qu’est-ce qui positionne l’un à Droite, l’autre à Gauche ?
Qu’est-ce qu’une politique de droite, qu’est-ce qu’une politique de gauche ?
Car la ligne de partage, n’est pas (n’est plus)dans cet espace politique figée « Droite-Gauche », inscrit dans les gènes de la politique politicienne depuis au moins 3 républiques.
Elle est dans un espace concret, idéologique, dans l’opposition fondamentale, dans l’antagonisme historique « Capital-Travail », c’est la LUTTE DES CLASSES.
Ininterrompue, tantôt déclarée, tantôt décriée, tantôt niée, la lutte des classes reste le moteur de l’évolution sociale, de l’HISTOIRE.
Le K, l’aggravation de ses contradictions renforce la lutte des classes qui contredit les nouveaux concepts de « classes moyennes », de « communauté d’intérêts », « de partenaires sociaux » (quelle fumisterie !!).
Ce qui positionne pour le K ou pour le T, c’est LA réponse concrète à une situation concrète : ce que je fais, ce que je décide, ce que je produis, ce que je crée…, c’est pour le CAPITAL ou c’est pour le TRAVAIL ?

3/ BATAILLE POUR LES SALAIRES ET L’EMPLOI

Parmi tous les combats que nous avons à mener, il en est toutefois un, sur lequel il s’agirait d’insister fortement, par ailleurs absent de l’adresse aux salariés du 50è congrès de la CGT : la bataille sur les salaires, leur augmentation, leur revalorisation, leur indexation : SMIC 1700€, grilles salariales, pensions, retraites, allocations, etc –
Le salaire est le cœur de la contradiction K/T, tout ce qui est plus pour le salaire c’est tout ce qui est moins pour la plus-value et le profit ; il s’agit de renouer avec le cercle vertueux : salaires=consommation= débouchés =production =emploi=salaires ; le salaire c’est aussi plus de cotisations sociales, plus de salaire différé.
Cessons d’utiliser les expressions de Plan social pour l’emploi, Plan de sauvegarde de l’emploi, de Plan d’adaptation de l’emploi qui sont le langage des patrons.
Interdire les licenciements boursiers c’est bien mais ne suffit pas, car comment les définit-on ? Seulement les entreprises cotées en bourse ? Seulement celles qui versent des dividendes ?
Voir ce que viennent de refuser les députés PS : interdire le versement de dividende aux actionnaires durant le temps d’application de l’accord de maintien dans l’emploi (ANI MEDEF/CFDT).

4/ LE MYTHE DE L’EUROPE SOCIALE

Loin de répondre aux nécessités urgentes du développement économique et social, L’Union Européenne démontre chaque jour son caractère impérialiste au service du K et des multinationales.
L’Union Européenne et ses Traités n’a pas pour but l’amélioration de la situation sociale de chaque pays qu’elle dirige.
Elle domine de plus en plus l’Etat dans chaque pays et les Gouvernements s’exécutent fidèlement.
La lutte des classes est aussi européenne.
Il n’y a aucune possibilité de transformer ces instruments politiques et financiers, de leur imposer une politique différente et opposée, à celle pour laquelle le K et ses exécutants les ont mis en place.
La position du PCF et des élus PGE, en une défense acharnée de L’EURO, monnaie unique et non monnaie commune, n’est-elle pas le reflet d’un renoncement à changer les désordres existants en Europe ?
N’est-ce pas la ligne de partage entre ceux qui maintiennent et soutiennent le K et ceux qui veulent y mettre fin ?

Messages

  • 1700€ ! C’est certain qu’un tel SMIC donnerait à beaucoup une sérieuse bouffée d’oxygène , surtout dans le contexte actuel !
    Mais dans la réalité , qu’en serait-il quelques mois plus tard ?
    Les augmentations habituelles du coût de la vie (essence , gazoil , électricité , gaz , bouffe , loyers etc...) largement opportunes pour d’aucuns , viendraient rendre CADUQUE cette augmentation supplémentaire du SMIC , et de plus , cette dernière serait préjudiciable pour toutes les PME déjà fragilisées en se traduisant une fois de plus par du chômage .

    N’oublions pas que 70% des emplois en France , sont générés par des petites et moyennes entreprises .
    Lorsqu’on sait que sur un salaire français , un employeur se doit dans ses prévisions économiques , de presque multiplier par deux ce même salaire pour assumer l’ensemble de ses charges + le salaire de l’employé .

    Dans le contexte de crise économique actuel et la fragilisation avérée des PME françaises , celles-ci auront-elles les reins suffisamment solides pour encore "encaisser" un SMIC toujours plus haut ?

    Si un SMIC à 1700€ doit se solder au final par du chômage , des délocalisations , des dépôts de bilan etc... je ne vois pas l’intérêt pour l’ensemble des travailleurs ...et pas même pour le pays , de tirer toujours vers le haut !
    Interrogez les artisans , les commerçants , les professions agricoles , les petites et moyennes entreprises sur la hausse du SMIC français . C’est éloquent et révélateur !

    Les démagogues de tous bords oublient de vous dire que dans notre "chère" Europe , les salaires sont à géométries variables ; lesquels vont de 1500€ environ pour des pays comme la France entre autres , à ...DIX FOIS MOINS pour des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie !

    Le terreau fertile mis en place par nos politiciens et hommes d’affaires , terreau fertile prédisposant aux délocalisations , ne s’arrête pas aux frontières de l’Europe et tout le monde sait très bien qu’une multitude de pays en voie de développement , sont prêts à accueillir des entreprises françaises et européennes .

    Faut-il fermer les frontières , légiférer pour un SMIC fort et pour empêcher les licenciements ... etc... comme le préconisent certains nationalistes opportunistes ? L’erreur serait CATASTROPHIQUE pour la France du travail ! Par contre , sans aucune incidence pour les mauvais conseilleurs et leur cohorte de bouffons qui sont des gens très prévoyants aux comptes bancaires (français ou étrangers) bien remplis !

    Il faut rappeler que nous sommes dans un contexte de MONDIALISATION...version capitaliste + oligarchies prédatrices , qui tente de nous détourner d’un inéluctable MONDIALISME visant l’Unité politique et économique du Monde , laquelle dernière les priverait définitivement de leurs exorbitants privilèges , actuels et passés !

    Pour en revenir à la hausse du salaire minimum français , celui-ci devant permettre de vivre dignement de son travail , il me semble que le bon sens devrait TOUS nous inciter (dirigeants syndicaux en premiers) , à exiger des gouvernants français , un moratoire sur les hausses successives du coût de la vie , voire une baisse significative dans certains domaines , plutôt qu’une hausse perpétuelle du salaire minimum qui nous éloigne de la parité européenne des salaires , et surtout de la parité mondiale des salaires , en nous laissant toujours en situation de précarité ...française !

    Voir en ligne : Un SMIC toujours plus haut : utopie , racolage syndical ou dangereuse instrumentalisation ?

    • Bonjour
      Commentaire rapide car votre argumentation on est connue,

      Elle explique, ’hélas , qu’étant marquée d’un apparent "bon sens"..,, elle a des impacts sur ceux que nous souhaitons rassembler et qui, se font avoir," avouant même trouver JUSTE cette revendication mais ajoutant .."mon patron ne pourrait pas la supporter "

      Une chose déterminante pour aborder ces questions :

       : Est ce JUSTE comme" exigence ?" si, seuls producteurs des RICHESSES, on aimerait, au 21° siècle se loger décemment, manger à sa fin ,se soigner convenablement, élever ses gosses dignement, se distraire un peu, changer de "jean d"e temps en temps..., se faire un restau d’anniversaire, et une"toile" par mois ? Voire près de 80 ans après la conquête de"congés payés"..partir quelques jours en vacances ?

      OUI ?

      Si c’est juste est ce impossible au nom des arguments que vous avancez ?

      Rappelons nous , quand m^me que le patronat prétendait , en avril 68 ne pas pouvoir négocier des cahiers de revendications ou les salaires minima étaient demandés avec 10 pour cent,d’augmenttaion... dans certaines boites
      12 millions de grévistes plustard, le SMIC était révalorisé de30 pour cent, le SMAC(Agricole) de..50, environ 10 pour cent pour les autres salaires de barnches.

      Deux trois réflexions :

      UN : les "petits patrons" ne sont pas tous et loin s’en faut, des philanttopes, exploitant une douzaineet par humanisme des salariés , ce qui conduirait le pauvre patron, style Abbé Pierre ou responsable d’ONG...à, ne pas pouvoir manger,... afin d’assurer la paye de ses prolos.

      .Faudrait pas trop déconner.en faisant pleurer dans les HLM . avec ce discours de CGPME
      DEUX :

      ce qui "plombe" les PME..
      ce sont les carnets de commande VIDES, pour cause de récession, de chomage, de pouvoir d’achat en vrille, bref tout ce qui bride le Chiffre d’affaires, le "résultat" en terme de bénéfices.

      TROIS :

       Les 1700 Euros du SMIC sont à replacer dans tout un dispositif de "relance" de croissance par la consommation intérieure et un dispositif de réelle expropriation des propriétaires des grandsmoyens de production et du système financier
      Ce qui aiderait le secteur PME en n’en faisant pas des "sous traitants"..des maltraités, par le Capitalisme
      Exemple : la part énorme desf rais financiers dans les bilans des petites boîtes
       Les PME PMI devraient avoir droit à passer des accords "donnant -donnant" avec les Banquiers : taux de crédits bonifiés pour investissement si réciprocité d’embauche en CDI, avec salaires décents et formations !

       Même chose par exemple avec les"aides et subventions" des Collectivités publiques : afin que nos impots n’engraissent pas le"lard du Capital" mais soient réservés aux petits entrepreneurs..avec contrôle élus- salariés- patronat...

      On pourrait poursuivre la liste de mesures, par exemple sur la fiscalité à revoir quand on sait que les mastodontes du CAC quarante ne paient que 8 pour cent d’impots en moyenne !!!
       Sans compter que ,bien entendu qu’ une appropriation sociale des"gros" éviteraient que par exemple, les profits, qui ont dégagé un résultat net part du groupe total de 50,8 milliards d’euros soit injecté dans le circuit Investissement-recherche -innovation" aide aux PME

      Vous ne pensez pas qu’au moment o uon nous"gonfle" avec la campagne du" cheminot nanti " parce qu ayant un statut arr ché par des LUTTES, et qu’on veut nous faire pleurer sur les pauvres"entrepreneurs" écrasés de charges"...., il y a là moyens simples de rréorienter le FRIC vers le "travail" plutôt que de laisser les actionnaires se gaver dans la spéculation ?

      Qu’il y a encore une marge avant qu’un SMIC à 1700 Euros ne conduise les petits patrons à s’immoler en place publique, pour cause de démagogie syndicale ou de "maximalisme" des propositions globales que rappelle mon ex complice de militantisme communiste au sein de ce monstre qu’est la BNP avec ses centaines de filiales en paradis fiscaux ?

      Cordialement

      A.C

    • Salut Alain !
      Pas trop d’accord avec tous les arguments que tu m’avances !
      Ce sont des arguments franco-français ! Mais nous ne sommes pas le seul pays sur cette planète .

      Je n’ai jamais dit que tous les petits patrons étaient des philanthropes , mais ils représentent une part importante de l’embauche en France (70%) ; et je ne mets certainement pas sur un pied d’égalité un petit patron (artisan ou commerçant) avec un grand patron , lequel dernier ne connait même pas ses employés la plupart du temps ; et ne veut surtout pas les connaître !

      Toi comme moi , on a connu 68 et à cette époque , nous avions effectivement un sérieux rattrapage à faire au niveau des salaires ; mais l’époque n’était pas la même et nos dirigeants n’étaient pas encore confrontés au réveil industriel et économique des pays anciennement colonisés , lesquels ont légitimement droit aussi de vivre dignement sans être encore enchaînés financièrement à la vieille Europe par des moyens encore à ce jour très discutables .

      "Ce qui plombe nos entreprises , ce sont les carnets de commandes vides". Vrai ! Mais à qui devons-nous la fermeture des vannes de l’emploi des grandes entreprises ? L’histoire nous a prouvé que ces fermetures , les mêmes que par le passé , n’ont d’autres objectifs que des raisons d’apparences strictement financières ; les monuments aux morts peuvent pourtant témoigner d’autres réalités moins sonnantes mais plus dramatiques que l’argent !

      Faut-il après l’orchestration de fermetures des grandes entreprises , mettre les petites en péril au nom d’un Grand Bordel Généralisé ? Car tu sais comme moi que ce SMIC à 1700€ , dans 6 mois il ne suffira plus à faire vivre dignement une famille du fait du "matraquage" de hausses successives du coût de la vie qui s’ensuivra !
      Quand tu défends ce SMIC à 1700€ (pourquoi pas) , il te faudrait , pour que je sois d’accord avec toi , que tu défendes en même temps l’exigence d’un moratoire ou d’une baisse des charges quotidiennes des familles , car sinon cette course à TOUJOURS PLUS n’a plus de sens ... ni d’avenir , du moins pour les petits que nous sommes !

      Tu sais comme moi qu’un SMIC à 1700€ , c’est pour un petit et moyen patron , un salaire avec les charges de presque 3000€/mois . Avant de parler de hausse de salaires français , il me paraîtrait plus JUSTE de parler de baisse des charges françaises afférentes aux salaires .
      J’ai surtout été un employé dans ma vie de travail , mais j’ai aussi été un petit patron qui avait entre autres 2 employés qui gagnaient plus que moi et çà ne me dérangeait pas du fait qu’ils le méritaient . Je n’ai pas été pour autant un philanthrope au delà du raisonnable , je me suis juste efforcé d’être honnête avec eux ...et avec moi-même !

      Si nous avons des patrons voyous à l’heure actuelle , et plutôt dans les grandes entreprises , à qui la faute sinon à nos dirigeants politiques ? Cependant , je pense qu’il est très malsain et dangereux pour notre société de faire un amalgame ou une généralité concernant tous les dirigeants d’entreprises et de systématiquement focaliser le monde des travailleurs sur une image exclusivement négative des patrons . Ils ne font pas tous partie du MEDEF et heureusement !

      Quant à ton paragraphe TROIS , c’est le seul où je suis d’accord à 100% avec toi ! T’es chanceux , c’est le plus long ! Malgré tout , si nous n’avons pas eu de patrons qui se sont immolés par le feu , il est vrai aussi que le nombre de suicides chez les petits entrepreneurs est tout de même en hausse constante sans pour autant beaucoup interpeller l’opinion publique . Pourtant les effets négatifs de la crise produisent souvent chez eux les mêmes dégâts que chez les employés , avec l’impossibilité en plus de ne pouvoir s’inscrire au chômage !

      Amicalement : Jean-Marie Défossé

      Voir en ligne : Un SMIC ...

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