Accueil > Rubriques du site > Actualité politique et sociale > Devedjian à la manoeuvre : le mal par le mal !
Devedjian à la manoeuvre : le mal par le mal !
lundi 8 décembre 2008
La nomination de Patrick Devedjian en tant que Ministre "chargé de la mise en oeuvre du plan de relance",c’est tenter d’enrayer la crise du capitalisme par plus de capitalisme, c’est appliquer à la vie politique et sociale la technique du mal par le mal ! Connu pour ne pas faire dans la nuance, le sous chef de l’UMP d’obédience Pasqualienne, ("repenti" d’Occident- groupe d’extrême droite-) va en appeler aux sacrifices pour les couches populaires, sans renier le bouclier fiscal offert aux richissimes. Ce serait à pleurer s’il n’y avait pas d’autre issue possible à la crise. Et pourtant…
Et pourtant et heureusement, il est des dirigeants politiques qui prennent une autre chemin dans l’intérêt des peuples. Pour avoir participé au colloque de l’UNESCO, les 13 & 14 novembre dernier, sur le thème : "marché(s), société (s), histoire et devenir de l’humanité" je peux affirmer que des alternatives au capitalisme fonctionnent bel et bien dans plusieurs endroits de la planète.
Comment se fait-il qu’elles ne soient pas connues ?
– A qui appartiennent les médias de masse dans notre pays ? Circulez y a rien à voir, "le petit agité de Neuilly"* s’occupe de tout !
Et pourtant, Temir Porras Ponceleon, (directeur de cabinet du Ministre des affaires étrangères Vénézuélien) lorsqu’il développe l’action de solidarité de son gouvernement, on reprend espoir dans "le Politique". Le projet bolivarien d’union régionale est bien un antidote contre le capitalisme mondialisé, financiarisé et débridé !
Ce qu’ils sont en train de réaliser en Amérique Latine avec les 6 pays de l’ALBA, les 19 de Petrocaraibe, ou la création de Bancosur pour s’affranchir du FMI et de la Banque Mondiale sont la démonstration même qu’une autre "régulation" du Monde est possible. Mais elle s’appuie sur une conception révolutionnaire de "l’Etat social, non dans l’intérêt des élites mais dans l’intérêt des peuples".
Mais au fait, ici aussi, "ensemble tout n’était-il pas possible" ?
* Alain Badiou "De quoi Sarkozy est-il le nom"
Messages
9 décembre 2008, 08:45, par Patrick, militant PCF
On peut craindre le pire du sinistre individu qui avait débaptisé le stade Salvador Allende quand il était arrivé au pouvoir à Antony.