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Retraites : Morales veut abaisser l’âge légal !
Un argument de plus pour le 7 septembre !!
dimanche 18 juillet 2010
A l’heure où chez nous, en France, le gouvernement voudrait repousser l’âge de départ à la retraite à plus de 60 ans et augmenter le nombre d’annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein, et cela afin de ne pas toucher sérieusement aux revenus du capital, en Bolivie, le gouvernement Socialiste de Evo Morales s’apprête à faire voter une nouvelle Loi sur les retraites, discutée avec la principale centrale ouvrière du pays (la COB), qui abaisse l’âge de départ à la retraite de 65 à 58 ans, avec les mêmes avantages
Cet âge sera même rabaissé à 56 ans pour les ouvriers du secteur minier, avec possibilité de baisser encore cet âge selon certains travailleurs, dans ce cas un an travaillé à l’intérieur de la mine comptera pour deux années.
Tout cela s’inscrit dans le cadre de la reconstruction du système Bolivien de retraite par répartition mis à sac par des décennies de libéralisme économique...
Début février 2008, le président Morales avait déjà instauré une pension "dignité" destinée aux retraités vivants sous le seuil de pauvreté, dans un pays où deux habitants sur cinq vivent avec moins de 2 dollars par jour. ..Pour financer cette allocation, le gouvernement de Morales avait instauré une redistribution des richesses liée aux hydrocarbures (Gaz et pétrole), mettant ainsi à contribution les riches régions de l’est Bolivien qui s’étaient arrangées jusque là pour bénéficier de la quasi-totalité de ces revenus.
Refusant de partager le gâteau, l’oligarchie Bolivienne avait, avec la complicité de l’ambassade américaine, tenté de déclencher une guerre civile destinée à renverser le président Morales.
La France n’est évidemment pas la Bolivie, ses niveaux de revenus, de pensions de retraites et de vie sont très éloignés certes, mais n’y a t-il pas là encore, matière à s’inspirer d’un gouvernement progressiste qui élabore et vote des lois qui ne séparent pas l’aspect humain de l’aspect économique ?
N’y a t-il pas intérêt à s’inspirer une fois de plus de ces gouvernements progressistes latino-américains qui ont choisi leur camp entre les requins de la finance, les affameurs du FMI et de la Banque Mondiale d’un côté, et le bien-être du peuple de l’autre.
La Bolivie, comme le Venezuela et l’Equateur, ainsi que les pays membres de l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les Amériques) ont décidé depuis quelques années déjà de renvoyer les technocrates du FMI dans leurs bureaux new-yorkais, et de gérer eux-mêmes leurs pays, leur économie, et leurs systèmes de retraites.
Contrairement à nos gouvernements Européens, celui de Evo Morales, estime que l’humain passe avant les considérations économiques, il estime aussi que ce sont ceux qui ont le plus et qui provoquent les crises financières qui doivent mettre la main à la poche..
Il estime que les ressources de son pays ne doivent plus servir à garnir les comptes des multinationales étrangères et des oligarques locaux, mais au contraire à développer économiquement et socialement une nation désormais libre du diktat des marchés financiers et de ses alliés.
Une belle source d’inspiration que cette Amérique Latine rebelle et progressiste n’est-ce pas ? Ne devrait-on pas avoir les yeux rivés sur ces nations et ses peuples qui remettent en cause ce que l’on a commencé à nous faire subir ici : à savoir la dégradation de nos conditions de vies et la destruction de nos acquis sociaux, résultants d’années de luttes, tout cela au nom de la course au profit des plus riches et du libre-marché "sacré"..
Sarkozy n’est pas Morales, et nous le regrettons bien.
Frédéric André -
legrandsoir.info
Transmis par Linsay
Messages
22 juillet 2010, 15:13, par Le Merle Moqueur
MÊME SI ... Les retraites sont en retraite !
mercredi 21 juillet 2010
Même, si !
« Cette chanson a été écrite à partir du texte et de la musique de la chanson de mai 68 de Dominique Grange »
1 Même si tous leurs rapports,
ne visaient qu’à vous leurrer,
Même s’ils vous ont « gonflé ».
à force de chiffres tronqués,
– même si vous arrivez en forme
à l’âge où l’on jouir de la vie.
Même si vous y avez échappé
Chacun de vous est concerné
2 Même si toutes les télés,
ont tenté de nous anesthésier
à force de débats tronqués,
mêmes si tous les Trissotins.
annoncent la ruine chaque matin
Même si vous en avez assez
Même si vous vous êtes lassés
Chacun de vous est concerné
3 Même si vous avez dépassé,
l’âge cliquet qu’ils ont fixé
vous ne pouvez pas ignorer
quel sort ils nous ont réservé.
que nos jeunes sont travail
et souhaitent vous remplacer
Même si vous êtes bien loin
un jour vous serez concerné
4 Même si vous avez gobé,
l’outrance des effrois calculés
n’oubliez jamais de penser
qu’il existe une productivité.
dont t nous pourrions bien mieux user
Au service de l’humanité.
Même s’ils vous ont effrayé
Chacun de vous est concerné
5 Même si l’âge vous paraît loin,
des jardins de vos vingt ans
Vous, ne pouvez ignorer
qu’un jour vous aspirerez
à faire autre chose qu’à travailler.
dans le seul travail salarié
Même si vous y êtes bien loin
Chacun de vous est concerné
6 Même si vous avez douté,
après tant de combats menés
et tant d’élections fourvoyées
n’oubliez pas qu’ils ont du céder
à la force des salariés
lors de la grève d’un mois de mai.
Même si vous avez douté
Chacun de vous est concerné
Le Merle Moqueur
16 août 2010, 18:28, par Le Merle Moqueur
La herse
2010
Sur l’air de l’Estaca du chanteur catalan, Lluis LLACH
Ils ont consulté les marchés
Ce veau d’or qui leur sert d’oracle,
Guide toutes leurs décisions,
Et puis, la herse est retombée.
Ils ont fait semblant de débattre
D’anciennes décisions bien muries,
Joué à la concertation,
Pour mieux abuser l’opinion.
Et les télés qui nous ressassent,
Ce monologue interminable
Que l’on nomme « informations »,
Et n’est que mise en condition.
Et puis la herse est retombée
Au curseur : cinquante et un ans.
Et nous fumes priés d’acquiescer
À ces temps infiniment long,
Nos retraites en accordéon
Apparemment, c’est plus facile
de commenter, de commander
Et puis, la herse est retombée
En monologues interminables,
Ils revenaient toujours dessus.
Ces « soixante ans » de Mitterrand
Qui leur sont restés dans les dents,
Et leur semblaient comme un défi.
Et puis, la herse est retombée
Sans ne jamais ne soit posées
Les seules questions qui importent :
Après tout pourquoi y rester,
Alors que nos jeunes piétinent ?
Pour y entrer, pour y entrer
Dans la carrière de la vie
Et puis la herse est retombée.
Le Merle moqueur
16 août 2010, 18:34, par Le Merle Moqueur
Le Merle Moqueur
Radio Matin
2010
Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas vont pas bien
Il paraît que les Grecs auraient abusé, Des subventions de l’Europe se seraient gavées. Et, qu’horrible angoisse, Picsou craint de ne point être remboursé. Mais où va-t-on, si les créanciers rechignent à payer leur dus ? Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Les banques aussitôt sortis du coma, ont sur le déficit des Etats créés un grand branle-bas Et se sont mises comme l’usurier Shylock A provoquer de grands entrechocs.
Tu écoutes la radio du matin Il parait que les « marchés » ont le bourdon Car les européens du sud auraient croqué tout le pognon. Les marchés en perdent leur latin De voir la dolce Vita des italiens. Quant à l’Espagne n’en parlons même pas ! C’est certainement la faute de la sangria.
Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Il va falloir travailler plus longtemps, Il paraît que nous vivons trop longtemps Pourtant nous sommes bien loin de tous atteindre cent-ans, Et préférerions disposer librement de notre temps.
Tu écoutes encore la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Un tanker s’est est échoué Laissant le pétrole s’écouler, qui sera difficilement colmaté et tue mouettes et cormorans.
Tu n’écoutes écoutes plus la radio du matin et la télévision encore moins. Car toutes ces nouvelles te rendaient zinzin. Tu n’es plus sûr du tout de la vérité dans ce tam-tam sonore
et tu es consterné par sa vision étriquée de l’humain Au lieu de nous s’interroger sur : quels seront les métiers de nos jeunes ? quand y aura-t-il la démocratie et des syndicats libres en Chine ? quelle vie est faite et quelle éducation sexuelle est donnée aux femmes d’Afrique ? et comment redonner pour le plus grand nombre au progrès un contenu pour demain ?
Le Merle Moqueur
18 août 2010, 22:12
Radio Matin
2010
Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas vont pas bien
Il paraît que les Grecs auraient abusé, Des subventions de l’Europe se seraient gavées. Et, qu’horrible angoisse, Picsou craint de ne point être remboursé. Mais où va-t-on, si les créanciers rechignent à payer leur dus ? Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Les banques aussitôt sortis du coma, ont sur le déficit des Etats créés un grand branle-bas Et se sont mises comme l’usurier Shylock A provoquer de grands entrechocs.
Tu écoutes la radio du matin Il parait que les « marchés » ont le bourdon Car les européens du sud auraient croqué tout le pognon. Les marchés en perdent leur latin De voir la dolce Vita des italiens. Quant à l’Espagne n’en parlons même pas ! C’est certainement la faute de la sangria.
Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Il va falloir travailler plus longtemps, Il paraît que nous vivons trop longtemps Pourtant nous sommes bien loin de tous atteindre cent-ans, Et préférerions disposer librement de notre temps.
Tu écoutes encore la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Un tanker s’est est échoué Laissant le pétrole s’écouler, qui sera difficilement colmaté et tue mouettes et cormorans.
Tu n’écoutes écoutes plus la radio du matin et la télévision encore moins. Car toutes ces nouvelles te rendaient zinzin. Tu n’es plus sûr du tout de la vérité dans ce tam-tam sonore
et tu es consterné par sa vision étriquée de l’humain Au lieu de nous s’interroger sur : quels seront les métiers de nos jeunes ? quand y aura-t-il la démocratie et des syndicats libres en Chine ? quelle vie est faite et quelle éducation sexuelle est donnée aux femmes d’Afrique ? et comment redonner pour le plus grand nombre au progrès un contenu pour demain ?
Le Merle Moqueur.
La herse
2010
Sur l’air de l’Estaca du chanteur catalan, Lluis LLACH
Ils ont consulté les marchés
Ce veau d’or qui leur sert d’oracle,
Guide toutes leurs décisions,
Et puis, la herse est retombée.
Ils ont fait semblant de débattre
D’anciennes décisions bien muries,
Joué à la concertation,
Pour mieux abuser l’opinion.
Et les télés qui nous ressassent,
Ce monologue interminable
Que l’on nomme « informations »,
Et n’est que mise en condition.
Et puis la herse est retombée
Au curseur : cinquante et un ans.
Et nous fumes priés d’acquiescer
À ces temps infiniment longs,
nos retraites en accordéon
Apparemment, c’est plus facile
de commenter, de commander,
Et puis, la herse est retombée
En monologues interminables,
Ils revenaient toujours dessus.
Ces « soixante ans » de Mitterrand
Qui leur sont restés dans les dents,
Et leur semblaient comme un défi.
Et puis, la herse est retombée
Sans ne jamais ne soit posées
Les seules questions qui importent :
Après tout pourquoi y rester,
Alors que nos jeunes piétinent ?
Pour y entrer, pour y entrer
Dans la carrière de la vie
Et puis la herse est retombée.
Le Merle Moqueur.