Quand les licencieurs sont contraints de devenir les payeurs...
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Après 45 jours d’occupation ils ont donc gagné nos camarades de Diebold [1] !
Et pas qu’un peu...
Si Diebold s’en va de Cassis (on n’en est pas encore à la réquisition des entreprises qui délocalisent !) il devra payer afin que les salariés n’en subissent pas les conséquences.
Le principe de l’accord de fin de conflit est double :
D’une part les salariés sont prioritaires pour les emplois créés sur le site, emplois rappelons le en lien avec la navale, dans un secteur où ceux qui gouvernent disaient encore naguère la navale c’est fini !...
D’autre part les salaires seront maintenus et à la charge de Diebold jusqu’à ce que cette reprise intervienne soit au plus tard le 31 décembre 2008.
65 salariés sont concernés.
A terme ce sont près de 800 emplois qui pourraient être créés...
Ce dernier point montre à lui seul l’importance de la victoire. Ce ne sont ni les ASSEDIC, ni les fonds publics qui vont payer le coût du reclassement mais bien l’entreprise fauteuse de chômage.
Comme le dit la CGT et avec elle le comité de soutien PCF, LES VERTS, ATTAC, FEMMES SOLIDAIRES, BALLON ROUGE, ROUGES VIFS 13, LE CERCLE PROGRESSISTE DE CARNOUX, LES RETRAITES CGT DE CASSIS la lutte a payé. Les emplois obtenus vont conforter l’activité navale du secteur et en particulier celle du chantier de La Ciotat où doit être inauguré bientôt l’ascenseur à bateaux.
On lira à ce sujet la déclaration de l’UD CGT 13 qui donne les détails de l’accord obtenu et les leçons qu’elle tire de ce conflit.
En ces temps difficiles voilà une victoire particulièrement bienvenue...
[1] (voir article précédent dans la même rubrique)
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