Planet Saturn : moyenne d’âge : 20 ans
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C’est en effet la moyenne d’âge des salarié-e-s de cette entreprise spécialiste en exploitations en tous genres. Ci après leur témoignage.
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Les salariés de Planète Saturn de Villiers en Bière expriment leur
mécontentement face à la direction générale pour la fermeture de leur
magasin. Trois magasins ferment leur porte le 30 juin, dans 3 jours et
le PSE de l’entreprise n’est toujours pas effectué, il est en ébauche.
A ce jour, les salariés n’ont pas été prévenus officiellement de la
fermeture de leur magasin. Il s’agit d’un projet de fermeture comme
l’a formellement indiqué la DDTE de l’Essonne qui appelle la direction
à mettre de l’ordre dans ses dossiers de fermeture et se réserve le
droit de verbaliser.
La direction ne fait que de pseudos propositions de reclassement en
interne comme le confirment les dossiers communiqués à la DDTE et
incite les salariés aux départs volontaires, c’est à dire à donner
leur démission, ce qui ne leur ouvre aucun droit aux Assedics et
serait considéré comme une escroquerie à grande échelle.
Les départs volontaires se font avec des papiers antidatés et donc des
faux en écriture. Les experts financiers mandatés par les membres du
CCE dénoncent des magasins qui perdent de l’argent sur l’ensemble de
la France et demandent quelle est la logique de fermeture de ces trois
magasins en dehors de la fin des baux commerciaux.
Il s’agit de trois magasins, Villiers en Bière (Seine et Marne),
Bordeaux les Quaix et Lille, sachant qu’une fermeture a déjà eu lieu
dans le nord (Euralille) et que les DDTE demandent la réintégration
des salariés déjà partis. Ces derniers n’ont toujours pas retrouvé
d’emploi à ce jour (depuis octobre 2006) et commencent à se manifester
pour intégrer le PSE. En effet ils sont partis dans les mêmes
conditions que celles qu’on nous propose aujourd’hui, a savoir une
démission avec un petit chèque valise, et certains d’entre eux
expriment sur le blog de manière émouvante les problèmes qu’ils
affrontent aujourd’hui.
Au total plus de 250 salariés concernés car il
y a encore une autre fermeture qui semble avoir été oubliée, celle
d"HMS une autre structure de la société, celle du SAV.
Les salariés ont créé un bloget une boite mail saturnpasrond@gmail.com
pour se faire connaître par les autres "Planète Saturn" et par les
média pour mettre à jour leurs difficultés. La direction générale a
répondu ipso facto qu’elle saisissait le Procureur de la République
afin de fermer le site pour dénonciations et révélations de
confidentialités. Il semblerait que faute de pouvoir répondre à la
réalité d’un PSE obligatoire et aux questions et exigences des
salariés et de la DDTE, elle cherche à diviser et discréditer l’équipe
"d’irréductibles" salariés de Villiers un peu trop tardivement.
Les salariés sont maintenant plus que jamais unis et ont obtenu le
soutien de l’ensemble des syndicats qui annoncent un appel à la grève
générale dans tous les magasins de l’enseigne le 5 juillet, jour des
négociations salariales d’une partie du PSE.
Planète Saturn compte 563 magasins en Europe dont 24 magasins en
France, soit plus de 30.000 employés.
La direction française devra sans doute répondre aux questions des
actionnaires Allemands et de leur direction, concernant la réaction
des salariés qui ne veulent que le respect des droits du travail. Mais
la direction Allemande est-elle au courant ??
Comme le précise Patricia Canal (déléguée du personnel et représentante
du CE et membre du CCE) :
"On est curieusement interloqués lorsqu’une société ferme trois
magasins et en ouvre quatre autres sans reclasser ses salariés et ne
peut répondre à la question des choix qui orientent ces décisions.
D’autre part la direction nous a dupé sur la réalité des démissions et
de la difficulté d’avoir ensuite des indemnités aux Assedic. Nous
attendrons réparation de ces "négligences » qui pénalisent les
salariés.
Nous avons saisi divers média et des élus qui entendent bien avoir des
réponses concrètes de la DG quant aux fermetures, reclassements,
propositions d’emploi, formations, licenciements économiques, chômage
et autres thèmes du travail et de l’emploi qui font l’actualité de
notre gouvernement et de ses priorités..."
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