Le journal dit avoir reçu nombre de messages de félicitations et quelques messages bien moins nombreux « de désaccord ou de regrets qu’il convient de respecter et de prendre en compte. »

Bien plus inquiétante est la série de messages que le journal dit avoir reçus, anonymes le plus souvent où se mêlaient menaces et insultes.
Leur répétition et leur similitude dans la violence laisse à penser qu’il s’agissait de gens obéissant à des consignes.

Florilège :
"Sarko, lui, a des couilles au cul"
La menace de le "payer très cher", de "ne rien perdre pour attendre les représailles qui s’imposent" ...
Un collaborateur domicilié à Sèvres a reçu une lettre menaçante :
"N’oubliez pas que vous habitez dans les Hauts-de- Seine !".

Le journal qui rapporte ces faits indique que « dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, on a donné une consigne : ne pas citer Marianne, mais dénoncer une campagne "fasciste", voire antisémite.

Des médias, aux ordres, ont aussitôt repris ce thème. »

Quand à Sarkozy il a déclaré, que jamais il n’a employé un gros mot en réaction au "vrai Sarkozy" , qu’il n’avait jamais rencontré Jean François Kahn, le rédacteur en chef de Marianne et qu’il ne le connaissait pas. Ce qui a toujours selon le journal provoqué des « hurlements de rire dans les rédactions et dans son entourage. » [1]

Le journal rappelle non sans humour que l’ineffable Sarko avait déjà affirmé n’avoir jamais rencontré Azouz Begag, qui siégeait avec lui au Conseil des ministres.

Sarkozy parmi la quantité impressionante de promesses qu’il a faites et de propos qu’il a tenus nous a habitué à souvent dire la même chose et son contraire.

Puisqu’il a annoncé, s’il est élu, la mise en place d’un plan national contre la maladie d’Alzheimer, maladie qui se caractérise, entre autres, par la perte de mémoire, il serait bien inspiré de se l’appliquer au préalable à lui même.