En effet, il va beaucoup plus loin dans l’analyse politique marxiste : « de quelle liberté jouit un pauvre ? » Il fait la démonstration que l’endettement dès le statut étudiant rend un peuple docile.

Quant on est obligé de tout sacrifier pour sauver sa peau, les situations individuelles filmées deviennent cruelles. Mais le fatalisme des victimes est parfois consternant. En contrepoint, il emmène des sauveteurs du 11/9 héros malades et rejetés par le système US se faire soigner gratuitement, et avec efficacité à Cuba. L’humour noir de Michaël Moore présent tout au long du film en voix off : « un pays du tiers monde et communiste de surcroît ». Incroyable mais vrai : la mortalité infantile est pire dans l’empire américain et l’espérance de vie bien meilleure dans l’île rebelle voisine !

Quant à la France, il démontre que si on a le meilleur système de santé du monde, c’est parce que l’on se bat, qu’on manifeste, et « que le gouvernement a peur du peuple (souverain), alors qu’aux États-unis, c’est le peuple qui a peur du gouvernement ! » CQFD !