Un espoir et des actes

vendredi 3 septembre 2010
par  Charles Hoareau
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La rencontre nationale de communistes qui vient de se dérouler à Marseille le week-end des 28 et 29 août [1] a été de l’avis de tous les participant-e-s un incontestable succès.

Sans attendre un compte rendu collectif plus complet [2] juste quelques impressions de celle-ci.

Le sentiment de réussite partagé est dû tant au nombre de participant-e-s, qu’à leur diversité géographique et d’expérience, qu’à la qualité des échanges et qu’enfin à l’ambiance fraternelle qui a régné pendant les deux jours de la rencontre.

Le samedi matin le premier échange, introduit par Pascal Brula et Pierre Alain Millet du Rhône porta sur la crise du capitalisme, ses dimensions économiques, sociologiques et écologiques. Une matinée qui permit de vérifier le large accord des présent-e-s sur l’analyse de la situation dans laquelle nous sommes, analyse qui diffère sur plusieurs points avec les autres forces de gauche et qui méritent d’être approfondis et partagés comme par exemple celui sur une grille marxiste des questions d’écologie.

Le samedi après-midi, présenté par Saîd Bouamama du Nord avait lui comme thème comment permettre que les plus exploité-e-s s’emparent de la politique. Débat qui a permis d’aborder les questions de l’activité à l’entreprise mais aussi dans les quartiers populaires, celles liées à la montée du racisme touchant non seulement les immigré-e-s mais aussi les français filles et fils de parents nés dans les colonies. Des différences de pratiques et d’analyses sont apparues sans qu’elles ne soient source de clivage mais au contraire se concluent par une volonté de poursuivre le débat afin d’enrichir la pensée, l’expression et l’action communes.

Enfin le dimanche, introduit par Paul Barbazange de Béziers et moi-même était sur : « comment rassembler les communistes ». Là encore un profond accord s’est dégagé de la matinée. Des pistes de travail précises sont apparues et devraient se manifester dès la fête de l’Huma où deux temps forts sont programmés, un sur le stand de la fédération du Pas de Calais, un sur le stand du Temps des Cerises.

Parmi les pistes d’action évoquées en commun :

- Au plan international, celle de la manifestation de novembre à Lisbonne à l’appel du parti communiste portugais, l’engagement dans la campagne BDS pour soutenir les droits du peuple palestinien, le soutien aux luttes internationales en cours comme la journée mondiale du 7 septembre à l’appel de la FSM

- Au plan national, plusieurs rencontres autour de l’activité politique à l’entreprise, la mise en place de cycles de formation communs, une initiative à définir pour l’anniversaire du congrès de Tours et bien sûr le développement de nos arguments et propositions sur la bataille de la protection sociale.

Plusieurs expressions résumaient en fin de journée le sentiment général :

- « La période de tendance à l’émiettement est peut être sur sa fin »

- « On pourrait toutes et tous être dans la même organisation »

Le mot de la fin revenant à Mohamed, jeune militant à Colère et espoir de l’Oise qui, partant de son expérience d’habitant de cité populaire qui partant du social associatif avait commencé à s’investir de plus en plus en politique.

- « On est peut être au début de quelque chose d’énorme »


[1Celle-ci était précédée d’une rencontre sur les luttes internationales qui a été elle aussi d’une grande richesse et dans l’assistance de laquelle on remarquait nombre des participant-e-s du week-end. Nous y reviendrons ultérieurement

[2un résumé vidéo est en cours d’élaboration



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