Si Ghaza m’était contée

mardi 14 septembre 2010
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C’est l’extinction du brouhaha de l’émotion provoquée par l’assaut de la flottille de la paix et le meurtre de 10 passagers de cette flottille… Les ploucs sont retournés à leurs précautions majeurs, c’est-à-dire le prochain tournoi de Rolland Garros ou de Wimbledon, les programmes de TF1, les bobards intelligents de CNN, quel cravate, quelle robe, porter ce
week end ?… Les ploucs, ce ne sont pas ces individus que la croyance en vigueur définit comme des paysan(ne)s nouvellement urbanisé(e)s. Nous désignons comme ploucs cette catégorie de a-citoyens instruite mais inculte qui bée en rond devant, par exemple, les scandales entretenus par les médias pour augmenter l’audimat et les chiffres de vente, mais ne voit pas l’Histoire lui passer sous le nez… Et Israël et ses complices comptent justement sur ces ploucs.

Par Amine Benmerad, étudiant en communication

et

Djamal Benmerad, journaliste et écrivain

A présent, nous pouvons revenir à Ghaza, examiner, avec nos lecteurs francophones*, l’envers des choses et déconstruire les mensonges qui roulent aisément sur cette autoroute bordée par, d’un côté, l’hypocrisie occidentale, et de l’autre, la lâcheté arabe. . Nous allons d’abord rappeler les faits, puis étudier les réactions, ensuite indiquer les motivations, lire le contexte international et, enfin, proposer notre conclusion, la seule conclusion possible.Comme de coutume, nous cherchons, par là, à provoquer d’autres analyses de la part des lecteurs. .

Nous allons d’abord rappeler les faits, puis étudier les réactions, ensuite indiquer les motivations, lire le contexte international et, enfin, proposer notre conclusion, la seule conclusion possible. . Comme de coutume, nous cherchons, par là, à provoquer d’autres analyses de la part des lecteurs. Enfin, comme nous doutons que cette contribution, de par son contenu, trouve preneur chez une quelconque maison d’édition, nous allons en confier l’impression et la diffusion aux éditions clandestines Rebelles.

Le crime

Une unité d’élite de l’armée israélienne, assistée d’un hélicoptère de combat et d’un sous-marin, attaque courageusement du premier navire, le Mavi Marmara, d’un convoi humanitaire, appelé « Flottille de la Paix » dans les eaux internationales censées relever de la protection de l’ONU. L’ONU, c’est cette chose qui, comme nous allons le démontrer plus bas, est une institution-couche-toi-là. Pour illustrer ce crime de guerre, lisons - parmi tant d’autres - un bref extrait du témoignage de Manuel Tapial, un passager espagnol du Mavi Marmara, journaliste, concernant un autre passager : Ken O’Keefe. Irlandais d’origine américaine, Ken O’Keefe qui s’est fait tabasser par les Israéliens à Tel Aviv, se retrouvant la tête ensanglantée. Il avait eu le tort de demander à se rendre à Gaza et il protestait contre le fait qu’un autre passager du Marmara reste retenu en otage. Manuel Tapial affirme : « Je suis du fait que Ken a été blessé à la tête à l’aéroport de Tel Aviv alors qu’il se tenait mains en l’air sans agresser qui que ce soit. Les soldats et les agents secrets on fait leurs adieux de cette manière aux turcs et aux autres activistes qui protestaient de manière pacifique afin …que Bulent Yildirim puisse aussi rentrer chez lui, car ils voulaient le garder sur le territoire israélien ».
(Posted by Équipe Signes des Temps on June 7, 2 - Euro Palestine, 7 juin 2010)

Au risque d’ennuyer le lecteur, soulignons maintenant un second témoignage, traduit de l’anglais par Anne-Marie PERRIN, intitulé « Jamal, à bord du Marmara : un témoignage qui fait froid dans le dos ». Jamal Elshayyal, citoyen britannique, raconte en détail l’attaque israélienne, comment il a été kidnappé, détenu, volé, ainsi que l’absence totale de réaction de son gouvernement. « Tout d’abord, je dois m’excuser d’avoir pris si longtemps pour mettre à jour mon blog. Les événements des derniers jours ont été fiévreux, pour ne pas dire plus, et je suis encore en train d’essayer de tirer au clair ce qui s’est produit. Voilà une semaine à cette même heure que je me trouvais sur le pont supérieur du Mavi Marmara, et que j’ai d’abord aperçu au loin des navires de guerre israéliens, tandis qu’ils s’approchaient de la flottille humanitaire. Je n’imaginais guère combien ce qui allait bientôt se produire serait meurtrier et sanglant. Ce que je vais écrire ici est factuel, jusqu’au dernier mot. Rien n’est de l’ordre de l’opinion ni de l’analyse, et c’est à vous, lecteur, que j’en laisse le soin. Après avoir repéré les navires de guerre à distance (aux environs de onze heures du soir), les organisateurs ont enjoint aux passagers d’enfiler leurs gilets de sauvetage et de rester à l’intérieur tandis qu’ils géraient la situation. Les navires de guerre et les hélicoptères qui les accompagnaient sont restés au loin durant plusieurs heures. A deux heures du matin, heure locale, les organisateurs m’ont appris qu’ils avaient modifié le trajet du bateau, le plus loin possible d’Israël, le plus profondément possible dans les eaux internationales. Ils ne souhaitaient pas de confrontation avec l’armée israélienne, du moins pas de nuit. Juste après quatre heures du matin, les Israéliens ont attaqué le bateau, dans les eaux internationales et hors de toute provocation. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes, lancé des grenades assourdissantes, et des balles d’acier gainées de caoutchouc ont été tirées de presque toutes les directions. Des douzaines de canots rapides transportant en moyenne quinze à vingt soldats israéliens, armés jusqu’aux dents, ont cerné le Mavi Marmara qui transportait quelque six cents civils non armés. A un moment, deux hélicoptères rôdaient au-dessus du bateau. Des commandos à bord des canots à moteur se sont joints à la fusillade, utilisant des balles explosives avant qu’aucun des soldats n’ait pris pied sur le bateau. Deux civils non armés ont été tués à quelques mètres de moi. Des douzaines de civils non armés ont été blessés sous mes yeux mêmes. Après ce qui a paru durer une trentaine de minutes, des passagers du bateau ont levé un drapeau blanc. L’armée israélienne a continué à tirer des balles explosives. Les organisateurs du bateau ont annoncé par haut-parleur la reddition du bateau. L’armée israélienne a continué à tirer des balles explosives. J’ai été le dernier à quitter le pont supérieur. En bas, dans les dortoirs, tous les passagers s’étaient regroupés. Etat de choc, colère, peur, humiliation, chaos. Des médecins couraient dans toutes les directions en tentant de soigner les blessés, il y avait du sang sur le sol, des larmes coulaient sur les visages des gens, des cris de douleur et de deuil s’entendaient partout. La mort était dans l’air. Trois civils grièvement blessés étaient soignés à même le sol de l’espace de réception du bateau, leurs vêtements trempés de sang. Des passagers se tenaient à côté, en état de choc ; quelques-uns récitaient des versets du Coran pour les apaiser, les médecins tentaient désespérément de sauver les blessés. Plusieurs annonces ont été faites par haut-parleur en hébreu, en arabe et en anglais. « Ceci est un message à l’armée israélienne, nous nous sommes rendus. Nous ne sommes pas armés. Nous avons des blessés graves. S’il vous plaît, venez les chercher. Nous n’attaquerons pas ». Il n’y a pas eu de réponse. Un des passagers, membre du parlement israélien, a écrit en hébreu une pancarte avec exactement le même message ; elle le portait en même temps qu’un drapeau blanc et s’est approchée des fenêtres à l’extérieur desquelles les soldats israéliens se tenaient debout. Ils ont pointé vers sa tête leurs fusils à guidage laser et l’ont obligée à s’écarter. Un citoyen britannique a fait la même tentative avec une pancarte en anglais mais en portant un drapeau britannique et en se dirigeant vers d’autres soldats postés à d’autres fenêtres. Ils ont répondu de la même manière. Trois heures plus tard, la mort des trois blessés était avérée. Les soldats israéliens qui leur avaient refusé les soins avaient réussi là où leurs collègues avaient échoué en prenant ces hommes pour cibles de leurs balles. Vers huit heures du matin, l’armée israélienne a pénétré dans la zone des dortoirs. Ils ont menotté les passagers. J’ai été jeté au sol, les mains liées derrière le dos, dans l’impossibilité de bouger d’un pouce. J’ai été emmené au pont supérieur, où se trouvaient les autres passagers, forcé à rester accroupi sous le soleil brûlant. L’un des passagers avait les mains si étroitement liées que ses poignets prenaient toutes sortes de couleurs. Quand il a demandé qu’on desserre les menottes, un soldat israélien les a serrées encore davantage. Le cri qu’il a poussé m’a glacé jusqu’aux moelles. J’ai demandé à aller aux toilettes. J’en ai été empêché, et le soldat israélien m’a dit d’uriner là où j’étais, dans mes vêtements. Je n’ai été autorisé à bouger que trois ou quatre heures plus tard. J’ai alors été, avec les autres passagers, reconduit vers les dortoirs. L’endroit était dévasté, ressemblant à la suite d’un tremblement de terre. Je suis resté sur le bateau, assis, sans aucune nourriture ni boisson, si ce n’est trois gorgées d’eau, pendant plus de vingt-quatre heures. Durant tout ce temps, des soldats israéliens maintenaient leurs fusils pointés vers nous, le doigt sur la gâchette. Durant plus de vingt-quatre heures. J’ai ensuite été emmené du bateau vers Ashod où il m’a été demandé de signer un ordre d’expulsion, lequel disait que j’étais entré illégalement en Israël et que j’acceptais mon expulsion. J’ai dit à l’officier que, en fait, je n’étais pas entré en Israël mais que l’armée israélienne m’avait kidnappé dans les eaux internationales et conduit en Israël contre ma volonté ; par conséquent, je ne pouvais pas signer le document. Mon passeport m’a été enlevé. On m’a dit que j’allais être emprisonné. C’est seulement à ce moment –là que mes mains ont été détachées. J’ai passé plus de 24 heures avec les mains liées derrière le dos, sans rien à manger et en ayant à peine quelque chose à boire. A l’arrivée à la prison, j’ai été placé dans une cellule avec trois autres passagers. La cellule mesurait à peu près trois mètres sur trois mètres et demi. J’ai passé plus de vingt-quatre heures en prison, sans l’autorisation de passer un seul coup de téléphone. Le consulat britannique n’est pas venu me voir. Je n’ai pas vu d’avocat. Il n’y avait pas d’eau chaude pour une douche. L’unique repas était du pain surgelé et des pommes de terre. La seule raison pour laquelle je pense avoir été libéré est que les prisonniers turcs ont refusé de partir sans que soient aussi libérés les ressortissants d’autres nationalités (ceux dont les consulats n’étaient pas venus pour leur élargissement). On m’a conduit à l’aéroport Ben Gourion. Quand j’ai réclamé mon passeport, le fonctionnaire israélien m’a présenté un morceau de papier en me disant : « Félicitations, voici votre nouveau passeport ». J’ai répondu : « Vous plaisantez, vous avez mon passeport ». A quoi le fonctionnaire israélien a répondu : « Portez donc plainte contre moi ! ». Puis on m’a de nouveau demandé de signer un ordre d’expulsion, ce que j’ai de nouveau refusé. On m’a placé dans un avion à destination d’Istanbul. Des soldats israéliens masqués et des commandos m’ont kidnappé dans les eaux internationales. Des fonctionnaires israéliens en uniforme m’ont détenu derrière des barreaux. Le gouvernement britannique n’a pas levé le petit doigt pour m’aider. A ce jour, je n’ai rien vu ni entendu d’un fonctionnaire britannique. Le gouvernement israélien a volé mon passeport. Le gouvernement israélien a volé mon ordinateur portable, deux appareils-photo, trois téléphones, 1500 dollars et tout ce que j’avais sur moi. Mon gouvernement, le gouvernement britannique, n’a même pas reconnu mon existence. J’ai été enlevé par Israël. J’ai été abandonné par mon pays ».
http://blogs.aljazeera.net/middle-east/2010/06/06/kidnapped-israel-forsaken-britain

Les objectifs du crime

Le but du raid sur cette flottille venue à point nommé était une de ces fumisteries internationales dont Israël a la recette : créer une opération de diversion. Cette opération consistait à détourner l’attention du blocus de Ghaza où 70% de la population de la bande de Gaza vit sous le seuil de pauvreté. Cette opération a fait, selon le dernier bilan, 10 morts, dont certains ont été tués à bout portant et d’autres jetés à la mer. Mais que sont 10 morts pour un Etat assassin alors que l’opération « Plomb durci » a fait, d’après Human Rights Watch (HRW), citant des statistiques de l’organisation israélienne des droits humains Yesh Din, entre 2000 et 2800 morts C’était un hameçon grossier auquel nos amis ploucs ont évidemment mordu : le raid opéré contre la Flottille de Paix consistait à détourner l’attention du blocus de Ghaza qui dure depuis 3 ans. Dans le même temps, Israël voulait, par cet acte, anesthésier la mémoire du monde et lui faire oublier l’essentiel : c’est toute la Palestine qu’il faut décoloniser. Par ailleurs, Tel-Aviv se devait de casser la crédibilité de son allié la Turquie au moment où elle se rapproche de la Syrie et de l’Iran, et ambitionne d’exercer avec ses nouveaux partenaires une autorité régionale. Dans l’immédiat, Israël devait sanctionner le rôle d’Ankara dans la négociation du Protocole de Téhéran sur l’industrie nucléaire iranienne. Mais la diversion n’est pas la seule raison de cette attaque : l’Etat sioniste voulait donner à Washington un signal fort de son refus de négociations directes ou indirectes. Côté états-unien, cette affaire rappelle celle de l’USS Liberty (8 juin 1967). Durant la guerre des Six jours, les Israéliens attaquèrent délibérément un bâtiment de surveillance électronique de l’US Navy, faisant 34 morts et 171 blessés. Tel-Aviv présenta ses excuses pour ce qu’elle qualifia de méprise sur le champ de bataille tandis que, tout en les acceptant officiellement, Washington y a vu un outrage délibéré, mais se mit néanmoins au garde-à-vous. Les Israéliens auraient voulu à l’époque sanctionner les critiques états-uniennes. Cette fois, l’attaque de la flottille de la liberté pourrait être une sanction après le vote par Washington d’une résolution des Etats signataires du Traité de non-prolifération enjoignant Israël à déclarer ses armes nucléaires et à accepter les contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Enfin, Israël voulait par-là réaffirmer aux yeux de la planète sa puissance, sa puissance garante de son impunité.

Les réactions dans le monde

La réaction de l’ONU, par la voix de son Secrétaire général A tout seigneur, tout honneur. Commençons par relever la réaction de M. Ban Ki-Moon. (Ban Ki-Moon "choqué" par l’assaut israélien sur la flottille d’aide à Gaza) Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon , s’est dit, comme l’ont dit plusieurs vieilles concierges dans le monde en même temps que lui, « choqué » - et seulement « choqué » - par l’assaut de l’armée israélienne sur la flottille humanitaire en route vers Ghaza, en ajoutant avec cette duplicité dont il fait preuve chaque fois qu’il s’agit d’Israël : « Il est vital qu’une enquête complète soit menée pour déterminer comment un tel bain de sang a pu avoir lieu ». Puis il a exprimé un vœu qui, comme tous les vœux, est pieux : « Je crois qu’Israël doit fournir d’urgence une explication complète ». M. Ban Ki-Moon ne peut pourtant ignorer « les explications » d’Israël, explications qu’il connaît depuis le temps où il était ministre des Affaires étrangères de la Corée du sud, c’est-à-dire avant qu’il ne soit choisi et « élu » par les Etats Unis pour le mettre à la tête de l’Onu. Il n’y a eu personne pour rappeler à ce caniche tenu en laisse par ses maîtres Etatsuniens ce qu’il sait : les 34 - c’est-à-dire la totalité - des résolutions de l’ONU concernant la Palestine inappliquées depuis 1948 ! Le raid s’est déroulé de nuit, mais l’Onu ment en plein jour. C’est là un exercice auquel cette organisation nous a habitués, s’agissant d’Israël. Le Conseil de sécurité de l’ONU donc s’est réuni d’urgence ( !) à partir de 17H30 GMT pour « débattre (sic) de l’intervention... »… Comme s’il y avait matière à débat.

L’Unesco, cette autre organisation de l’ONU, qui s’inquiète tant d’actes de vandalisme subies par des ruines et des fossiles quelque part dans le monde a-t-elle un jour dénoncé les fouilles archéologiques entreprises pas Israël sur des sites Palestiniens ? A-t-elle un jour dénoncé le sort réservé à ce joyau historique qu’est la mosquée d’Al Quds ? Les esprits censés rétorqueront : pourquoi l’Unesco le ferait puisque les premiers concernés, les Musulmans, ne le font pas ? Le Conseil de sécurité de l’ONU, cette peu honorable institution mais qui a décidément le sens de l’opportunité, a voté des sanctions contre l’Iran. Relevons cette sinistre et cynique incongruité : Israël commet un crime de guerre et c’est l’Iran qui est sanctionné ! Nous assistons là à un remake du scénario qui a présidé à l’occupation de l’Irak justifiée par l’improbable présence de mythiques Armes de Dissuasion Massive. Cette apparente incongruité masque donc une douloureuse réalité : ces sanctions se sont imposées non pas en vertu des nombreuses violations des droits de l’Homme dont ce régime théocratique s’est rendu coupable contre ses citoyens dont les femmes, mais parce qu’il constitue une menace potentielle pour Israël, cet enfant gâté de l’Occident. Il fallait donc émasculer ce pays en le privant de nourriture qu’il commerçait que lui fourniraient d’autres pays.Mais observons ce curieux timing : quelques jours avant le vote des sanctions, une flotte militaire nord-américaine se dirigeait - et se dirige toujours - vers le Golfe persique Le plus cancre des écoliers en conclurait que l’Onu cautionnait et avalisait par avance une possible attaque de l’Iran par l’armée de Etats Unis. Nous n’allons pas gloser sur le sens et le pourquoi du vote de la Chine Mais ne doutons pas des contorsions que les soutiens traditionnels et non moins inconditionnels de de la Chine vont devoir faire pour justifier ce vote infâme et déshonorant pour le peuple chinois. Nous rappellerons seulement que l’Unicef, encore une organisation de cette ONU qui sait toujours flairer la direction du vent, se garde bien de dénoncer l’exploitation effroyable de la main-d’œuvre enfantine à laquelle se livre le régime chinois. Remarquons que la Chine est le seul pays capitaliste dans l’Histoire, à être dirigé…par un parti communiste. Mais la Chine est en course, contre les Etats Unis, pour le leadership mondial. Elle se devait donc de donner des gages à Israël car elle a besoin de l’influence de ce pays dans le monde.

La réaction de l’Europe

Condamnation verbale de l’Union européenne, dont les ambassadeurs des 27 pays membres ont demandé une enquête "impartiale". La chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, et le représentant du Quartet pour le Proche-Orient Tony Blair ont également et hypocritement réclamé une enquête. Selon l’Afp, « Le raid israélien contre une flottille d’aide pro-palestinienne en route vers Gaza a suscité lundi un tollé international, de nombreux pays l’ayant jugé "disproportionné" et ayant convoqué les ambassadeurs de l’Etat hébreu ». Remarquons que ces « nombreux pays », ainsi que le Haut-commissaire de l’Onu aux Droits de l’Homme, ont jugé le raid israélien « disproportionné », ce qui suppose que les crimes étaient justifiés mais que l’attaque a été « disproportionnée ». Cela suppose également qu’en face de lui, le commando de Tsahal avait une « force », mais seulement que son raid était « disproportionné ». L’hypocrisie est telle que quelques jours seulement le raid criminel, l’Europe vient de récompenser Israël en en faisant un membre à part entière de l’OCDE. Notons que la tête de file de ce soutien inconditionnel de l’Europe à Israël est la France, cette "république du CRIF " (Conseil « Représentatif » des Institutions Juives, le plus puissant lobby sioniste d’Europe ).

La réaction des Etats Unis d’Amérique

L’attaque israélienne s’est faite en coordination avec le Pentagone, l’armée étatsunienne et l’Otan. Cela n’a pas empêché le noir de service et hypocrite Obama de demander « à connaître le plus vite possible les circonstances exactes de ce raid » que le dernier des paysans Kabyles connaît.

La réaction de l’Organisation de la Conférence Islamique

(OCI)

Et l’Organisation - castrée - de la Conférence Islamique (OCI), censée représenter 1 milliard de musulmans, a insulté ce milliard de musulmans et tous les non-musulmans du monde attachés à la paix, en n’ayant pour toute réaction qu’une "profonde indignation" exprimée par la voix de son président, le chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade. El Quds compte moins pour les musulmans qu’une poignée de mains avec Obama.

La réaction…d’Israël

Bien sûr, la crème des réactions – bien qu’elle ne soit aucunement surprenante - fut celle de Benjamin Netanyahu qui, réagissant à l’attaque qu’il a lui-même ordonnée, a déclaré « regretter » les pertes en vies humaines, tout en affirmant que les soldats israéliens « étaient forcés de se défendre », se « défendre » contre un bateau humanitaire, c’est-à-dire un bateau désarmé ! Mais il y a une logique propre au criminel : celle de justifier son crime.

La réaction des Arabes ou le harem d’Israël

Pour évoquer les réactions Arabes, nous commencerons par offrir aux lectrices et aux lecteurs ce dicton populaire Algérien : « Les Arabes combattrons le sionisme…jusqu’au dernier Palestinien ! » Comme attendu, la Ligue arabe a, une fois de plus comme elle fait depuis des décennies, convoqué « une réunion spéciale ». Si elle a tenu ladite réunion, on n’en connaît pas encore les résultats concrets ! Mais on imagine qu’elle s’est terminée, comme le veut la tradition, depuis des décennies par… la décision de tenir prochainement une réunion. Mention spéciale pour le régime Algérien qui, prétextant de l’état d’urgence, aujourd’hui injustifié mais toujours en vigueur depuis 1992, a empêché les citoyens de ce pays de manifester leur solidarité avec la Palestine. Il a cependant « dénoncé », mais par la voix de son ministre des Affaires étrangères et non par celle du président de la République, ce qui en fait une réaction diplomatique et non une réaction d’Etat. Est-ce un scoop que d’écrire ici que les promotions de ces dernières années d’officiers de police Algériens sont sorties de l’école du Shin Beit, le service de sécurité intérieure d’Israël ? Non, c’est seulement une confirmation que Boumediene est mort, et bien mort.

L’Egypte Ce pays a eu une réaction anticipée. Trois jours avant l’attaque de la flottille , les forces égyptiennes ont envoyé du gaz toxique dans un tunnel transfrontalier utilisé pour l’acheminement de produits dans la Bande de Gaza : quatre Palestiniens tués et six blessées. Ici, nous avons la douleur de vous confirmer la mort de Gamal Abdennasser.

Maroc Ce pays est concurrent de l‘Egypte pour la place de « favorite » dans le harem d’ Israël . Lorsque le Venezuela a rompu ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc a décidé de rompre ses relations diplomatiques …avec le Venezuela. Les Emirats Arabes Unis Les Emirats Arabes Unis font payer à l’Iran son soutien aux Palestiniens : juste après le raid, les E. A. U. ont décidé ce lundi de geler les 41 comptes bancaire de que l’Iran possède aux Emirats.

Israël remercie la chaîne al-Arabiya

et

le journal Al-Sharq al-Awsat

Le régime sioniste a rendu hommage à la chaîne de télévision Al-Arabiya. Dans ce sens, un responsable du régime de Tel-Aviv a déclaré que si quelqu’un jetait un coup d’œil sur les programmes d’Al-Arabiya, il supposait qu’Al-Arabiya était une chaîne télévisée israélienne. " et le journal Al-Sharq al-Awsat nous ont soutenu pendant la guerre de 22 jours de Gaza et se sont rangés à notre côté et ils soutiennent, comme nous, les opposants en Iran", a lancé ce responsable israélien. Le ministère des Affaires étrangères du régime sioniste a remercié la chaîne Al-Arabiya et le journal Al-Sharq al-Awsat, médias saoudiens et quelques autres médias arabes, pour leurs activités médiatiques, lors de la guerre de 22 jours. L’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait prétendu, à l’époque, que « ces médias comptaient au nombre des meilleurs ambassadeurs d’Israël dans le monde arabe » (http://www.alterinfo.net/notes/Israel-remercie-la-chaine-al-Arabiya_b1883219.html).

Mais la palme revient indéniablement à cet histrion dénommé Bernard-Henri Levy qui est à la philosophie ce que le pet est à l’ouragan. La veille de cette action militaire, et faisant preuve d’une prescience et d’une prémonition qui font partie de ses innombrables qualités, Bernard-Henri Lévy déclarait à Tel-Aviv : « Je n’ai jamais vu une armée aussi démocratique, qui se pose tellement de questions morales. » (Haaretz.com, 31 mai). Il est vrai que, lors de l’opération « Plomb durci », notre philosophe s’était pavané juché sur un char israélien pour entrer dans le territoire de Ghaza pleurant ses morts. Réagissant à l’attaque, Bernard-HenryLévy l’a qualifiée, selon l’AFP, de « stupide » Stupide « car risquant de ternir l’image d’Israël » ! Le souci est ici d’ordre esthétique. Pas un mot de condamnation, pas un mot de regret pour les tués... Notre bouffon en service commandé, et opérant à découvert, déclare sur un ton larmoyant au journal Le Point : «  N’ayant, depuis des décennies, jamais pu me résoudre à distinguer entre bons et mauvais morts ou, comme disait Camus, entre “victimes suspectes” et “bourreaux privilégiés”… ». Ici, nous appuyons sincèrement la comparaison : oui, comme Camus, ce Camus né en Algérie et vivant en Algérie, qui a honteusement déclaré, en pleine guerre d’Algérie, qu’ « Entre ma mère (c’est-à-dire la France, NDR) et la justice, je choisirais ma mère ». Mais Bernard-Henri Levy a beau jeu de pavoiser devant le silence lâche des intellectuels arabes . Revenons à nos ennemis intimes, les ploucs. Ils affirment (en fait ils récitent), la bouche en cul de poule, qu’ « Israël est en perte d’amis ». Israël n’a jamais eu et n’aura jamais besoin d’amis : Israël a besoin d’alliés. Et ces alliés il les a. Ou encore qu’ « Israël est mal aimé ». Mais Bon D…de Bon D… ! Israël n’a pas envie d’être aimé…Israël veut être craint. Et il l’est. En premier par les Arabes.

Le jeu trouble de la Turquie

ou
Israël-Turquie : La fausse rupture

S’inscrivant tactiquement et fort opportunément dans le courant de la déferlante populaire favorable à la cause Palestinienne, le gouvernement islamo-capitaliste d’Erdogan a trouvé une occasion inespérée de détourner les masses Turques d’une situation économique que nous qualifierons de désastreuse et d’une attitude répressive impitoyable envers l’opposition de gauche - et notamment les communistes du DHKPC - ; il a eu alors, de connivence avec Israël, recours à quelques actions spectaculaires : rappel de l’ambassadeur à Tel Aviv, annulation de manœuvres militaires conjointes et autres artifices du même acabit, comme tout récemment l’interdiction à un aéronef de traverser le couloir aérien Turque. Selon nos sources, cette attitude publique a été conseillée par son parrain Nord-Américain Barack Obama, lors d’un entretien particulier en marge de la réunion du G 20, afin de désamorcer la colère populaire, en marge en marge du sommet du G 20. Selon les mêmes sources ce sommet a permis également une rencontre secrète Erdogan-Netanyahu. Ces informations seront complétées par une dépêche de l’agence Reuters d’Istanbul du 01.07.2010, qui annonçait une prochaine rencontre entre le ministre Turc des Affaires étrangères Ahmed Davutoglu et le ministre Israélien du Commerce et de l’Industrie Benyamin Ben-Eliezer. Cette rencontre secrète qui aurait eu lieu mercredi 30 juin à Bruxelles à Zurich selon Ha’aretz. Toujours est-il qu’Erdogan ne pouvait aller trop loin dans la « dissidence » envers l’Empire et dans son apparente hostilité envers Israël. Le soutien du gouvernement Turc aux Palestiniens va donc se limiter à l’aspect humanitaire : apporter une aide alimentaire aux habitants de Ghaza sans influer sur les choix déterminés et stratégiques du sionisme : coloniser encore et toujours, expulser encore et toujours les Palestiniens. Il s’agit,, comme l’écrit si pertinemment un confrère, d’« une nouvelle inscription d’une action humanitaire dans une politique réactionnaire, phénomène de type kouchnérien bien connu ». Il est un un verset du Coran qui dit : « Faites vos preuves si vous dites vrai ». Alors que la « sincérité » du musulman Erdogan soit prouvée par la dénonciation publique du traité militaire conclu avec Israël et la Turquie se retire de l’Otan ! Mais parmi toutes ces déclaration, il y en a une qui se remarque par son burlesque et qui prêterait à rire n’était la gravité de la situation. Jugeons-en : La veille de cette action militaire, faisant preuve d’une prescience et d’une "prémonition qui feront désormais partie de ses innombrables « qualités », Bernard-Henri Lévy déclarait cyniquement à partir de Tel-Aviv : « Je n’ai jamais vu une armée aussi démocratique, qui se pose tellement de questions morales ». (Haaretz du 31 mai). Il est vrai que, lors de la guerre de Gaza, notre philosophe s’était pavané sur un char israélien pour entrer dans le territoire. Réagissant à l’attaque contre la flottille, notre bouffon utile l’a qualifiée, selon l’AFP, de « stupide » car « risquant de ternir l’image d’Israël ». Pas un mot de condamnation, pas un mot de regret pour les tués...

La plus grande prise d’otage de l’Histoire

Dire Ghaza, c’est désigner une l’évidence : l’extraordinaire complicité dont a - comme de tradition - bénéficié Israël dans ses crimes…Ses derniers crimes avant les prochains. D’abord la France, cette France qui a fourni à Israël les secrets de fabrication de la bombe atomique, qui en a fait la seule puissance nucléaire au Moyen Orient et, pire, le soutien de ses médias, est le meilleur soutien de cette créature européenne. Ceci est moins connu des ploucs et, hélas, de certains des camarades soutiens sincères à la cause palestinienne.

Ensuite l’Europe, une Europe hantée par un sentiment de culpabilité pour l’antisémitisme dont elle a fait preuve avant et pendant la dernière guerre mondiale. La logique et la justice auraient voulu que l’Etat d’Israël soit créée dans le territoire d’une région d’Europe. Mais l’Europe raciste a choisi de planter ce « peuple sans terre dans une terre sans peuple » : la Palestine, cette Palestine dont l’Histoire indique pourtant qu’est habitée depuis de millénaires par les palestiniens.

A présent, nous allons évoquer ce que tout le monde sait, y compris les ploucs : le soutien des Etats Unis à l’enfant chéri de l’Europe. Ce qu’ignorent les ploucs, c’est que ce n’est pas par sentimentalisme que les gouvernements successifs des Etats Unis d’Amérique ont soutenu et continueront à soutenir l’Etat d’Israël. Ce soutien est d’abord arraché sous la pression permanente du redoutable et du plus puissant parmi les lobbies sionistes : l’AIPAC - American Israel Public Affairs Committee - qui compte dans ses rangs de nombreux industriels, dont les familles Rotchild et Rockefeller ne sont pas les moindres, et de non moins nombreux élus au Congrès des Etats Unis et au Sénat, à l’occasion, de créer une minorité de blocage.e Ce soutien est ensuite motivé par des considérations géopolitiques : l’Etat d’Israël constitue une portion des Etats Unis au Moyen Orient. L’armée d’Israël constitue le prolongement de l’armée Nord-Américaine. Ainsi, l’armée d’Israël -et non pas sa diplomatie - veille ainsi aux intérêts géostratégiques des Etats Unis… Et des siens ! Ce qui fait des Etats Unis l’otage d’Israël. C’est assurément la plus grande prise d’otage de l’Histoire.

L’allié invisible d’Israël

Il est un allié, invisible invisible pour les islamo-gauchistes et autres ploucs, de l’Etat d’Israël : Al Qaeda. Cette nébuleuse de fabrication nord-américaine - nous traiterons de ce « phénomène » qui n’en est pas un dans une prochaine publication intitulée « L’Islam otage de l’islamisme » - fonde son discours publique sur un antisémitisme de façade : « Mort aux juifs ». Un court flash back sur ses origines :
Cette créature est née en Algérie dans le début des années 1980 sous l’impulsion des Etats Unis et grâce au financement Saoudien sous l’appellation des FIS, puis Groupes Islamistes Armés (GIA). L’Arabie saoudite prenant en charge le voyage de "volontaires" Algériens en Afghanistan Arrivés au Pakistan, ils étaient pris en charge, à Peshawar, par Maktab Al Khadamat (le Bureau des Services) qui leur assurait le gite et le couvert et leur attribuait un pécule avant de les envoyer dans les montagnes Afghanes combattre l’Union soviétique « ennemie de l’Islam ». A leur retour, leurs cibles préférées furent les journalistes - ils en ont assassinés 100 -, les médecins - dont Mahfoud Boucebci, président de l’Association Internationale des Pédiatres - les militants des droits de l’Homme et autres intellectuels. Le but, s’il n’était pas publiquement revendiqué, n’en était pas moins évident : étêter l’Algérie de son intelligentsia, seule force, avec leurs confrères maghrébins, à même d’endiguer la progression de l’influence d’Israël au Maghreb, d’une part, pour mettre ce pays en position de faiblesse lors des périodiques négociations Algéro-Etasuniennes sur l’obsession Yankee : le pétrole, d’autre part. Ce processus a trouvé un terrain très favorable en la personne du roublard Chadli Benjeddid qui, pour lutter contre la montée du communisme, a agit comme tous les pays dits arabo-musulmans : il a encouragé et financé ouvertement la branche politique – et légale – des Groupes Islamistes Armés : le Front Islamique du Salut (FIS) en faisant une surenchère de le domaine religieux pour tenter de récupérer la contestation islamiste.. Mais comme le terrorisme doit s’accompagner de publicité afin qu’il soit efficace, c’est-à-dire terroriser, les GIA en sont arrivés à des actions spectaculaires dont l’emploi de la voiture piégée, l’éventration de femmes enceintes, les viols collectifs et autres joyeusetés. Nous ferons remarquer, au passage, que leur arme favorite était l’Uzi, de fabrication israélienne, dont ils disposaient à profusion. Ces groupes ont également commis des attentats contre des Européens non-sionistes. Alors une question se pose au commun des mortels : pourquoi cette contradiction entre le discours et la pratique ? Mais revenons à l’un de ses principaux mots d’ordre affichés : « Mort aux juifs ! » Un non-initié aux arcanes islamistes en conclurait que ces groupes armées voulaient en fait dire « Mort aux sionistes ! » et que c’est pour réveiller cet antisémitisme qui sommeille chez une partie des Arabes et l’utiliser comme ressort antisioniste qu’ils parlent des « Juifs ». Il n’en est rien, ou alors qu’on nous cite un seule attentat ou une seule tentative d’attentat contre des sionistes. En revanche, la quasi-totalité des assassinats commis par El Qaeda l’ont été…contre des musulmans, dont des Imams et des Muftis ! Les GIA, pour des raisons tactiques, se sont rebaptisés Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC). Puis, dans la perspective de leur redéploiement dans l’ensemble du Maghreb, ils se sont re-nommés Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Où ils sont en train de saper les fondements de la fragile Mauritanie. Nous remarquons cependant que les actes de terrorisme d’Al Qaeda répondent en tous points aux objectifs d’Israël : déstabiliser les pays Arabes. El Qaeda, cette organisation « supplétive » de Tsahal, est étrangement absente des champs de bataille : la Palestine combattante et, dans une moindre mesure, le Liban meurtri mais debout. Et ce pour deux raisons : La première raison est qu’El Qaeda n’a rien à y faire, puisque sa fonction n’est pas de "lbérer". La seconde est que le terrain est occupé par deux organisations patriotiques combattantes se revendiquant de l’Islam et non pas de l’islamisme : le Hamas en Palestine, et le Hezbollah au Liban. Nous laissons la lectrice et le lecteur imaginer ce qu’il adviendrait d’El Qaeda si ces mouvement s’apercevaient de la présence d’un seul de ses membres sur leur territoires. Mais en attendant, El Qaeda poursuit la mission qui lui est confiée ; déstabiliser, donc affaiblir, les pays Arabo-Musulmans et participer à l’action de diversion entreprise par Israël depuis des lustres. Mais il y a un autre phénomène. Depuis les attentats du World Trade Center que Bush a réussi grâce avec la complicité techique du Mossad, une nouvelle secte est née en Europe : les islamo-gauchistes. Gobant le mégabobard accréditant la thèse de l’administration Bush concernant cet « attentat », ils ont fait leur le dicton qui fait que « l’ennemi de mon ennemi est mon ami », se faisant ainsi font les relais zélés des thèses politico-islamistes et font exploser l’applaudimètre à chaque attentat perpétré dans le monde par les islamofascites. Ben Laden, cette créature etatsunienne toujours au service de la CIA a remplacé à leurs yeux Che Guevara. Il y a bien entendu dans tout cela un élément freudien : la quête du père. Mais cela, et nous l’espérons, fera sans doute l’objet de publication par les spécialistes en la matière.

*Nous envisageons la publication de cette contribution en d’autres langues.




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