Israël reconnaît avoir utilisé des obus au phosphore contre le Hezbollah au Liban.

dimanche 29 octobre 2006

ISRAËL a admis, dimanche 22 octobre, avoir utilisé des obus au phosphore au Liban, lors du conflit qui a opposé son armée, durant trente-quatre jours, cet été, au Hezbollah libanais.

Pendant la guerre, plusieurs médias s’étaient fait l’écho de civils libanais présentant des blessures caractéristiques d’attaques au phosphore, une substance qui s’enflamme au contact de l’air.

Jusqu’alors, Israël avait affirmé n’avoir utilisé ce type de munitions que pour « marquer » certaines cibles.

Après de nouvelles accusations, lancées par le quotidien israélien Haaretz, le ministre Jacob Edery, chargé des relations du gouvernement avec la Knesset (Parlement), a finalement reconnu l’utilisation par l’armée d’« obus au phosphore, lors du récent conflit avec le Hezbollah au Liban, dans le but d’attaquer des objectifs militaires situés dans des zones ouvertes », ajoutant que, « selon le droit international, l’usage de munitions au phosphore est autorisé, et l’armée se conforme à la réglementation et aux normes internationales ».

- Dans un autre cas récent qui avait fait scandale, il y deux ans,les Etats-Unis avaient reconnu avoir utilisé des munitions incendiares au phosphore blanc lors de l’assaut de l’armée américaine contre la ville irakienne de Fallouja, en novembre 2004.

Le troisième protocole de la convention de Genève impose une restriction sur l’usage des armes incendiaires, une catégorie qui comprend les munitions au phosphore.

- Israël et les Etats-Unis ne sont pas signataires du troisième protocole.

La Croix-Rouge et d’autres organisations humanitaires réclament l’interdiction de ces munitions.

Source Le Monde.

Transmis par Linsay.



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