Pour la 2^e année consécutive l’ANC tenait un stand à la fête de l’Huma, stand commun avec Rouge Midi [1], Fakir et la fédération PCF du Pas de Calais. Comme chaque année depuis qu’il existe, les SCOP-TI étaient sur le stand et cette année nous hébergions en plus les SANOFI rencontrés tant de fois dans les luttes.

Dans ce large espace commun face à la petite scène les débats furent riches et l’affluence bien plus nombreuse que l’an passé en témoignent les stocks de boisson et de nourriture qui furent épuisés dès le samedi soir ce qui nous a obligés à parer à l’urgence !!

Cela est d’autant plus remarquable que, la direction de la fête n’avait pas mentionné notre stand (pourtant régulièrement annoncé) et que ni les débats, ni la partie culturelle n’apparaissaient nulle part dans le programme de la fête...
Quoiqu’il en soit le week-end fut l’occasion de moments importants :

 Comme prévu le stand fut officiellement ouvert le vendredi à 17h avec le lancement sur la fête de la campagne de socio-financement pour SCOP-TI. Après Kamel BEN AZOUZ, trésorier fédéral du Pas de Calais et Charles HOAREAU président de l’ANC, c’est Omar DAHMANI, président de l’association FRALIBERTHE qui donnait aux participant-e-s out l’enjeu de cette bataille « Depuis le début de notre lutte les camarades de ce stand sont présents à nos côtés et donc on est heureux de participer à l’ouverture du stand...Il faut qu’on réussisse la bataille de la pérennisation de la SCOP et on sait qu’avec vous on va y arriver ». Bien sûr applaudissements et musique avec un orchestre picard que nos amis de Fakir avaient emmenés dans leurs valises.

On ne pouvait pas les louper les deux boites en lutte ! En rentrant à gauche c’était SANOFI et en face les SCOP-TI avec leurs produits et leur urne pour le socio-financement. le résultat a été à la hauteur de ce que nous espérions : rien que sur ce stand : 4800€ de vente et plus de 800€ de socio-financement !
Records battus et sommes qui s’ajoutent aux autres sommes récoltées sur la fête en particulier à l’espace Forum social.

Soit un total de 32 522, 85 € !!! récoltés sur la fête !

 Samedi 11h 30 un grand moment, ou plutôt deux grands moments en un sur l’espace. D’abord, animé par le collectif Polex, le débat sur la lutte contre l’impérialisme aujourd’hui avec la représentante de l’ambassade du Venezuela et un représentant du PDP de Corée du Sud. Un débat riche, où celles et ceux qui ont eu la chance d’y participer, on appris des tas de choses sur la réalité de ces deux pays et le rôle des américains remettant en cause la souveraineté de ces peuples et dont les représentants ont tenu à dire, chacun à leur tour, leur solidarité avec l’autre.

Le débat se termine à peine qu’immédiatement devant le stand la troupe sud-coréenne DONGHAENURI entame son spectacle pour la paix et contre l’impérialisme. Là aussi le spectacle n’était pas annoncé mais des dizaines de spectateurs, informés par les réseaux sociaux et les annonces au micro, se pressent autour de la troupe et applaudissent à tout rompre après chaque saynète et finissent en dansant en répondant à l’appel de la troupe...Un moment rare en France et qui fait évènement à la fête de l’Huma.

 On a juste le temps de se restaurer et s’enchaîne un débat sur l’enjeu du syndicalisme international. Jean Pierre PAGE, ancien dirigeant du secteur internationale CGT l’anime. A ses côtés, Cédric LIECHTI, secrétaire général du syndicat CGT de l’énergie Paris explique pourquoi son syndicat a choisi de s’affilier à la FSM. Dans l’assistance l’attention est soutenue et plusieurs intervenants soulignent l’importance pour les travailleurs de France et du monde de pouvoir s’appuyer sur une fédération internationale qui se situe sur des bases de classe. L’exemple de la lutte contre la loi travail que la CES et la CSI n’ont pas soutenue alors qu’a contrario, à l’initiative de la FSM de nombreux rassemblements ont eu lieu dans le monde devant les ambassades de France, est une illustration.

 Le lendemain à 14h le dernier débat, animé par Hervé POLY secrétaire de la fédération PCF du Pas de Calais et Charles HOAREAU de l’ANC, portera sur le nécessaire rassemblement des communistes aujourd’hui trop dispersés et l’importance de l’expression nationale d’un point de vue communiste en lien avec les luttes : emploi, logement, salaire...La question de la formation politique clôturerar le débat avant de laisser la place aux musiciens du stand.

Il n’est pas bien sûr question de faire un compte rendu exhaustif de ces 3 jours de rencontres mais notons tout de même que nous avons enregistré 5 adhésions à l’ANC, que deux jeunes se sont inscrites au cycle de formation du cercle Manouchian de Paris et que bien sûr l’ambiance des 3 jours, mais aussi de leur préparation était pleine de fraternité...

Une occasion de rappeler que ce stand n’aurait pas pu se tenir sans ces militantes et militants volontaires qui ont assuré avant, pendant et après la fête toute la logistique de cette espace qui a accueilli des milliers de visiteurs. En voici quelques-uns un soir en plein repas et repos mérités dans l’arrière du stand...