Une déclaration de la section PCF de la Gardonnenque
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La section de la Gardonnenque (30) du Parti Communiste Français souhaite vivement réagir suite aux propos tenus respectivement par Jean-Paul BORE et Jean-Claude GAYSSOT sur les « Midi Libre » des jeudi 22 et samedi 24 octobre derniers.
Nous avons été tout simplement effarés par les discours de ces derniers, tant par les contenus de leurs messages politiques, que sur la méthode, à présent bien rôdée, qu’utilisent régulièrement ces élus pour affirmer leurs positions politiciennes par voie de presse. Leur positionnement tout autant que leur attitude posent, désormais, sérieusement problème. En effet, nous ne doutons pas un seul instant que de tels actes sont sciemment réfléchis et assumés, de même qu’est clairement actée la volonté de leur part de contribuer ainsi à un sabordage de notre (de leur ?) propre parti dans la construction d’un projet politique ambitieux et unitaire, réellement alternatif à la gauche de la gauche.
Sur le fond tout d’abord, lors de notre dernier congrès, nous avons adopté deux mandats majeurs que ces personnes semblent outrageusement dénigrer. Le premier consiste à construire, avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent, un projet de politique véritablement alternatif au capitalisme. Nous avons ainsi réaffirmé notre volonté de rompre avec cette doctrine et de travailler, dans le cadre d’un front de gauche élargi, les contenus « partagés » d’une autre politique que celle qui ne consiste qu’à en accompagner et en aménager les effets dévastateurs pour notre société.
Il s’agit donc là des aspirations sur le « Pour quoi Faire ? » que travaille depuis près d’un an le Front de Gauche que BORE remet en question en osant affirmer « pas d’a priori contre Frêche, le plus important étant de battre la droite… ». C’est ce même Front de Gauche que GAYSSOT ose lui aussi de traiter aujourd’hui de « mascarade anti-Frêche »… Ceci est tout simplement indigne et profondément inacceptable !
Sur la forme et la méthode maintenant. Il est un autre mandat (majoritairement adopté par le congrès départemental de la fédération du Gard du PCF) que ces deux individus diffament, celui de « Communiste Elu ». Il semble que BORE et GAYSSOT passent régulièrement outre les règles de fonctionnement de leur parti, puisque, faisant fi de toute déontologie, ils se permettent de critiquer par voie de presse les positions du secrétariat national (concernant Frêche en l’occurrence), positions légitimement exprimées par Marie-Georges BUFFET, puisqu’elles lui ont été démocratiquement transmises par la fédération du Gard après que nous les ayons eu voté à l’unanimité moins une voix, lors de notre dernier Conseil Départemental le 15 octobre dernier. Le fonctionnement transparent et démocratique de notre parti nécessite que chacun des camarades qui en partagent les valeurs, puisse s’y exprimer tout à fait librement au cours des phases d’élaboration de sa politique, puis tout au long de son exécution. Mais que des camarades, sous prétexte qu’ils soient élus (c’est-à-dire représentants des citoyens et des mandats de leurs camarades communistes) se permettent d’intervenir médiatiquement pour affirmer des positions que ne partagent pas « leurs bases » est tout simplement honteux, scandaleux et méprisable.
La moindre des choses pour des communistes élus doit rester, convenons-en d’appliquer les mandats du Parti qui les a fait élire plutôt que de critiquer celui-ci par le biais d’innommables brûlots. A utiliser ce type de fonctionnement, le fait que ces politiciens de peu d’éthique puissent s’être trompés de Parti, doit désormais nous poser question.
Nous, Communistes de la Gardonnenque, voulons à travers cet envoi, dénoncer et condamner sans ambiguïté les façons de faire et les contenus des articles, trop réguliers de BORE et de GAYSSOT.
Dans le même temps, nous souhaitons apporter tout notre soutien à nos Directions Départementale et Nationale qui oeuvrent sans compter pour construire à la gauche de la gauche un projet de société humaniste et fraternel. Nous savons qu’un tel projet, et dans son contenu et dans sa conception citoyenne, se situe aux antipodes de l’état d’esprit qui guide les deux « élus décomplexés », objets du présent message, dont le seul objectif, ne nous y trompons plus, reste avant toute chose, leur propre réélection à la région, quitte à mieux accompagner le capitalisme et à s’éloigner toujours davantage des valeurs de transformation sociale que portent plus que jamais ceux qui les ont mis là !
La Section de la Gardonnenque
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